Archives du tag : Banco Santander

Le scénario possible F. Alonso – Banco Santander – McLaren Honda

Fernando AlonsoL’axe Alonso-Ferrari-Banco Santander sera rompu dès l’année prochaine. Ce partenariat débuté en 2010, dans l’aspiration du concept Alonso-McLaren-Santander en 2007, a permis à la banque ibérique d’augmenter sa renommée et désormais de se transformer en plate-forme d’affaires. Mais le départ (annoncé) de Fernando Alonso pourrait remettre en question la politique sponsoring de l’établissement financier. Réellement ? Souvenir de 2008.

L’accord entre Banco Santander et Ferrari court jusqu’en 2017 pour une valeur d’environ 30 millions d’euros, selon le BusinessBookGP2014 (version française and english version). Un accord important pour la Scuderia, tout comme pour la banque espagnole. Aujourd’hui deux banques rivalisent dans la discipline : UBS qui est la banque officielle de la Formule 1 et Banco Santander qui est le principal partenaire de la Scuderia Ferrari. L’une et l’autre sont là pour les mêmes raisons : Développer leurs réseaux d’affaires.

Lorsqu’en 2007, Fernando Alonso décide de quitter McLaren-Mercedes après une saison compliquée, Banco Santander avait signé un accord de 45 millions d’euros sur trois ans (2007/2008/2009). Le double champion du monde espagnol signa chez Renault F1 Team pour 2008 et 2009. Pendant ce temps, la banque Santander était restée sponsor de McLaren.  Tout en soutenant discrètement Alonso dans sa campagne d’Enstone. Comment ?

Via Universia. Ce réseau en ligne reliant plus de 1.000 universités dans le monde a été fondée en 2000 en Espagne, et reste largement soutenu par Banco Santander qui s’en sert comme d’une tribune (en début de saison Emilio Botin, défunt patron de la banque avait annoncé son intention de suivre la carrière d’Alonso encore pendant 10 ans, lors d’une intervention dans une université du réseau aux côtés de Stefano Domenicali).

En 2008 et 2009, Universia a sponsorisé Renault F1 Team à hauteur de 5 millions de dollars (3,3 millions d’euros) par année.

Ce serait une solution possible et de complément. Actuellement l’accord McLaren – Banco Santander est renouvelé à l’année, mais dans des proportions limitées (autour de 3 millions d’euros par an). L’arrivée de Fernando Alonso chez McLaren en 2015 permettra un renouvellement de l’accord, mais sans atteindre les proportions de Ferrari toutefois. La solution serait d’augmenter sensiblement autour de 6 ou 8 millions le sponsoring de la banque et d’obtenir 3 à 5 millions d’Universia pour les périodes 2015/2016 et 2017.

Publié dans Entrepreneurs, F1 Leaders, Marketing, Transferts | Tagué , , , , | Commentaires fermés sur Le scénario possible F. Alonso – Banco Santander – McLaren Honda

Note du Mardi : L’évolution du sponsoring F1 en plate-forme d’affaires

L’Union des Banques Suisses, après plusieurs mois d’hésitation, a décidé de prolonger l’aventure du partenariat avec la Formule 1. Marquant un changement intéressant dans le modèle économique du sponsoring financier aujourd’hui.

L’investissement passe d’environ 30 millions d’euros par année à 16 millions par an concernant le sponsoring direct pour All Sport, filiale de gestion sponsoring de la Formule 1. Mais concrètement l’investissement d’UBS était d’environ 35 millions d’euros par année (2010-2014) et passera à 25 millions d’euros par an entre 2015 et 2019. La différence entre les 16 millions de sponsoring et les 25 millions d’investissement d’UBS en Formule 1 sur le prochain contrat? Les prochaines dépenses de la plate-forme d’affaire via le Paddock Club avec 1.000 invités annuels.

Car ainsi évolue le sponsoring financier en Formule 1. Auparavant une banque ou un organisme financier investissait autour de deux volets d’activités : Un investissement direct dans l’équipe pour être visible sur la voiture et une fourniture d’un découvert de plusieurs dizaines de millions (Crédit Suisse/BMW-Sauber et RBS/Williams pour exemple). Puis en voulant toucher les clients dans le monde entier et changer d’image (Banco Santander/Ferrari). Un partenariat basique, mais qui évolue aujourd’hui vers un autre modèle.

