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McLaren – Renault : la ronde en trois temps dans l’histoire

La troisième histoire sera la bonne. Actuellement motorisé par Renault, l’équipe McLaren aura toutefois attendu longuement une telle association. Après deux occasions manquées. La première en 1986 et la seconde en 1992.

Le solde de l’équipe Renault marSenna Monaco 1993qua un coup d’arrêt au programme F1 de la régie fin 1985. Elle motorisait bien la Data General Team Tyrrell, la John Player Special Team Lotus et l’équipe Ligier pour la saison 1986, toutefois les tarifs avaient évolués fortement d’une saison à l’autre. Passant de 1 million de dollars à 4 millions de dollars. Faute de budget, l’équipe technique de la marque au losange, menée par Bernard Dudot présente un bloc moteur innovant, dotée de rappel de soupape pneumatique. Mais au-delà de 1986, l’avenir était sombre pour la régie.

A Woking, le temps était à la réflexion. Si TAG était un solide partenaire, Porsche présente une facture moteur pour 1986 deux fois plus importante que prévu. Pourtant le moteur, développant une puissance de 850 cv était loin en termes de puissance des moteurs Honda et même du Renault propulsant Team Lotus. Ron Dennis, malgré la situation décida de faire une approche envers Renault.

Au cœur de l’été 1986, l’échange est riche avec Patrick Faure. Pour Renault une association avec McLaren s’est la possibilité via TAG d’avoir un partenaire destiné à financer son moteur et même un partenaire pour le prochain moteur atmosphérique qui devrait débuter en 1989. Les discussions sont rondement menées et Ron Dennis est en position de force. Un contrat exclusif de cinq ans, la supervision étroite du programme de développement, l’éventualité d’un moteur atmosphérique et le salaire d’Alain Prost payé par le constructeur français (6 millions de dollars à l’époque). Reste le problème du pétrolier.

McLaren avait un important contrat avec Shell, tandis que Renault est un associé de ELF depuis les débuts du projet F1 en 1975. Dennis informe Faure que ce sera une alliance McLaren/Renault/Shell ou rien. Les dirigeants de ELF protestent, l’ensemble sera arbitré par le PDG de la régie, Georges Besse.

Lors du Week-end du GP d’Autriche, mi-aout. Les discussions sont au point mort et tout s’accéléra. En coulisse pendant la même période, John Barnard, le concepteur et le directeur technique de McLaren annonce à Ron Dennis qui va quitter l’équipe pour rejoindre Ferrari. La visite médiatique de Barnard à Maranello 7 jours après le GP d’Autriche est une provocation. Il sera mis à pied immédiatement par McLaren. Trois jours après cette visite, George Besse tranche en interne : il arrête le programme F1, mais mandate Faure pour continuer les négociations avec McLaren en vue d’un projet de type Porsche pour 1987.  En Septembre, Ron Dennis se rend à Boulogne-Billancourt pour annoncer à Patrick Faure qu’il renouvelait son contrat avec Porsche pour 1987. Shell a accepté d’augmenter sa contribution pour financer l’ultime évolution du V6 Turbo allemand.

Deuxième acte. Depuis Août 1991, l‘époque à laquelle il a appris que Honda se retirerait de la Formule 1, Ron Dennis, a accompli un vaste tour d’horizon de la planète pour trouver un moteur susceptible et surtout digne de succéder au 12 cylindre japonais.

Sa prospection l’a menée chez Chrysler, Peugeot, Mercedes (Illmor) et même Isuzu. Mais invariablement toutes les directions le ramenaient dans la banlieue parisienne à Viry – Chatillon, là où les moteurs V10 Renault sont construits, exploités et développés, à raison de deux unités pour l’équipe Williams et deux unités pour l’équipe Ligier.

