Archives du tag : Charles Pic

Liste salaires pilotes de Formule 1 2013

Tomorrownewsf1 publie ce mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2013, selon les chiffres évalues par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici), sorti le 25 avril. Après trois années de domination, Fernando Alonso doit partager son trône de pilote le plus payé du plateau avec Lewis Hamilton, qui en signant avec Mercedes AMG F1 a gonflé son salaire à 20 millions d’euros. Derrière ce duo, on retrouve le pilote McLaren Jenson Button et Sébastian Vettel qui arrive progressivement à obtenir un salaire au niveau de ses rivaux.

L’augmentation de salaire de Vettel marque désormais la fin de l’égalité de traitement avec son équipier Mark Webber chez Red Bull Racing. L’australien touche le même salaire que l’année dernière et se retrouve devancer au classement par Nico Rosberg, qui a parfaitement manœuvré pour obtenir une légère augmentation de salaire pour la première année de son nouveau contrat de trois ans avec Mercedes AMG F1. Felipe Massa a accepté une baisse de 40% de son salaire par rapport à l’an dernier et il est suivit par le pilote Lotus F1 Team, Kimi Raikkonen qui touche un salaire de 3 millions d’euros et un bonus par point inscrit estimé à 40.000 euros/point. Sergio Perez a signé un contrat qui permet à McLaren d’économiser beaucoup d’argent durant deux saisons (2013 et 2014), tandis que Romain Grojean, Nico Hulkenberg et Pastor Maldonado entrent dans la case des pilotes à 1 millions d’euros de salaire.

En 2013, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 4.8 millions d’euros, soit 540.000 euros de moins que l’an dernier. Ce qu’il y a d’intéressant est que seulement 12 pilotes gagnent 1 millions d’euros minium.

Les salaires du paddock de F1 en 2013

1- Lewis Hamilton (Mercedes) : 20 millions d’euros

2 – Fernando Alonso (Ferrari) : 20 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) : 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) : 12 millions d’euros

5 – Nico Rosberg (Mercedes) : 11 millions d’euros

6 – Mark Webber (Red Bull) : 10 millions d’euros

7 – Felipe Massa (Ferrari) : 6 millions d’euros

8 – Kimi Raikkonen (Lotus) : 3 millions d’euros

9 – Sergio Perez (Mclaren) : 1,5 millions d’euros

10 – Romain Grosjean (Lotus) : 1 million d’euros

11 – Pastor Maldonado (Williams) : 1 million d’euros

12 – Nico Hulkenberg (Sauber) : 1 million d’euros

13 – Valteri Bottas (Williams) : 600.000 euros

14 – Jules Bianchi (Marussia) : 500.000 euros

15 – Adrian Sutil (Force India) : 500.000 euros

16 – Paul di Resta (Force India) : 400.000 euros

17 – Jean Eric Vergne (Toro Rosso) : 400.000 euros

18 – Daniel Ricciardo (Toro Rosso) : 400.000 euros

19 – Estban Guitirez (Sauber) : 200.000 euros

20 – Charles Pic (Caterham) : 150.000 euros

21 – Guiedo van der Garde (Caterham) : 150.000 euros

22 – Max Chilton (Marussia) : 150.000 euros

Publié dans Listes, Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 4 commentaires

Du Storytelling au Storymaking

Cela respire le manque de sincérité. De plus en plus de pilote apportant un budget sont désignés par leurs équipes en manque de liquidité comme des vainqueurs de Grand Prix ou des champions du monde en puissance. Des identités bricolées, fragiles, qui sont destinées à être construite comme une proposition crédible à une solution. La dérive est telle que c’est le sponsor qui subit en dommage les effets de cette politique de communication. Le temps est donc de passer au Storymaking et d’assumer.

Prenons Pastor Maldonado. Pilote garantissant la présence du pétrolier vénézuélien, PDVSA à hauteur de 35 millions d’euros en 2013. Lors de la victoire du pilote, après le GP d’Espagne. La gêne était visible. Ce pilote est t’il du niveau d’un Nico Rosberg (lui aussi vainqueur peu de temps auparavant) ou alors un pilote apportant un budget comme tant d’autres avant lui ? En cela, le pétrolier nationale c’est contenté de relier la parole d’Hugo Chavez dans les médias, sans dire que sans elle, il ne serait même pas pilote de Formule 1. Voici désormais la nouvelle tendance du marketing et de la communication que doit épouser définitivement la Formule 1 : le principe de sortir du cadre d’annonceurs et raconter son histoire rêvée, mais de s’impliquer dans la création d’un parcours individuel ou d’entreprise. Ce n’est plus un sponsor, mais une pièce maitresse de la communication de la marque, destinée à influencer.