Juin 2010, Genii Capital introduit son Genii Capital Business Exchange. En soit une ambassade itinérante sur les circuits du monde entier, mais surtout un modèle pour développer les partenariats et maximiser les investissements. A l’époque on parlait de troisième direction concernant le financement d’une équipe de Formule 1. Ce n’est pas le financement d’une équipe de F1 que cela révolutionne, mais la manière de (re)développer un partenariat dans le secteur de la finance ou un partenaire ayant une base clientèle haut de gamme.

Il est intéressant de relever une évolution. Souvenez-vous lorsque Banco Santander annonçait que l’impact médiatique de son partenariat avec Ferrari en 2010 était de 250 millions d’euros pour l’année. Un record à l’époque. Son accord avec la Scuderia sur trois ans (2010-2012) était un sponsoring classique misant sur l’image de marque. Mais, depuis 2013 et la prolongation de l’accord jusqu’en 2017, Banco Santander donne moins d’argent (comme UBS maintenant) et ne communique plus auprès de ses clients de masse. La banque ibérique semble avoir transformé son accord avec Ferrari en plate-forme d’affaires, en invitant de riches clients à venir sur les circuits pour conclure des affaires, les fidélisés, faire rencontrer etc…

Les grandes banques dans le monde se font une guerre en coulisse sur les millionnaires et milliardaires du monde entier. Proposant des invitations, voir des missions pour certain. Il a existé par exemple un projet de mission d’UBS envers David Beckham pour faire de ce dernier un conseiller spécial auprès des stars du football clientes de la banque suisse.

L’opération UBS est donc dans l’aspiration de celle de Banco Santander et d’autres dans le futur. La Formule 1 devient progressivement une plate-forme d’affaires au même titre qu’un Opéra, une course équestre ou Wimbledon. Le Paddock Club, haut lieu de rencontre premium du paddock (2500 dollars la journée) n’est plus un lieu d’invitation à manger dans un cadre pour les sponsors. Cela devient plus que cela et pourrait clairement évoluer dans un proche avenir vers de nouvelles possibilités pour d’autres secteurs que celui de la banque et de la finance.

Publié dans Economie, Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , | 2 commentaires

Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari

Fernando Alonso F14T Silverstone 2014Après les départs de Luca Colajanni, Stefano Domenicali et Luca Marmorini ces derniers mois, trois autres personnes sont sur le train du départ que dirige Marco Mattiacci pour le compte de la Scuderia Ferrari. L’identité de ces personnes alimente les spéculations de l’autre côté des Alpes. L’intérêt est ailleurs en vérité.

Ross Brawn ne viendra pas renforcer les rangs de Maranello. L’ingénieur a poliment refusé l’offre de proposé Luca di Montezemolo. Dans son plan de redressement de Ferrari, Mattiacci dispose de plusieurs variantes imitant les autres structures de team. En coulisse la proposition de prolongation de la Scuderia envers Fernando Alonso n’a pas réellement eu l’effet souhaité à Maranello. Le pilote n’a pas eu une réaction passive. Au contraire. La première contre partie est que l’espagnol a souhaité qu’Andrea Stella ne fasse pas partie du train de départ et obtienne du galon. En cela, le double champion du monde dépasse le cadre sportif et impose un volet politique dans ses négociations en imposant en contre partie de la prolongation jusqu’en 2019 des conditions aussi structurelle que les classiques économiques et sportives.

Dans ses ambitions de construire une équipe Ferrari à sa mesure, Fernando Alonso entrevoie dans Marco Mattiacci l’artisan de sa nouvelle politique sportive. En OFF, l’espagnol n’hésite plus à indiquer qu’il vise un troisième titre de champion du monde pilote pour ensuite se retirer.

