Le 6 Janvier 2011, José Ramon Carabante, lors d’un entretien pour l’Expansion en Espagne avait indiqué qu’il visait un développement de son groupe dans l’immobilier et en Formule 1.
L’homme d’affaire indique qu’un nouvel investisseur prendra des parts dans son équipe. Comme cela avait été déclaré il y a un mois : « Nous somme en négociations avancées pour l’entrée d’un investisseur international dans l’entreprise. Il aura une minorité du capital, parce que nous ne vendrons pas plus (Carabante avait indiqué maximum 25%). Il s’agit d’un investisseur qui aime beaucoup la Formule 1, ce qui sera plus pratique pour nous. »
Dont acte pour l’avenir de l’équipe Hispania Racing Team. Carabante fait participer son réseau d’homme d’affaire à son aventure F1, plusieurs noms ont été cités par le quotidien économique ibérique come Alberto Cortina, Alberto Delso, Jului Diaz Freijo, José Luis Zanetty etc…Mais, L’affaire la plus intéressante concerne son empire immobilier
En Juin 2010, la justice espagnole à lancé une enquête sur la vente de Grupo Hispania à l’été 2008. Un achat qui n’aurait pas été payé, alors que Trinitario Casonva, son propriétaire en demandait 100 millions d’euros (voir ici pour souvenir). Carabante, toujours dans l’Expansion explique qu’il avait payé 50 millions d’euros à la signature, puis 50 millions en 2011. Ainsi, après une enquête, qui a révélé des vices cachés et plusieurs dettes auprès d’établissement bancaire, Carabante avait attaqué Casanova en lui réclament 133,5 millions d’euros. Finalement, le 29 Décembre dernier, le tribunal d’arbitrage de Madrid a ordonné à José Ramon Carabante de fournir 47,5 millions d’euros, qui n’ont pas été payé pour l’acquisition du Groupe Hispania.
Le tribunal d’arbitrage a aussi mis en lumière que Grupo Hispania avait des actifs d’une valeur de 767 millions d’euros lors de la vente en 2008 et que le prix d’achat, fixé à 100 millions d’euros, n’était pas réaliste en vertu de la valeur des actifs. Casanova devra fournir toute les informations sur sa société pour plus de transparence financière. Le tribunal a aussi demandé à Carabante d’honoré les taxes auprès de la chambre de commerce local allant de 109.000 à 200.000 euros.
Carabante a affirmé qu’il allait restructurer son groupe en 2011.