La transparence et le besoin d’authenticité poussent la narration vers une nouvelle identité de communication. Lewis Hamilton a été produit depuis le départ par McLaren, tout comme Sébastian Vettel est produit par Red Bull. Il est donc ridicule que Ferrari ce cache derrière Jules Bianchi, pour le faire venir en Formule 1, tout comme Renault doit revendiquer clairement être à la base de l’évolution nouvelle de Charles Pic en Formule 1.

Toutefois il y a un risque. La dernière décennie nous a démontré que le sponsoring personnel est désormais risqué pour le sport. Tiger Woods, Lance Armstrong voir Oscar Pistorius en sont les derniers exemples. Si un gros écart de conduite n’entrave pas l’image de la marque, elle formate le sportif encore plus vers un avatar de Michael Jordan ou David Beckham, par exemple. Un modèle sportif qui date de près de 30 ans maintenant. Nike a été le premier à faire l’histoire de Jordan. Le point de départ.

En Formule 1, il y a déjà eu deux exemples d’implication de marque dans la construction d’un projet. La première était Benetton. Le marchant de tricot, a été le premier à s’investir clairement dans un projet à son nom et d’assumer. Certes basée sur le rachat de Tolemann il est néanmoins un point de départ intéressant que Red Bull a repris aujourd’hui. L’autre étant le projet BAR. Né d’un rachat et de la construction d’un projet depuis l’origine. L’objectif était de faire la promotion active d’une marque (Lucky Strike), mais sans aller aussi loin que Benetton l’avait fait. Pedro Diniz avait Parmalat comme sponsor revendiqué durant sa carrière, sans cacher les faits. Bruno Senna, aujourd’hui ne cache pas non plus ses sponsors, comme son oncle le faisait également sur sa combinaison. En gros, ses exemples seront peut être à l’avenir une tendance de fond démontrant que les marques souhaitent s’investir différemment dans un sport.

Publié dans Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , , , , | 14 commentaires

Le temps de l’exposition médiatique en échange d’un deal

La Formule 1, depuis quelques années est entrée dans une logique de négociation de ses deals. Toujours plus astucieux, il permet surtout de transformer l’argent numéraire en valeur virtuelle. La tendance se confirme de plus en plus.

La pratique est connue, mais elle évolue. Mercedes-Benz propose un KERS gratuit à Force India, en échange de l’embauche de Paul di Resta. En 1987, Honda voulait imposer Nakajima à Williams pour 1988 contre une fourniture gratuite de ses moteurs turbo. Toutefois, lorsque Charles Pic signe avec Caterham F1 Team, son contrat de pilote titulaire, trois sociétés sont derrières le pilote français : Le Groupe Lagardère, le pétrolier Total et le constructeur Renault, pour un total de 8 millions d’euros. Si l’industriel français et le pétrolier tricolore assure au moins 5 millions d’euros en argent. Le solde est réglé grâce à une réduction de la facture du moteur Renault de 3 millions d’euros. C’est la stratégie de la marque au losange depuis 2011. En échange d’une réduction de 25% du prix de la facture moteur, en échange d’un emplacement marketing sur les voitures. Le constructeur français souhaitant maximiser sa présence en Formule 1, pour ne plus reproduire l’époque Williams –Benetton des années 90 (les études de marchés avaient alors indiqués que personne ne savait que Renault propulsait ces équipes championnes du monde à l’époque).

Octobre 2011, Force India annonce que le groupe d’investissement indien, Sahara Group va investir 80 millions d’euros contre 42,5% du capital. Toutefois, ce deal est similaire à ce qui avait été entrevue en 2005 entre Crédit Suisse et BMW lors du rachat de l’équipe Sauber. En effet, l’accord entre l’établissement helvétique et le constructeur bavarois indiquait une rétrocession durant trois ans (2006/2007/2008) des parts de Crédit Suisse en échange d’un espace d’une valeur de 20 millions de dollars sur la voiture. Gratuitement. L’accord Sahara Group semblerait être similaire, la société indienne investissant durant trois ans (2012/2013/2014) dans l’équipe en échange d’un sponsoring de 20 millions d’euros annuel.

