Archives de la catégorie : Analyse

Fernando Alonso, décryptage sur son avenir

Suite aux dernières rumeurs autour de Fernando Alonso, le temps d’une analyse s’impose pour chassé le brouillard ambiant.

Le pilote espagnol est en fin de contrat avec l’équipe Renault F1 Team. Celle-ci est actuellement en négociation pour une prolongation comme semble l’indiqué les responsables de la communication de l’équipe. La date butoir du renouvellement a été fixée au 30 septembre 2008.

La seule alternative, selon la presse espagnole, à ce renouvellement est Honda. Mais cette affaire ressemble de plus en plus à un coup de communication et une manœuvre politico-sportive pour ne pas renouveler Rubens Barrichello.

L’affaire BMW est complexe. Après les dernières informations et déclarations, il semble que Luis Garcia, l’agent du double champion du monde a utilisé l’équipe allemande pour faire pression sur Ferrari, afin d’obtenir gain de cause pour 2010. BMW est une alternative au refus de la Scuderia de réservé Alonso en 2009 pour 2010, à la manière d’un Kimi Raikkonen par le passé.

Car l’idée Ferrari est toujours l’objectif majeur, mais comme toujours, l’équipe Italienne est lente dans ces décisions. La date de l’expiration du protocole d’accord avec BMW expirant le 14 Septembre, même si la date du 20 Septembre semble être plus logique dans le timing, laisse le temps de signer une nouvelle lettre d’intention, afin de renouveler l’accord signé présentement avant Monaco, soit il y a 4 mois environs.

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Pilote F1 – une question d’image

L’image d’une personne ou d’un pilote est la première chose qui attire un fan de F1 plus vers un tel ou un tel. Mais quelle est l’image de Kimi Raikkonen et Fernando Alonso ?

En fait nous n’avons pas une seule image, nous en avons cinq, plus ou moins proche l’une de l’autre : l’image de soi, celle que l’on croit donner, celle qu’on voudrait donner, celle que l’on donne et enfin l’image que l’ont est réellement.

Prenons le cas de Fernando Alonso : L’image qu’il a de lui est celle d’un pilote puissant, influent et le meilleur du monde avec ces deux titres. L’image qu’il donne est celle que l’ont voit dans la presse, c’est-à-dire un pilote insupportable, ingérable ou une « pleureuse » diront certains d’entre vous. L’image qu’il voudrait donner et tout simplement celle d’un pilote convoité et mettant la pression sur son employeur pour motiver, mais c’est aussi l’image qu’il croit donner. Mais l’image que l’on a réellement de lui diverge pour chacun d’entre nous. Mais l’on peut simplement dire qu’il est double champion du monde.

Pour Kimi Raikkonen, c’est similaire, ce pilote a l’image d’un homme de glace que rien ne touche, faisant ce qu’il souhaite, ne voulant pas les contraintes du système. Mais l’image qu’il donne est un pilote à géométrie variable, voulant profiter du système mais ne voulant pas donner en retour etc. etc…

On peut manipuler son image, la maitriser aussi, mais souvent elle nous échappe pour diverse raison, par un détail.

L’image est une notion virtuelle, elle peut en changer d’un jour sur l’autre, et ne représente rien de concret. Mais cette perception est devenue l’outil majeur des individus pour juger un pilote ou qui donc que ce soit dans le monde. Et vous c’est quoi votre image ?

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Affaire Mosley et mode People, c’est NON

Avez-vous suivi l’affaire Mosley ? Moi, non je m’en fiche. Je m’en fiche à partir du moment où le président de la FIA est resté président de la FIA en Juin dernier.

Les procès, les appels et autre scoubidou de sensation n’est pas ma tasse de thé. Max Mosley a prouvé qu’il avait fait évoluer la FIA, comme le CIO (Comité International Olympique). Ceux qui connaissent l’histoire du système CIO auront compris l’allusion. Pour les autres, je dirais simplement que la FIA est devenu comme l’Eurovision pour les votes…

Idem pour la nouvelle carrière de Lewis Hamilton dans les tabloïds. Bernie Ecclestone approuve. J’accepte l’idée de sortir la F1 de sa spécialité et doit toucher la masse. Mais un site de Formule 1 ne doit pas vous parlez de la dernière petite copine du pilote anglais.