Seulement voilà : pour pénétrer dans l’enceinte de Viry, il y a une porte munie de 3 verrous : un contrat de partenariat moteur jusqu’à fin 1993 avec Williams, un autre partenariat avec l’équipe Ligier, lui aussi valable jusqu’en 1993 et enfin le partenariat historique entre le pétrolier ELF et Renault. Ron Dennis décide à ce moment précis d’attaquer au chalumeau le verrou le plus faible (Ligier) ou alors sauter par-dessus la porte en hélicoptère.

Depuis plusieurs mois. Guy Ligier à court d’intérêt pour la F1 moderne, fatigué d’avoir lutté des années à contre-courant sans pouvoir redresser la barre, malgré des gros moyens mis à sa disposition, l’équipe française en 1993 avait un budget de 280MF (55 millions de dollars), soit plus que Williams à l’époque.

Au terme des négociations usantes avec Prost, un autre repreneur s’est présenté : Cyril de Rouvre. La reprise puis la mise en liquidation de l’écurie AGS, dont il fut l’actionnaire majoritaire, a laissé de Rouvre sur un drame très triste (l’accident de Streiff), et un goût inassouvi de la Formule 1. Héritier, homme d’affaire engagé dans le cinéma et l’aéronautique héliportée, Cyril de Rouvre possède les capitaux nécessaires à la pise en mains de l’équipe Ligier.

L’idée d’une association de Rouvre/Ojjeh germa dans l’esprit de Dennis afin de prendre possession par TAG McLaren des actifs de Ligier, et surtout le moteur Renault.

A l’époque la régie Renault, pas encore privatisée et pas encore en fusion avec Volvo se retranche derrière ces 3 contrats verrous, mais dans le fond maintient une pression terrible sur cette affaire, et on comprend pourquoi : Equiper Mclaren et Williams en moteur, c’est verrouiller la F1 et les titres mondiaux qui s’y rapportent, c’est opposer Ayrton Senna, très motivé de rester en 1993 chez McLaren, à Alain Prost, comme au bon vieux temps. En fait c’est joué gagnant jusqu’en 1997 au moins.

L’offre de 13 millions de dollars (80 millions de Francs) est déposer par le groupe TAG McLaren sur le bureau de Magny-Cours de Guy Ligier. L’auvergnat ne dit pas non et réfléchit aussi de son côté.

La saison 92, avec le moteur V10 Renault, n’a pas été aussi bonne que prévue, d’autant plus que tout le monde revoyait déjà Ligier sur le devant de la scène, à l’époque comme en 1979. Et 1993 sera une inconnue. Il était clair que l’accord entre l’équipe française et le constructeur français avait une raison politique et que Renault imposera le rachat de Ligier d’une manière ou d’une autre. De toute manière si l’année 1993 est mauvaise pour Ligier, l’équipe perdra le V10 pour 1994, alors 93 ou 94 ?

Mieux vaut 93 et savez-vous pourquoi ?

Parce que le patron des Bleus peut assurer la pérennité de son équipe et de ses empois (120 personnes) à Magny Cours. Comment ? Simplement parce que dans le marché qui pourrait se conclure entre TAG et De Rouvre, Ligier obtient une contre-partie plus que séduisante.

Financière d’abord nous l’avons vu, Technologique ensuite : McLaren s’engage de fournir à Ligier sa boite de vitesse à sélection semi-automatique, sa suspension active, le système anti-patinage et l’aide en ingénierie. L’ensemble avec un contrat d’évolution et de développement technique à l’intervalle de 5 GP. Reliez tout cela avec un moteur Ford HB série 5 ou 6, avec la nouvelle électronique TAG et vous aurez des Ligier à la hauteur, sinon devant les Benetton Ford. Et Benetton à l’époque c’est des podiums régulièrement. C’est en tout cas beaucoup mieux que la 8ème place constructeurs en 1992.

