Contraint de diversifier leurs contenus, afin d’assurer leurs leadership, les médias F1 utilisent le numérique pour gagner la course de l’audience. Au détriment réellement de l’information.
Le marché médiatique autour de la Formule 1 en France se résume à quelques sites internet d’informations (les plus intéressants se comptent sur les doigts de la main) et quelques magazines (eux aussi compter sur les doigts de la main). En Angleterre, Autosport domine les débats, tandis qu’en Espagne se sont les deux quotidiens sportifs qui monopolisent l’actualité. Idem en Italie, enfin en Allemagne quelques sites dérivés de machine média proposent des informations en masse. La France est une sorte d’exception dans le paysage ou sur le net, les marques ne dominent pas vraiment les débats.
Toutefois ses marques médiatiques ont été obligées de revoir leur stratégie sur internet. Première règle : différencier les contenus, selon les supports. Le risque classique étant de cannibaliser le support papier en injectant une actualité sur le site toute les dix minutes. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le papier abrite désormais ce que l’on appelle de l’information froide : à savoir des analyses, des actualités anglées, voir plus élitiste.
L’internet se concentre de plus en plus sur l’actualité chaude, brèves, vidéos et diaporama photos. L’information n’a plus de valeur, elle s’enchaine pour être partagée sur les réseaux sociaux. D’ailleurs il faut remarquer que le contenu des marques médiatiques est désormais axé sur le partage 2.0 de l’internet. Le lecteur est un ambassadeur de la marque sur Facebook ou Twitter au détriment de l’intérêt et l’utilité de l’information.
Le marché anglais de l’information est diversifié, disposant d’une base : Autosport et de périphérie tout aussi intéressante avec des journalistes indépendants, des médias internet et aussi des quotidiens papiers numérisant leurs informations. Hormis, les journalistes anglais qui favorisent encore l’actualité froide, le reste est une suite de brève chaude, sans développement, ni explication. Autosport est un hybride. Un cas unique dans le paysage de l’information Formule 1. C’est pourquoi il est aussi une référence.
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C’est la course au buzz sur Internet, peu importe ce qu’elle contient et si l’info est vérifiée ou non. Le but est de faire de la « page vue » afin de faire monter les recettes publicitaires. Hormis quelques sites de niche comme TomorrowNewsF1 qui axe son actualité sur des sources sérieuses et qui cible l’angle économique, il n’y a vraiment aucune plateforme internet aujourd’hui apportant une réelle valeur ajoutée, à mon sens. L’un des rares crédibles sur la F1 est Autosport (of course !). Quant aux blogs de journalistes, seuls les anglo-saxons sont (à peu près) potables… Mention spéciale à Peter Windsor !
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@ Black hat:
En anglais, on dit « you can greatly help them », pas « you can aid them greatly ».
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