Ces conditions politico-sportives à Maranello occultent résolument un acteur du jeu. Kimi Raikkonen. Le finlandais a été souhaité par Alonso alors que Luca di Montezemolo et Stefano Domenicali visaient Nico Hulkenberg. Toutefois le contrat du finlandais pourrait être redéfini dans le cas ou l’équipe ne se place pas à la 3ème place des constructeurs à la fin du mois de Juillet, en faveur de la Scuderia. Pour prévenir cette contre éventualité, les rumeurs du départ du dernier champion du monde Ferrari sont de plus en plus importantes à Modène. Une manière de rappeler la place du finlandais dans l’échiquier italien.

Après avoir obtenu des garanties de son sponsor (Banco Santander), d’avoir obtenu le concours d’un pilotes de valeur (Raikkonen), celui d’une restructuration (l’émergence de Marco Mattiacci), les ambitions de Fernando Alonso sont clairement de produire durant les dernières années de sa carrière une Scuderia Ferrari réellement tournée derrière lui. Alors que l’équipe actuelle est dirigée sur la doctrine de 2007, en rupture avec celle de Jean Todt/Michael Schumacher.

Publié dans F1 Leaders, Management, Politique, Transferts | Tagué , , , , , , | Commentaires fermés sur Fernando Alonso et ses négociations avec Ferrari

The Alonso project for Ferrari

Hungarian Grand Prix . There are now nine months , was the scene of the first tension between Luca di Montezemolo and Fernando Alonso. A few weeks later the agent of Spanish, Luis Garcia Abad, is surprised openly discussing with Christian Horner in the Spanish press that makes the buzz. The most widely accepted and finally in the paddock theory is that the signing of Kimi Raikkonen at Ferrari in 2014 is a response , early , to the will of departure of Fernando Alonso. Except that the newspaper Marca and our recent information tell a different story and finally reveal the status of everyone in the team. The tension was not one and Fernando Alonso recommended Luca di Montezemolo to sign Kimi Raikkonen for the 2014 season. A risky move ? An approach especially interested .
 
Since his arrival in 2010 in Maranello, Fernando Alonso has understood his mistakes. Himself recently admitted in the Italian media after the race in Bahrain , he had come to Italy to quickly get the title of world champion and build a dominant team. The image of the success of Kimi Raikkonen , who won the title in the first year in the last races of the championship in 2007 , returns on its failure Abu Dhabi 2010. Goal now is to build a team around him and surround himself with the best . With an important detail . Unlike Michael Schumacher, who came up with Ross Brawn and Rory Byrne. Fernando Alonso has a global vision.
 
The day after the Malaysian Grand Prix at the headquarters of the Madrid Business School, University of Navarra , Emilio Botin (CEO of Banco Santander ) is launching the following sentence: « I have the ambition to support Fernando until the end his career is still for 10 years!  » A note serving and serve in the future for the environment of Fernando Alonso, who is aware of having a major sponsor as exclusive partner in the future. Useful.
 
The recommendation for Raikkonen was mainly according Marca, a way for Fernando Alonso to protect the arrival of Nico Hulkenberg, favorite Luca di Montezemolo. The contract was ready. German was a threat because he represented the future. Ultimately the duo Alonso- Raikkonen / Alonso – Raikkonen at Ferrari is the beginning of a large maneuver influence of Fernando Alonso in the Ferrari .
 
Last week, Luca di Montezemolo presented the transalpine press his plan to reorganize the Scuderia and a point is very interesting to note : the end of some contract advice . Rory Byrne likely be affected , but probably not Flavio Briatore, now highly influential figure behind the scenes of Formula 1. Ultimately dedication Alonso Stefano Domenicali after the first podium of the season for the Scuderia at the end of Chinese Grand Prix , was certainly a touching media attention , but it should not be dissociated from the real intrigue happening behind the scenes in Modena.
Publié dans English, F1 Leaders, Management, Politique | Tagué , , , , | 5 commentaires

Le projet de Fernando Alonso pour Ferrari

Kimi Raikkonen Fernando Alonso Sakir 2014 BahreinGrand Prix de Hongrie. Il y a neuf mois maintenant, a été le théâtre des premières tensions entre Luca di Montezemolo et Fernando Alonso. Quelques semaines plus tard l’agent de l’espagnol, Luis Garcia Abad, est surpris ouvertement en discussion avec Christian Horner par la presse ibérique qui s’en fait largement échos. La théorie la plus répandue et finalement acceptée dans le paddock est que la signature de Kimi Raikkonen chez Ferrari en 2014 est une réponse anticipée à la volonté de départ de Fernando Alonso. Sauf que le journal Marca et nos récentes informations racontent une histoire bien différente et qui révèlent finalement le statut de chacun dans l’équipe. La tension n’en était pas une et le double champion du monde espagnol a, en personne, recommandé à Luca di Montezemolo de signer Kimi Raikkonen pour la saison 2014. Une démarche osée ? Une démarche surtout intéressée.