Et encore une fois l’histoire s’est répétée pour Ron Dennis. L’accord ne sera jamais conclu. Car Williams était intervenue en proposant de lui céder des données techniques et une aide au niveau de l’ingénierie. Bref un alignement sur l’accord McLaren. Finalement, Ligier recevra seulement la boite de vitesse de l’équipe anglaise. A la condition que Ligier garde son moteur Renault pour 1993.

Enfin ELF est soulagé, car si le pétrolier français est lié à Renault, Mclaren est toujours lié à Shell et le spectre de 1986 était toujours présent. Encore une fois, l’investissement du pétrolier hollandais, estimé à 15 millions de dollars à l’époque, était trop important pour être balayé par Ron Dennis.

Mclaren en 1993 sera équipée d’un moteur Ford V8 HB série 5 et de toutes les dernières technologies, tandis que Ligier n’a pas réalisé de miracle pour finir à la 5ème place constructeur et être finalement vendu pour 10 millions de dollars (50 millions de F) à Flavio Briatore l’année d’après. Il faudra attendre 2018 pour entrevoir enfin une McLaren-Renault.

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Note du Mardi – Les pétroliers, comme le tabac il y a 20 ans

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgDepuis quelques temps, une tendance s’installe, une sorte d’inversement de paradigme pour la Formule 1. Les équipes sont à la chasse des pétroliers, comme elles le faisaient des manufacturiers de tabac il y a 25 ans.

Dans les années 90, une équipe qui n’avait pas sa marque de tabac sur sa voiture ne pouvait pas être considéré comme sérieuse dans le paddock. Souvent le monde du tabac déboursait des sommes importantes pour être visible. Camel chez Benetton être 1991 et 1993 déboursait 10 millions de dollars par an (16 millions d’euros aujourd’hui), puis a signé avec Japan Tobacco et Mild Seven pour 20 millions de dollars pour 1994 et jusqu’en 1997 (soit 30 millions d’euros environ) et dépassera les 30 millions de dollars à partir de 1998 et même 60 millions de dollars en 2005 et 2006 avec Renault F1 Team. De son côté Jordan avait obtenu le concours de Benson & Hedge pour 10 millions de dollars entre 1996 et 1997, avant de gonfler à 35 millions de dollars en 1998 à 2000 et même 50 millions de dollars entre 2001. British American Tobacco investit jusqu’à 90 millions de dollars par saison entre 2002 et 2006. Enfin, West avait signé un contrat de 40 millions de dollars par saison entre 1997 et 2001 et 50 millions entre 2002 à 2005 avec McLaren-Mercedes.

Parallèlement, l’investissement des pétroliers est resté plafonné à 30 millions de dollars dans les années 2000, après une lente augmentation, passant de 10 millions dans le milieu des années 90 à 20 millions avec Shell chez Ferrari en 1996.

L’argent du tabac permettait d’investir plus fortement dans la performance des voitures à l’époque.

L’inversement des rôles

Aujourd’hui le changement est visible. Petrobras, a retiré son sponsoring McLaren, car l’investissement consenti était de 30 millions d’euros par saison (comprenant le sponsoring pur et le budget recherche et développement). Petronas investit 56 millions d’euros par saison chez Mercedes AMG, tandis que Shell est toujours à 30 millions d’euros environ. Toutefois, dans le paddock, un pétrolier comme le polonais PKN Orlen, actuellement chez Williams, débourse 15 millions d’euros (selon les estimations du Business Book GP 2019). McLaren et Haas ont fait le déplacement à Varsovie pour établir une proposition sportive et économique. Aujourd’hui ne pas avoir son pétrolier en titre revient à la même situation que les teams n’ayant pas de marque de cigarette sur leur monoplace. Un manque de sérieux.

Proportionnellement, la recherche de partenaire commerciaux classique a fortement ralenti ces dernières années et les tarifs ne vont pas plus loin que ce qu’investissait les pétroliers dans les années 90. Une tendance qui montre que la Formule 1 vise désormais des partenaires pour améliorer sa performance et que seulement 1/3 des sponsors ont un objectif d’exposition commerciale.