Le monde de l’information change, il y a ceux qui cherche à trouver des informations, les expliquent (comme l’affaire entre Alonso et Santander par exemple), car les internautes ont besoins d’explications. Et il y a les autres, les journalistes légers, peoples, qui donnent l’information mais ne l’expliquent pas. C’est d’ailleurs souvent le cas des rumeurs.

Je suis donc contre cette peopolisation sur les sites de Formule 1, cela ne m’intéresse pas. Donc vous ne lirez jamais que Lewis a couché avec Rhianna ou avec Miss Monde, ici (car j’ai eu des recherches en ce sens). Je préfère expliquer et donner mon point de vue, voir donner des informations que j’obtiens. Nous sommes en Juillet, les transferts et autre rumeurs de transferts surgissent. Le jeu d’échec débute.

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L’avenir des sites de F1 sera-t-il social ?

A l’heure ou le monde de l’internet change, les sites d’informations évoluent vers un aspect social évident.

Toutefois, les forums de tous les sites de F1 sont déjà des réseaux sociaux où l’on échange et participe. De plus les dernières évolutions permettent d’avoir des amis, comme sur un réseau social. Toutefois, il apparait que l’avenir des forums est en jeu. Les dérives du net provoquant une surcharge trop importante.

En effet, tous ses forums sont gérés par des administrateurs qui doivent faire face à des demandes d’améliorations régulières et couteuses en temps. Temps que les webmasters ne peuvent pas utiliser pour améliorer leur propre site. De plus les modérateurs, doivent, eux, faire face à des comportements de plus en plus provocateurs, d’individu masqué sous un pseudo, et une génération qui ne sait écrire qu’en langage SMS ou doté d’une mauvaise fois sans limite. Bref les forums de F1 sont devenus des lieux anti sociaux. Même certains blogs, qui pensent être un forum de discussion ne sont en faite que l’illusion d’un rapport social virtuel. Avoir des commentaires signifient la vie dans le langage Web, mais ne pas en avoir ne signifie pas que vous êtes mort. Observez vos statistiques.

L’évolution sera donc tendue vers le réseau social au détriment des forums d’ici quelques années. Par contre dans quelle direction tendra cette évolution ? Je dispose de ma petite idée que je réserverais à FanaticF1.com, et me sachant lu par une génération de copieur sans limite multicolore, je ne dirais donc rien.

Toutefois, l’avenir des sites de F1 sera participatif, les internautes souhaitant, plus que lire une information et la diffusée dans leur forum (quand ils le peuvent évidement), nous sommes dans une nouvelle ère, le fameux Web 2.0.

Reste à savoir si les webmasters vont oser abandonner leurs forums ; solution simpliste, fiable et peu onéreuse en temps de conception. Mais couteuse en temps de modération. Après la lecture de mon billet, ils diront non, car je n’apporte aucune solution. Mais, comme je l’ai dis plus haut, les idées tout le monde doit en avoir et pas attendre qu’un site le fasse pour le copier.

Innover c’est la base de la compétitivité.

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Pourquoi le GP d’Australie est menacé ?

Bernie Ecclestone menace d’annuler le GP d’Australie, mais reste ouvert aux propositions d’avenir.

Depuis 1996, et après une guerre qui aura durée trois années, Melbourne organise le Grand Prix de Formule 1 d’Australie. Son rival de l’époque, Sydney, lui, se tournera vers l’organisation des J.O de 2000. Jusqu’à présent tout allait bien entre Melbourne et Bernie Ecclestone.

Pourtant la semaine dernière, Bernie Ecclestone, menace pour la première fois d’annuler l’événement Australien. Qui observe la menace comme un coup de semonce.

Il faut savoir que le GP d’Australie est stratégique politiquement parlant. Car Ron Walker, le président de l’Australian Grand Prix Corporation (AGPC) est l’un des plus proches alliés du GP d’Angleterre, qui se déroule à Silverstone et auquel, Ecclestone est aussi entré en croisade depuis plusieurs années maintenant.
En sommes, Ecclestone se lave les mains en sachant que son nouvel ex amis Walker a des problèmes financiers avec le circuit de Melbourne et il accuse des pertes importantes tout les ans, qui sont pour le moment comblé par l’Etat de Victoria, mais le contexte politique dans cet Etat change aussi.