Depuis son arrivée en 2010 dans les murs de Maranello, Fernando Alonso a compris ses erreurs. Lui-même l’a récemment avouée dans les médias transalpin après la course de Bahreïn en exprimant avec amertume qu’il était venu en Italie pour obtenir rapidement le titre de champion du monde et construire une équipe dominatrice. L’image de la réussite de Kimi Raikkonen, qui a remporté son titre la première année au prix d’un certain courage dans les dernières courses du championnat 2007, le renvoie sur son échec d’Abu Dhabi 2010. L’objectif est désormais de construire une équipe autour de lui et s’entourer des meilleurs. Avec un détail important. A la différence de Michael Schumacher qui est venu avec Ross Brawn et Rory Byrne. Fernando Alonso a une vision globalisée.

Le lendemain du Grand Prix de Malaisie, au siège de la Madrid Business School de l’université de Navarre, Emilio Botin (PDG de Banco Santander) lance la phrase qui sera largement reprise par les médias F1 : « J’ai l’ambition de soutenir Fernando jusqu’à la fin de sa carrière, soit encore pour 10 ans ! » Une remarque qui sert et servira dans le futur pour l’entourage de Fernando Alonso, qui a conscience d’avoir un important sponsor comme partenaire exclusif à l’avenir. Un levier utile.

La recommandation Raikkonen était surtout, selon Marca, une manière pour Fernando Alonso de se protéger de l’arrivée de Nico Hulkenberg, favori alors de Luca di Montezemolo et disposant d’un contrat attendant d’être signé par un représentant de la Scuderia. L’allemand était une menace car il représentait l’avenir. En définitive le duo Alonso-Raikkonen, Raikkonen-Alonso chez Ferrari est le début d’une large manœuvre d’influence du double champion du monde espagnol autour de la Scuderia Ferrari.

La semaine dernière, Luca di Montezemolo a présenté à la presse transalpine son plan de réorganisation de la Scuderia et un point est très intéressant à souligner : la fin de certain contrats conseils. Probable que Rory Byrne soit touché, mais probablement pas Flavio Briatore, désormais personnage hautement influant dans les coulisses de la Formule 1. En définitive la dédicace d’Alonso à Stefano Domenicali suite au premier podium de la saison de la Scuderia à l’issue du Grand Prix de Chine, était certes une attention médiatique touchante, mais elle ne doit pas être dissociée des intrigues réelles qui se déroulent en coulisse à Modène.

Publié dans Management, Marketing, Politique | Tagué , , , , , , | 1 commentaire

Une face cachée de la rumeur McLaren-Alonso

Chez McLaren, le parti-pris de diffuser une photographie d’archive montrant Fernando Alonso et Ron Dennis lors du GP de Bahreïn 2007 ouvre le marché des transferts 2015 ou le sous-entendu est fort pour que le double champion du monde espagnol revienne dans l’usine de Woking. Notons qu’un aucun démenti pour le moment surtout qu’une combinaison est entrain de se mettre en place.

Derrière cette affaire se déroule une affaire plus complexe qui se développe en coulisse. Lundi matin, le PDG de Banco Santander, Emilio Bottin, tenait conférence à l’Université de Navarre, IESE, précisant certes l’intention de l’établissement bancaire de rester encore 10 ans comme sponsor. Mais la seconde partie de l’intervention est intéressante. Citant Jenson Button, Bottin indiqua que le pilote britannique est un très bon pilote, mais pas du niveau d’Alonso. Précisant sa pensée en expliquant qu’Hamilton était d’un autre calibre. En parallèle à cette déclaration reprise par de nombreux média, Manolo Candoya le directeur marketing de la banque espagnole a laissé entendre que le sponsoring avec McLaren, débuté en 2007 avec l’arrivée d’Alonso, ne sera pas renouvelé afin de favoriser un ensemble 100% Ferrari/Banco Santander.