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Business : Résultat boursiers de Santander, Renault, Daimler etc…

bourseUne série de bonne nouvelle aujourd’hui en Bourse ou les sociétés Renault, Daimler, Randstad, Santander, Exxon Mobil et Shell annoncent des bilans positifs

Renault

Le constructeur a publié un chiffre d’affaire trimestriel en ligne avec les attentes, (8,71 milliards d’euros (+7%),  mais ses annonces et perspectives sont ternes par rapport aux autres constructeurs automobiles. Le marché a donc sanctionné le manque de surprise des résultats.

Daimler

Pour la troisième fois de l’année, le groupe allemand a relevé sa prévision de bénéfices d’exploitation pour 2010, après que sa marque Mercedes-Benz lui a permit de dégager un profit supérieur aux attentes au troisième trimestre. 13,7 milliards d’euros de chiffre d’affaire et surtout, 2,4 milliards de bénéfices (grâce au forte vente des Classe S et E en Chine).

Exxon Mobil (sponsor McLaren)

Le premier pétrolier mondial a publié aujourd’hui un bénéfice trimestriel en hausse de 55% à 7,35 milliards de dollars.

Randstad (sponsor Williams)

N°2 mondial de l’Intérim a présenté des résultats supérieurs aux attentes des analystes avec un bénéfice de 153 millions d’euros (+64) pour le troisième trimestre.

Santander (Sponsor Ferrari)

L’établissement bancaire espagnol recule de 9,8% sur les neufs derniers mois et annonce que ses bénéfices pours 2010 seront inférieurs aux attentes. Soit actuellement 400 millions d’euros de moins que prévus.

Shell (Sponsor Ferrari)

Le pétrolier hollandais a bondi de 18% à 3,53 milliards de dollars pour son bénéfice net  au troisième trimestre.

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F1 Ecologie : Shell fournit du biocarburant à Ferrari

shell-logoShell a annoncé aujourd’hui qu’elle a mélangée un biocarburant avec le carburant fourni à la Scuderia Ferrari pour les trois dernières courses de la saison 2010.

Le Bioessence est un produit converti directement à partir de sucres végétaux dans l’usine Shell de Madison Wisconsin, USA.  Il est à noter que depuis le début de la saison, Shell propose un carburant sur base d’éthanol cellulosique (sur base de paille).

« Nous sommes ravis que le carburant que nous fournissons à la Scuderia Ferrari, cette saison, contient une seconde avancée de bio-composants », a déclaré le Dr Lisa Lilley, Shell Technology Manager pour Ferrari. « Cette annonce démontre clairement le leadership et l’engagement de Shell dans l’élaboration et l’utilisation durable des combustibles à faible carbone. Chez Shell, nous accélérons la recherche, et développement sur une démonstration de biocarburants avancés et nous nous sommes engagés à l’innovation technique par le biais de nos activités de sport automobile. « 

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Business : Ferrari – Shell : un contrat de 125M€

shell-logoIl y a quelques jours, Ferrari et le pétrolier Shell ont prolongé leur partenariat de cinq nouvelles années.

Prévus pour coïncider avec le 450ème Grand Prix de Formule 1 de la marque à la coquille jaune et rouge, ce nouveau partenariat technique et commercial porte sur une nouvelle période de 5 ans a compter de 2011 et jusqu’en 2015. La marque sera visible sur les voitures et sur les vêtements de l’équipe et pilote. Toutefois, l’accord est à la baisse.

Le précédent accord avait été le droit d’une bataille durant toute l’année 2005 entre Shell et Sinopec, le pétrolier chinois sponsor du GP de Chine à l’époque. La surenchère entre les deux rivaux avait permis à la Scuderia Ferrari d’obtenir un contrat de plus de 35 millions d’euros par an. Toutefois, le nouvel accord revient aux réalités du marché.