L’AGPC a accusé une perte net de 20 millions d’euros pour l’exercice du GP 2007. Les pouvoirs publics veulent trouver une solution, mais la pression écologique empêche beaucoup d’action. Mais d’autre part, la Formule 1 rapporte 80 millions d’euros à la ville de Melbourne, Le dilemme est important.

Il est aussi de notoriété publique que Melbourne paye des frais relativement disproportionné depuis certaines années à Bernie Ecclestone. Sous le prétexte d’une loi anti tabac anticipée, Melbourne paye un surcoût compensatoire de 20 millions d’euros, bref le GP de Melbourne coûte près de 40 millions d’euros par an. Il faut donc trouver une solution pour l’avenir du Grand Prix.

Tout en discutant avec Sydney, Ecclestone propose une course de nuit, sur le modèle de Singapour, qui se vendrait mieux en Europe. Mais là, c’est la politique qui s’en mêle. Tim Holding, ministre du tourisme de l’Etat de Victoria est contre.

Sous la pression, Bernie Ecclestone souhaitait qu’en provocant le gouvernement de Victoria, cela aurait des conséquences sur l’AGPC. Manœuvre perdu et confirmé par Holding : « c’est purement et simplement faux », mais, « Nous ne voulons pas perdre le Grand Prix, mais nous souhaitons également que le prix à payés soit honnête. Il est nécessaire de trouver un compromis. »

Première étape, retarder d’1h30 le départ de la course de 2008.

Deuxième étape, l’après 2010, ou l’on peut penser que Bernie Ecclestone, avec l’atout Sydney dans sa poche, augmente l’allocation de Melbourne encore plus fortement.

Le bras de fer a débuté par la déclaration de Bernie Ecclestone, reste à savoir si il aura, comme d’habitude, raison sur la logique. Après tout, Melbourne coûte de plus en plus chère et l’Etat de Victoria pourrait se lasser des manœuvres de l’argentier de la Formule 1.

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Le prestige de la puissance régional Indienne

L’Inde souhaite un Grand Prix pour 2010. Une tache immense mais qui pourrait être réalisée.

« L’Inde est un pays qui se développent le plus rapidement, comme la Chine, » a déclaré Bernie Ecclestone. Et il n’est pas le seul à le penser. Avec une population de 1,1 milliards d’habitants, dont presque la moitié a moins de 20 ans, le pays prépare son avenir.

Plus que la Chine, beaucoup d’économistes estiment que l’Inde et son marché, bénéficieront de la prochaine grande vague d’investissement et de coopération à l’échelle mondial. Par anticipation, Bernie Ecclestone installe donc ce pays, comme il l’avait fait avec la Chine avant le boom.

L’Inde depuis son indépendance en 1947 a presque toujours été un marché fermé. Mais depuis les années 80, les coopérations entre groupes Indiens et occidentaux voir nippons commencent à définir le pays que l’on découvre actuellement. Mais depuis les années 2000, le marché est ouvert vers le monde et l’image de l’Inde change.

Au cours de l’année 2010, La Formule 1 débarquera donc en Inde. Toutefois que ce fût dur. L’Inde étant un Etat bureaucratique, comme l’a été longtemps son ancienne puissante coloniale l’Angleterre. Et la lenteur a toujours été une constante dans ce pays. Imaginer par exemple, qu’un programme militaire d’avion de chasse entrepris en 1986 n’est toujours pas achevé en 2008, non pas par manque d’argent, mais juste par lenteur naturelle.

Bernie Ecclestone, pour contourner la bureaucratie indienne c’est associé avec des industriels et surtout des méthodes américaines de pression, qui dans ce type de pays ne fonctionne pas, mais l’esprit rationnel de l’argentier de la Formule 1 à fait pencher la balance simplement en utilisant la menace et l’ultimatum. « Si vous voulez un GP en 2010, vous avez jusqu’à tel date pour me répondre avec un acompte, sinon c’est fichu jusqu’en 2015 minimum et pour vous ce sera trop tard. »

Pour l’instant on parle beaucoup d’une piste à New Delhi, la capitale. Ce serait un circuit en ville. L’idée de cette ville est logique car elle possède un aéroport à moderniser, de nombreux hôtels d’affaires et de nombreuses voies d’accès en cours de construction. Mais on parle aussi d’un circuit plus classique dans une province.

