La réflexion de Karun Chandhock est certes amusante, mais à finalement du sens. « Que diriez-vous d’essayer mon programme de Bahreïn et de débuter directement par la qualification ? » Comme l’indique Franck Williams, il n’y a pas de recette miracle. Mais il y a des choses à faire.
Revenir au vieux système post 1994, était une bonne idée, mais l’espoir de course animée n’est qu’un rêve, en 1992 et 1993, les courses étaient du même niveau qu’a Bahreïn et même pire. Mais le tout était compensé par des pistes rythmés. Regardons le calendrier 1993 et observons les choses :
Sur 16 GP, sept avaient une moyenne au tour sur le GP autour et plus de 200 km/h, autre statistique intéressante, la moyenne sur toute la saison était de 192 km/h. En 2009 par exemple, sur 17 courses, 9 avaient une moyenne supérieure à 195 km/h et la moyenne de la saison était également de 195 km/h. Etonnant, alors à qui la faute ?
Sakir en configuration longue de 6,3km offrait une moyenne de 186 km/h, 15km/h de moins qu’en 2009. En 1993, la moyenne des circuits était de 4,7 km, en 2009, elle était de 5.3 km.
La faute au circuit trop long ? Peut être, même si ils sont rapide, ils rendent les courses ennuyeuse à cause d’un manque de dynamique. Sakir avec 2min pour un tour est trop lent et n’offre pas de possibilité de dépassement. Mais la Formule 1 n’a jamais vraiment été une formule de dépassement. La faute à une préparation minutieuse dès le Vendredi ou à l’usine.
La solution est peut être dans ce que raconte Chandhcok, faire uniquement une séance le matin du samedi d’une heure pour vérifier, et ensuite la qualification. Combien de fois a-t-on entendu l’année dernière que les équipes s’étaient trompées lors de leur simulation ? Et combien ont rectifié le tir dès le vendredi en essais libre ? La solution pour le spectacle est peut être là.
Avoir des pistes plus courte et limité la préparation des équipes, ceci est peut être deux pistes d’avenir.