Note du Mardi – Le plan de soutien économique de la F1

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpg« Aucune équipe ne court de graves risques financiers », a déclaré Helmut Marko au journal Kleine Zeitung, « car en cas d’urgence, il existe également un plan pour la fourniture d’une assistance économique, et les équipes recevront un soutien financier si nécessaire. »  De quoi parle t-on exactement ? décryptage.

Le début d’un long chemin

L’origine de ce plan remonte à 2003. Après la perte de l’équipe Prost GP et Arrows, la Formule 1 était en forte difficulté pour assurer la présence le Minardi et Jordan. En début de saison, un plan est proposé, permettant dans un premier temps de faire bénéficier les droits TV de l’équipe Arrows. Soit 4,5 millions d’euros chacune. De plus les constructeurs s’étaient entendus pour ajouter une contribution équivalente de leur poche. Mais finalement tout a été annulé quelques semaines plus tard.

Des débuts artisanaux…

Cet épisode fera date. Jusqu’à présent, Bernie Ecclestone faisait une avance sur les droits TV de la saison suivante (maximum 50%), en cas de défaillance. Cela a été la première arme pour régler les problèmes à court terme de trésoreries. Mais en cas de véritables problèmes, il fallait aider une ou plusieurs équipes.

Plus tard durant cette même année 2003, Bernie Ecclestone avait indiqué la création d’un fond hors des revenus classiques de la Formule 1. En réalité, l’anglais apportait une garantie de 20 millions de dollars sous forme de prêts. Minardi en a bénéficié et Brawn GP aussi en 2009. Toutefois nous étions à l’échelle artisanale. En cela, Ecclestone avait reproduit le même scénario qu’il avait réalisé avec Flavio Briatore pour le rachat de l’équipe Ligier en 1994.

…à l’échelle industrielle

En 2012, Bernie Ecclestone a obtenu une clause double pour la signature des Accords Concorde 2013/2020. Une première auprès des équipes et une seconde auprès du propriétaire de la discipline (alors CVC Capital). Voici le détail :

  • Un fond de 50 millions pour les équipes indépendantes, via un prélèvement de 10% du sponsoring des équipes les plus riches (soutenu par les constructeurs).
  • Un fond de 125 millions d’euros en provenance direct de la part du propriétaire de la discipline (Liberty Media aujourd’hui) et non prélevé sur les droits TV.

Concernant le fond de 125 millions, il a été proposé en 2014 et 2015 par CVC Capital pour soutenir les équipes Force India, Lotus et Sauber. Au total le plan économique est de 175 millions d’euros. Le fruit d’un long chemin, principalement provoqué par la chute d’équipes structurés et des difficultés pour les autres de trouver un repreneur après le départ d’un constructeur.




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