Premier feu rouge : les coûts. Car si l’Inde choisis de faire une piste dans une province, on peut estimer le coût à 250 millions de dollars, comme cela avait été le cas pour la Chine qui a tout construit autour de la piste de Shanghaï.

Autre souci, on calcule à New Delhi, que 10.000 emplois directs et indirects seront crées pour la construction de la piste. Un projet gigantesque.

Ce gigantisme, inquiète et reste au cœur du problème, car l’Inde pourrait souhaiter avoir un plus gros projet que la Chine. Prestige de future super puissance régional oblige…

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Fernando Alonso, les trois scénarios pour l’avenir

L’avenir de Fernando Alonso suppose beaucoup de spéculation depuis plusieurs semaines. Pourtant après lecture et réflexion des éditorialistes européens trois tendances se profile sur l’avenir du pilote Espagnol.

Ron Dennis est un vieux baroudeur de la Formule 1 et retrouve avec Alonso l’histoire douloureuse de l’époque Prost/Senna, aspect financier compris. En effet, par expérience avec Ayrton Senna, l’anglais n’a pas envie de laisser partir Fernando Alonso dans une équipe ennemie sans toucher une grosse somme d’argent. Mais une équipe amie ?
Hier Franck Williams a annoncé qu’il avait mis le nom de Fernando Alonso sur sa short list. Par le passé beaucoup de manager, dont Jean Todt à ses débuts avec Peugeot et Ferrari, lorsqu’ils font une short list mettent des noms prestigieux. Mais Franck Williams n’est pas homme à utiliser se subterfuge médiatique et les médias anglais se posent des questions.

En effet on peut presque penser que Fernando Alonso pourrait réaliser une saison 2008 chez Williams, payé par Toyota 40 millions de dollars, ce qui économiserait à Mclaren les 30 millions de dollars de salaire que l’équipe de Woking devra de toute manière à Alonso si il quitte l’équipe. Hier encore Jarno Trulli a annoncé que Toyota devrait tout faire pour séduire le double champion du monde.

Mais cette tendance pourrait avoir un obstacle de poids : Renault. En effet Ron Dennis se rend compte aussi que Flavio Briatore s’active depuis plusieurs semaines sur le cas de Alonso. Mais Dennis sait aussi une chose : Briatore a actuellement 3 pilotes sous contrat. Heikki Kovalainen, Giancarlo Fisichella et Nelson Piquet Jr et le manager anglais calcule.
Piquet Jr a un contrat ferme avec Briatore avec la promesse d’être titulaire en 2008, si ce n’est pas le cas, un dédommagement de quelques millions de dollars sera payé par le manager Italien. Et l’on peu penser que Fernando Alonso ne voudra pas du jeune pilote brésilien à ses cotés, pour ne pas reproduire l’expérience Hamilton, tout comme Heikki Kovalainen, qui semble embarrasser par ses performances, mais qui semble être une monnaie d’échange prévisible entre Mclaren et Renault. Reste donc Fisichella, l’éternel, et que Alonso aime bien.

Briatore coté financier a presque bouclé son tour de table financier pour racheter le contrat de Fernando Alonso estimé à 60 millions de dollars. Nous savons que le contrat de deux ans proposé par Renault au pilote ibérique a une valeur de 70 millions de dollars et qu’il sera payé par Telefonica intégralement. Ce qui signifie, comme l’a fait Button avant lui, que Alonso va sacrifié son premier salaire de 35 millions de dollars en 2008.

Ajouter les 10 millions de dollars de rallonge que pourrait accorder ING, le sponsor principal, et la valeur du contrat de Heikki Kovalainen de 5 millions de dollars et nous arrivons à un total de 50 millions de dollars. Reste encore 10 à trouver.
Et voyant le refus du constructeur Renault de mettre la main à la poche, Flavio Briatore, d’après le site Affari Italiani, se serait tourné vers…Ferrari.