Le contrat porte sur un total de 125 millions d’euros sur 5 ans, soit 25 millions d’euros annuel.

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Business F1 – Effet papillon (semaine 21)

l’actualité des sponsors de la F1, coté économie :

Les profits de Vodafone (sponsor McLaren) ont chuté de près de 55% pour exercice 2008/2009. Le groupe britannique va accélérer la mise en œuvre de son plan de réduction de coût après la très forte augmentation de ses dépréciations.

Face à la chute des ventes mondiales d’ordinateurs, le fabricant chinois Lenovo (sponsor McLaren)  affiche une perte nette annuelle de 226,4 millions de dollars, beaucoup plus que prévu. Et l’exercice 2009-2010 s’annonce tout aussi difficile.

Les actionnaires du groupe pétrolier et gazier Shell, (sponsor Ferrari) réunis à La Haye et à Londres mardi 19 mai, ont rejeté les rémunérations des dirigeants du groupe jugées trop élevées,

Le groupe de banque et d’assurances néerlandais ING (sponsor Renault) a enregistré une perte nette de 793 millions d’euros au premier trimestre 2009, contre un bénéfice net de 1,54 milliard d’euros un an plus tôt.

La perte enregistrée par le constructeur japonais Nissan va impacter négativement à hauteur de 1,151 milliard d’euros le résultat net du groupe au losange.

BMW s’est dit prêt à renforcer sa coopération avec le groupe français PSA Peugeot-Citroën. Des précédentes informations de presse indiquaient que BMW s’intéresserait de très prêt à PSA.

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La fraude Madoff et les sponsors de la F1

La liste des banques touchées par la gigantesque fraude Madoff, portant sur quelques 50 milliards de dollars, s’allonge d’heure en heure, et s’étend à travers la planète.

La Banque Santander, deuxième banque européenne de par sa capitalisation, a annoncé dimanche soir que les clients de son fonds spéculatif Optimal, pouvaient perdre jusqu’à 2,3 milliards d’euros.

RBS (Royal Bank of Scotland) a indiqué pour sa part lundi matin qu’elle pourrait perdre jusqu’à 450 millions d’euros dans cette affaire.

Shell a annoncé hier avoir perdu 45 millions de dollars, sur son fonds de pension.

Il semble qu’ING et le Crédit Suisse ne sont pas touchés directement par la fraude.

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Alonso, Repsol en toile de fond économique

Le quotidien espagnol Expansion affirme que Total et Shell veulent acheter la part de 20% du pétrolier espagnol détenue par le groupe de BTP Sacyr Vallehermoso, et celle de 12,7% de la Caixa. Repsol vaut 25 milliards d’euros en Bourse.

La bataille débute entre les deux pétroliers. Selon le magazine économique, Total et Shell veulent acheter la part de 20,01% de Repsol détenue par le groupe de BTP espagnol Sacyr Vallehermoso, qui a reconnu le 12 septembre qu’il avait envisagé de s’en défaire. A cette part s’ajouteraient les 12,7% du pétrolier espagnol détenus par la caisse d’épargne La Caixa, ce qui entraînerait l’obligation pour l’éventuel acquéreur de lancer un offre publique d’achat (OPA). La législation espagnole impose à un acheteur dépassant le seuil des 30% du capital de lancer un OPA sur l’ensemble de la société, sauf à obtenir une dispense.

Mais le plus intéressant, n’est pas la concentration des pétroliers, mais les autres actionnaires : La banques Barclays, et les assureurs Axa et Mutua Madrilena (2% du capital). Une information intéressante confirmant la rumeur discrète, que Repsol serait intéressé par l’arrivée de Fernando Alonso chez Honda. Sachant que le double champion du monde a un contrat long terme avec l’assureur madrilène, cela explique bien des choses. L’année dernière encore Mutua était actionnaire de Banco Santander.

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