Edito F1 – L'écologie de marché, oui ou non ?
Soyez franc. Le KERS est t’il vraiment une bonne idée ? Dans le détail, ce n’est pas sûr. Comme vous, beaucoup d’observateurs ne retiendront que l’essentiel. Ils jugeront non pas pour ou contre les biens fait de ce système dans cette F1 que l’on tente de faire entrer dans le 21ème siècle à marche forcée.
Une F1 attachée à ses racines du moteur à explosion et qui fait du bruit chers à tous ses fans. Mais le vrai principe est de savoir la discipline reine pourra se séparer des pétroliers ou alors investir dans une technologie hybride ? Voilà ce qu’il s’agit en faite. Le débat serait plus clair si tous les acteurs de la F1 pouvaient exprimer leurs visions. Hors les pétroliers, nul de trace. Mais ceux qui s’emploient depuis des années à cultiver une haine de la F1 (sans jamais réussir à avoir de bons arguments autre que le bruit et la pollution) se contredisent en appelant à trouver un autre moyen de faire du sport mécanique. Sous le prétexte de l’écologie dont personne (et j’ai déjà participé à des conférences sur le sujet) n’est capable de définir une trace d’avenir. La doctrine écologique est simple : Et si le progrès était la capacité de vivre ensemble et d’organiser les ressources naturelles de son environnement ? Une doctrine qui oublie la tolérance, vertu de base de cette capacité de vivre ensemble, sèment la confusion, pour la plus grande joie des indécis d’ailleurs.
Il est exact que la F1 pollue, qu’elle est obligé à réformer son système et sa philosophie, mais ou son les idées ? Hormis interdire, diabolisé, quelles sont les solutions proposés ? Il n’y pas lieu de se glorifier du combat contre un GP de France en voie d’extinction, ni même d’organiser des comités de soutient alors une nos entreprises et nos PME sont en crise progressive. Le chômage partiel devenant une norme qui sera reconnu comme valeur travail, travailler moins pour couter moins. Mais il n’y a lieu non plus de dénigrer la Formule 1 et surtout pas les idées qui peuvent aller de l’avant. Mais dans ce sens, le KERS n’est pas une bonne idée, la Formule 1 à besoin d’une image forte en matière de marketing. Ce à quoi je pense qu’il est temps de passer au biocarburant dès 2010 ou 2011. Ce sera une valeur symbole, mais pour cela il faudra faire accepter l’idée de se séparer des pétroliers qui dépensent près de 500 millions de dollars par an dans la Formule 1. Mais essayons d’en tirer des leçons.