En effet, on a vu Luca di Montezemolo en visite chez Phillip Morris il y a quelques semaines et le rapprochement durant l’affaire d’espionnage entre Ferrari et Renault avait quelque chose de louche pour ne pas caché quelque chose d’autre. En faite il est fort probable que Ferrari paye pour une durée de deux ans, Renault et Fernando Alonso afin que celui-ci en 2010 prenne la place de Kimi Raikkonen ou même de Felipe Massa.

Enfin l’affaire BMW a été très brève mais fait surtout penser à l’affaire Renault-Raikkonen l’année dernière. Peu d’informations ont filtrés suite au démenti du constructeur bavarois, mais une lettre d’intention a pu être signé pour 2009, au cas ou Mclaren impose à son pilote une année sabbatique. Une réservation pour ainsi dire.

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Fernando Alonso, et si un accord Toyota/Williams était possible ?

« Fernando Alonso détient la clé des transferts 2008 », indique Enrico Zanarini l’agent de Giancarlo Fisichella. Il semble de plus en plus évident que c’est bien le double champion du monde qui reste l’attraction du marché des transferts.

En effet Mclaren Mercedes n’a toujours pas décidé d’officialiser la présence du pilote en 2008, et le fera que sous certaines conditions qui sont actuellement en court de négociation entre l’équipe de Woking et les représentants du pilote.

Les rumeurs récentes ne servent qu’à une seule chose : obtenir ce que l’on souhaite de l’autre. C’est-à-dire obtenir un statut reconnu et surtout, pour le cas de Mclaren, une meilleure reconnaissance. Mais quand on regarde de plus près, les récentes rumeurs ont sûrement été analysées par l’agent de Fernando Alonso. Sachez que lorsqu’un team manager annonce son intérêt envers un pilote, il y a 9 chances sur 10 que des discussions se réalisent dans le mois qui suit. Et l’affaire Toyota reste un élément jusqu’à présent peu reconnu, mais un montage n’est pas impossible.

L’hypothèse Ferrari est quasi impossible et ne permettra pas à Alonso d’être reconnu en champion du monde. Renault semble plus une envie de Flavio Briatore que celle d’une entreprise qui souhaite aller de l’avant. BMW pourrait être une option sérieuse pour l’avenir, Red Bull ne fera rien tant qu’elle sera équipée en moteur Renault ou alors seulement pour aider le constructeur français, comme cela a semblé être le cas récemment. Reste donc le cas Toyota.

Toyota aurait proposé 30 millions d’euros à Fernando Alonso pour venir courir en 2008 dans son équipe. Mais beaucoup d’éléments sembles intéressants pour le constructeur nippon.

D’abord le fait que son investissement en F1 n’est pas rentable et qu’il a conscience que l’argent n’attire pas tout, et que les pilotes recherchent surtout une machine compétitive. Ce qui n’est pas le cas depuis plusieurs saisons de Toyota F1. Ensuite, le board de Tokyo a donné lors du début de l’aventure F1 en 2000/2001 un délais de 10 ans pour réussir à gagner une course voir remporter le titre. Ce délai se terminera en 2010 avec un triste bilan vraisemblablement. Enfin Ron Dennis, si il souhaite céder Alonso, essayera de récupérer le maximum d’argent dans la cession du contrat de son pilote. Car il est évident que Mclaren n’a pas envie de renforcer une équipe ennemie sans avoir une compensation financière importante. Mais une équipe amie ?

Franck Williams dans la discrétion, n’a-t-il bizarrement pas annoncé que son équipe garderait Nico Rosberg et que le second pilote n’a pas été encore défini ? Et si justement la solution de Toyota pour attirer Alonso n’était t’elle pas l’équipe Williams ?

Williams est l’équipe qui attire le plus de rumeur récemment, mais surtout pour des pilotes de seconds couteaux, mais ici on parle de Fernando Alonso. Ron Dennis et Franck Williams sont amis depuis très longtemps et il ne serait pas impossible qu’un accord secret soit conclu, même oral, entre les deux hommes pour le cas Alonso.

En effet, depuis quelques saisons, l’équipe Williams est redevenu indépendante et commence à redevenir compétitive. L’année dernière Mclaren voulait aider l’équipe de Grove en rachetant à prix d’or le contrat de Nico Rosberg, une jolie aide financière. Et depuis toujours des accords secrets ont été conclus entre les deux équipes.