Aujourd’hui le journal Marca indique qu’indépendamment de la signature de Fernando Alonso, l’équipe McLaren cherche à signer un accord de sponsoring avec la société de téléphonie ibérique Movistar. Un démenti timide de la société espagnole a été formulé, restant ouverte pour l’avenir. Nous savons que McLaren cherche un partenaire capable d’être sponsor principal sur une période comprise entre 3 et 5 ans contre 40 millions d’euros annuels. Sauf que rien n’a été définitivement acquis et encore moins officialisé. Malgré l’optimisme de Ron Dennis dans ce domaine. Signer avec Alonso est une garantie de soutenir les ambitions annoncées.

Pour l’heure le trio Ferrari/Fernando Alonso/Banco Santander affronte médiatiquement quatuor McLaren/Honda/Fernando Alonso/Movistar. Dans cet univers des petites phrases et photos, l’art d’interpréter son propre rôle est aussi un atout de poids. Avec une photo, McLaren a aussi rappelé à Banco Santander que Fernando Alonso pouvait revenir à Woking, empêchant ainsi le vaste plan de l’établissement de miser sur la Scuderia Ferrari. De plus, n’oublions pas que Banco Santander a promis d’être présent encore 10 ans. Une déclaration qui n’est pas tombée à plat pour un sponsor apportant entre 30/50 millions d’euros par année à une équipe.

Publié dans Communication, Marketing, Transferts | Tagué , , , , , , | Commentaires fermés sur Une face cachée de la rumeur McLaren-Alonso

L’avenir du sponsoring de Banco Santander

La situation économique en Espagne agit par effet miroir sur le secteur bancaire. Banco Santander est la plus grande banque de la péninsule ibérique, ayant réalisé une croissance par acquisition ces dix dernières années. Mais un géant au pied d’argile qui permet de douter de sa capacité future à sponsoriser Ferrari dans un avenir proche.

Vendredi de la semaine dernière, Santander a démenti les informations faisant état de sa volonté de céder sa filiale brésilienne. Un bruit révélateur d’une semaine difficile pour la banque. Le 11 Juin, l’agence de notation Fitch Ratings, après plusieurs semaines de menace a dégradée la note des filiales Amérique Latine de Banco Santander passant de A à BBB+. Le lendemain, 12 Juin, les analystes financiers indiquaient que malgré la baisse du titre boursier ces derniers jours, il y a peu de risque à moyen terme (18 mois) d’une chute de la banque, malgré les turbulences économique en Espagne. Le 15 Juin, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) a accordé un prêt de 100 millions d’euros à la banque ibérique pour le financement des projets d’investissement de société à moyenne capitalisation dans le secteur industriels et de service. Un accord destiné à préserver (sauver ?) les emplois. En réalité, des analystes du secteur estiment que la banque surmontera la crise du secteur en Espagne. Mais pas de stabilité d’ici 2013.

Une situation qui pourrait inquiétée à court terme. En effet, Banco Santander est un sponsor majeur de la Formule 1; investissant 10 millions d’euros de moyenne par année pour apparaitre sur les circuits. Toutefois, c’est surtout le renouvellement annoncé en Février 2012, jusqu’en 2017 du sponsoring avec Ferrari (30 millions d’euros par années de 2013 à 2017) qui inquiète. Si la situation l’impose et en cas de dégradation de sa note par une autre agence de notation, il n’est pas impossible qu’une redéfinition du sponsoring de la banque envers Ferrari soit réduite ou annulée. Une situation qui a déjà existé. En 2003, l’équipe Williams – BMW renouvelle un juteux accords avec la société américaine HP pour 45 millions d’euros par année de 2006 à 2009. Pourtant l’accord a été annulé par le géant de l’informatique, qui a perdu beaucoup de sa valeur en bourse courant 2004. Mais, dans un autre cas de figure,  il n’est pas impossible qu’une réduction de 50% de la valeur du sponsoring soit une solution à court terme également.

 

Publié dans Marketing | Tagué , , | 5 commentaires