N’oublions pas la proposition de l’équipe Williams F1, lors de ses négociations avec Kimi Raikkonen durant l’automne 2011. Un deal mélangeant un salaire fixe, des primes de résultats et une part du capital de l’équipe, cotée en bourse. Une rumeur, démentie ensuite, avait aussi indiqué que le champion du monde 2007 disposait de part dans l’équipe Lotus F1 Team.

Ces trois exemples ne sont pas uniques. Ferrari semble s’inspirer de Renault avec Jules Bianchi. La marque italienne serait prête à concéder une réduction de 4 millions d’euros sur la fourniture de son moteur V6 turbo en 2014, contre l’embauche de Français. La banque Falcon, sponsor de Toro Rosso disposerait d’un accord similaire à celui entre Sahara Group et Force India, afin d’entrer dans le capital de l’équipe italienne, propriété de Red Bull. Il est aussi indiqué que le jeune Chilton dispose d’un deal avec Marussia du même niveau.

Les équipes rivalisent d’astuces et de concessions pour obtenir des deals, permettant d’assurer leur avenir à long terme.

Publié dans Marketing, Note du Mardi | Tagué , , , | 1 commentaire

Liste des salaires pilotes 2012


Tous les Salaires des pilotes de F1 2012 par Sportune

Tomorrownewsf1.com  publie ce jeudi le classement des salaires des pilotes de F1 2012, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici),  sorti le 25 avril. Pour la troisième année consécutive, Fernando Alonsoserait le pilote avec la plus grosse rémunération du paddock. Chez Ferrari, ses émoluments annuels grimpe jusqu’à 30 millions d’euros. Derrière lui, on retrouve les pilotes McLaren, Lewis Hamilton et Jenson Button. Après un différentiel en faveur de Hamilton en 2010 et 2011, les deux champions du monde touchent désormais le même plantureux salaire en 2012.

Une égalité de traitement qui est aussi visible chez Red Bull Racing où Sebastian Vettel et Mark Webber se retrouvent à égalité à la 5e place, en compagnie également de Felipe Massa, deuxième pilote Ferrari et Nico Rosberg qui a obtenu une augmentation pour l’année 2012. Ces pilotes touchent environ 10 millions d’euros. Michael Schumacher est dans l’aspiration avec 8 millions d’euros. Il devance Kimi Raikkonen, qui est la surprise de ce classement. Le champion du monde 2007, réputé pour toucher des salaires très élevé, touche un smic en rapport au passé, mais avec un joli traitement sur ses résultats.

En 2012, le salaire moyen d’un pilote de F1 serait de 5.34 millions d’euros, soit 445.000 euros par mois. Il était de 377.000 euros l’an passé et fait mieux qu’en 2010 avec 413.000 euros. En 2012, plus que pour les autres années, les 5 meilleures équipes du plateau vampirisent les meilleurs salaires de la grille.

Les salaires du paddock de F1 2012

1 – Fernando Alonso (Ferrari) – 30 millions d’euros

2 – Lewis Hamilton (McLaren) – 16 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) – 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Mark Weber (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Felipe Massa (Ferrari) – 10 millions d’euros

– Nico Rosberg (Mercedes) – 10 millions d’euros

8 – Michael Schumacher (Mercedes) – 8 millions d’euros

9 – Kimi Raikkonen (Lotus) – 5 millions d’euros

10 – Heikki Kovalainen (Caterham) – 4 millions d’euros

11 – Timo Glock (Marussia) – 3 millions d’euros

12 – Kamui Kobayashi (Sauber) – 1 millions d’euros

– Romain Grosjean (Lotus) – 1 millions d’euros

14 – Nico Hulkenberg (Force India) – 0.5 millions d’euros

– Sergio Perez (Sauber) – 0.5 millions d’euros

– Vitaly Petrov (Caterham) – 0.5 millions d’euros

– Pedro de la Rosa (HRT) – 0.5 millions d’euros

18 – Jean Eric Vergne(Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Daniel Ricciardo (Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Pastor Maldonado (Williams) – 0.4 millions d’euros

21 – Bruno Senna (Williams) – 0.25 millions d’euros

– Nairan Karthikeyan (HRT) – 0.25 millions d’euros

23 – Paul di Resta (Force India) 0.2 millions d’euros

24 – Charles Pic (Marussia) – 0.15 millions d’euros

Publié dans Listes | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 15 commentaires