Williams souhaite revenir sur le devant de la scène avec un constructeur, et un tel accord démontrerait que l’équipe est encore séduisante et surtout fera réagir Toyota qui décidera de finir de financer son équipe première et concentrer ses ressources vers l’équipe de Sir Franck Williams, qui depuis le début espérait ce type d’accord avec le constructeur japonais.

Pour conclure, un transfert de Alonso chez Williams ne sera pas financièrement très coûteuse, car Ron Dennis pourrait diviser par deux, voir trois, le prix de vente du contrat. Car pour lui, une équipe Williams forte à l’avenir, est un allié important face à Ferrari.

Alors imaginons que Toyota reste en F1 comme constructeur jusqu’au contrat de Jarno Trulli, c’est-à-dire 2009, que Adrian Sutil signe un contrat dés 2007. Que Nico Rosberg reste jusqu’an 2008 chez Williams et que Fernando Alonso signe un contrat de 3 ans avec Williams Toyota. Jusqu’en 2010 et payé par Toyota…

Pure fiction, mais sûrement pas si loin de la réalité en faite…à suivre…

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Felipe Massa vs Fernando Alonso : le malaise Ferrari

Alonso chez Ferrari, Massa en discussion chez Toyota, voici les titres que la plupart des sites Internet hier ont publiés. Est-ce la vérité ? Une chose est toutefois troublante, chez Ferrari seul Jean Todt ne souhaite pas Fernando Alonso.

En faite chez Ferrari, il y a deux personnes qui décident et qui rivalisent depuis plusieurs années : Jean Todt et Luca di Montezemolo.
Déjà par le passé, les deux hommes n’ont été que rarement d’accord avec la politique pilote. L’italien pensant que les succès de Schumacher étaient bons pour Ferrari, mais peu intéressant pour l’image de Ferrari envers les fans de Formule 1. L’idée de le remplacer par un duo fort était dans sa tête.

Dés l’arrivé de Jean Todt avec le dossier Ayrton Senna, la brouille était déjà présente. Au départ l’Italien pensait que son nouveau manager avait raison et l’arrivé de Schumacher en 1996 lui a donné raison, mais avec les années le systèmes Todt n’était qu’une copie avec plus d’argent du système Benetton et en 2005, lorsque les deux hommes ont cherché a remplacé Rubens Barrichello, Montezemolo voulait Jenson Button, Jean Todt voulait que Barrichello reste une année de plus.

Finalement Felipe Massa, est un choix par défaut, car aucun pilote, jeune ou expérimenté, approché par Ferrari en 2005 ne voulait être l’équipier de Michael Schumacher, Luca di Montezemolo l’avait compris et c’est pour cela qu’il a rapidement signé durant l’été 2005 une lettre d’intention avec Kimi Raikkonen. Mais encore une fois, cette affaire c’est déroulée dans le dos de Jean Todt qui lui négociait avec Michael Schumacher pour prolonger de deux années encore. Bref lorsque Luca di Montezemolo annonce en début de saison 2006 que son duo idéal serait Michael Schumacher et Kimi Raikkonen dans la Ferrari, les fans sont heureux, et les autres analyses tout de suite une solution neutre.

Finalement c’est Massa qui sera officialisé pour 2007 chez Ferrari, mais au prix de manœuvre précise. En effet, dés l’Espagne 2006, Massa était en contact avec l’équipe BMW-Sauber pour remplacer Jacques Villeneuve en 2007.

En faite on comprend bien que Jean Todt est sous tension depuis quelques saisons. D’abord avec Luca di Montezemolo et avec son propre fils Nicolas, l’agent de Felipe Massa.

L’avenir ? Et bien l’Italien veut Alonso, coûte que coûte et il en a les moyens, car il était récemment aux Etats-Unis chez Phillip Morris afin de négocier une augmentation de budget pour racheter le contrat de Fernando Alonso. On parle d’un contrat de trois ans de 120 millions de dollars, soit 40 millions de dollars annuel.

Concernant Felipe Massa, étant en discussion pour doublé son salaire, passant de 10 à 20 millions de dollars pour 2008, et voyant que Ferrari et surtout Jean Todt prendre beaucoup de temps à se décider. Il n’est pas impossible qu’effectivement des discussions soit en cours avec Toyota, qui avait déjà proposé 40 millions de dollars pour Alonso. Pour l’équipe japonaise, un Felipe Massa à $20m sera toujours plus efficace qu’un Ralf Schumacher au même prix. une manoeuvre de pression supplémentaire.

Bref tout ceci est un méli mélo à l’Italienne et démontre surtout un malaise chez Ferrari qui gagne le titre de champion du monde des constructeurs 2007 sur tapis vert, mais qui sur la piste depuis 2005 avait plus de mal. Ron Dennis l’a compris, et il ne serait pas impossible qu’il cède Alonso à Ferrari pour une sommes record, car l’Espagnol pourrait faire exploser l’équipe italienne et surtout Jean Todt. Une sorte de revanche pour l’anglais.

Nota : J’aimerais simplement avoir une pensée envers Méline, une jeune femme de 23 ans que j’ai connu par le bais de mon amie Lisa. Méline nous a quitté des suites d’une longue maladie le week-end dernier. Tous mes sentiments de condoléance vont à Martine et Lisa sa vraie famille.

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Toyota et la F1 : La fin d’une histoire ?

« Vijay Mallya voulait venir en Formule 1 et je l’ai mis en contact avec Toyota. Finalement je l’ai soutenu dans son rachat de Spyker. » Voici ce qu’a indiqué hier Bernie Ecclestone à la presse anglaise.

Cette annonce reste une révélation de l’argentier, car Toyota fournie déjà ses moteurs à Williams jusqu’en 2009 et qu’elle dispose d’une équipe première très riche. Mais souvenez vous, lorsque l’équipe Williams a défini son accord avec le premier constructeur mondial, beaucoup de magazines et journaux anglais et continentaux imaginaient que Williams allait récupérer Toyota à terme. Alors imaginons que Bernie Ecclestone ne parle pas pour ne rien dire et concentrons nous sur le fait que Toyota concentre ses efforts en Formule 1 avec l’équipe Williams à partir de 2010.

Après 5 années de présence, sans grande réussite, le constructeur Japonais devrait officialisé l’abandon de son programme 100% d’ici la fin de l’année si les résultats sont aussi désastreux qu’actuellement, et il sera tant de tirer un trait sur le projet de Toyota qui coûte des millions d’euros sans aucun résultat probant hormis une 4ème place au championnat en 2005.

Mais quid du nouveau projet …

Au niveau purement financier, il est certain que Williams et Toyota ne boxent pas dans la même catégorie, en 2007 les budget des deux équipes dont respectivement de presque 200 millions pour Grove et presque 400 pour Cologne, et le Board Nippon demande des explications sérieuse sur le manque de compétitivité de son équipe de F1 par rapport à sa partenaire anglaise, certes prestigieuses mais théoriquement d’un autre rang. Actuellement Williams ne paye que 10 millions de dollars ses moteurs, et fournie les boites de vitesse dernière génération à l’équipe Toyota. Un échange technologique salutaire pour l’équipe Japonaise en retard dans ce domaine. De plus le contrat de l’équipe Toyota avec Williams est d’une durée de trois années, soit jusqu’en 2009. Tout comme le contrat de Jarno Trulli…

Les Japonais assez discret depuis leur arrivé en F1, ne communique pas sur leur avenir et on ne sait pas encore si en 2010 la fourniture moteur à Williams s’accompagnera de cash à la manière de Mercedes ou alors juste de fourniture à la manière d’un Renault il y a 10 ans.

Pas d’informations non plus sur le devenir des dirigeants actuels de Toyota, Tsumamu Tomita est transféré à la direction du circuit de Fuji, qui accueillera la 16ème manche du championnat du monde 2007, Pascal Vasselon n’a pas l’étoffe d’un directeur technique et l’équipe n’en cherche pas. De plus le remplaçant de Tsumamu Tomita, Tadashi Tamashina est considéré comme un gestionnaire ce qui n’est jamais une bonne nouvelle pour une équipe

Il est donc encore trop tôt pour spéculer sur le futur sportif de Toyota en F1, mais l’équipe occupe après 14 courses là 6ème place, certes derrière Williams qui est 4ème, mais avec 16 points d’avance sur son fournisseur.

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