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Le cheval Cabré à deux têtes, Montezemolo et Todt, partie 2

Mais l’accident de Silverstone 1999, va bouleverser l’équipe et faire débuté les tensions naissantes entre Montezemolo et Todt.
A Silverstone le team manager français n’attend pas la fin de course pour voir Irvine sur le podium, il est déjà à l’hôpital au chevet de Schumacher.
Après l’accident, suivra une période de doute pour l’équipe rouge, qui commencera à énerver Montezemolo.
Alors que Irvine gagne le Grand prix d’Allemagne, l’équipe semble ne plus être avec lui. Mais à partir de cette course un bras de fer s’organise.
Le patron de Ferrari, veux que Michael Schumacher revienne en course avant la fin de l’année pour aider Eddie Irvine et Ferrari à se battre pour le titre. Tandis que Jean Todt répond que la saison est fichue et qu’il faut attendre 2000.
Pris dans l’étau, Irvine sonde le manager français pour une prolongation de contrat. A demi lèvre on lui propose 8 millions de dollars pour 2000, mais pas dans les conditions qu’il demande, c’est-à-dire ne plus être 2ème pilote Ferrari. Irvine sens qu’il n’est plus désiré par Ferrari. Et cherchera ailleurs.
De son coté Montezemolo négocie avec Mika Hakkinen pour qu’il soit l’équipier de Schumacher en 2000.

L’italien pense que Schumacher ne retrouvera plus sa forme, pensant à l’accident de Lauda en 1976 qui a modifier l’autrichien et à l’époque Ferrari avait embauché Carlos Reutemann comme premier pilote 1977, ne prévenant pas Lauda, et le fait de négocier avec Hakkinen qui accepte la confrontation avec Schumacher le conforte dans son idée.
On propose 20 millions de dollars à Hakkinen, sous les mêmes conditions que Schumacher. Mais l’affaire sera rapidement oubliée. Jean Todt ayant renouvelé d’une année le contrat du pilote allemand qui précise qu’il veut un droit de regard sur le deuxième pilote.

Montezemolo sert les dents mais les murs ont tremblé du coté de Maranello. L’équipier de Schumacher en 2000 sera finalement Barrichello.
Mais le patron italien après le titre 2000 acquis s’excusera après de Todt, mais continuera à semer des mines anti personnels ici et là.
EN 2001, Barrichello n’est plus jugé au niveau de l’équipe et l’on propose un contrat à David Coulthard de 8 millions de dollars pour 2002 et 2003. Finalement Todt et Schumacher riposte en prolongeant le brésilien d’une année pour 6 millions de dollars.

Enfin l’affaire Alonso qui se terminera aussi par une prolongation du contrat de Barrrichello de deux ans.
Mais en 2005, la donne change. L’équipe n’est plus au niveau de Mclaren et Renault et surtout plus au niveau de sa splendeur récente.
Montezemolo dénonce l’accord d’exclusivité avec Bridgestone, un désaveu pour Jean Todt qui avait tout fait pour l’avoir en 2002. Et Montezemolo débute les négociations avec la gestion de Kimi Raikkkonen.
Les négociations se feront en cachette, mais dureront longtemps et seront ébruité par les agents du Finlandais lors du GP d’Italie 2005.

Jean Todt et tout le monde au sein de la Scuderia comprend que Luca di Montezemolo, entre temps devenu patron de FIAT, a décidé de reprendre en main l’avenir de Ferrari.
Les négociations sur Raikkonen traîneront en longueur, Jean Todt cherchant à prolonger le contrat de Schumacher de deux années supplémentaire et agir comme en 1999. Mais son patron a été trop subtil et malgré des reports de signature, le finlandais signe son contrat avant le GP d’Imola 2006 en Avril. Mais le français demande un délai pour se préparer.
Les négociations reprennent avec Schumacher, d’ailleurs Luca di Montezemolo a indiqué que Ferrari pouvait avoir les deux pilotes dans la même équipe en 2007, une solution de compromis en quelque sorte.

Jean Todt voulait arrêter après le retrait de Michael Schumacher. Mais Montezemolo avait soufflé aux manager du pilote finlandais que Jean Todt devait faire partie les conditions pour que Raikkonen arrive chez Ferrari en 2007.
Le Français est coincé. Un pont d’or de 6 millions de dollars lui est proposé par di Montezemolo. Qui sera accepter après que l’italien ait dis au Français une phrase qui résumera leurs cohabitation durant 13 ans : « Il faut préparer l’avenir de Ferrari, Ferrari est plus important que les ego des personnes qui l’a compose ».

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Le cheval Cabré a deux têtes : Montezemolo et Todt, partie 1

Lorsque après avoir été l’organisateur de la coupe du monde en Italie en 1990, Luca di Montezemolo est rappelé mi 1991 par FIAT pour redresser Ferrari la marque va mal Attaquée sur le marché des voitures de sports par Honda et sa NSX et en F1 par Mclaren et Williams.
Après un audit qui durera plusieurs mois, Montezemolo agit et casse le contrat d’Alain Prost. En effet le contrat du pilote français était trop en sa faveur, car lui seul était décideur de renouveler ou pas l’aventure avec Ferrari, et une clause lui promet d’être le team manager de l’équipe italienne en 1993.
Le patron Italien taille des croupières au Français et la rupture sera violente fin 1991.

Pour 1992, Montezemolo fait revenir John Barnard à la direction technique, et aussi Gerhard Berger l’année suivante.
L’équipe n’améliore pas vraiment ses résultats et l’italien décide qu’il lui faut un partenaire pour redresser la gestion compétition, tandis que lui s’occupera de la gestion production du groupe. L’homme de la situation sera Jean Todt.
A son arrivé officiel le 4 juillet 1993, le Français ne connais pas la F1, et va rapidement la découvrir.
Juste après la nomination de Todt, Montezemolo, en négociation salariale avec Gerhard Berger, confie ce dossier au novice Français, qui s’en sortira à merveille. Mais le cas Alesi coince à l’époque.
Lors du GP d’Italie, à Monza, Todt est en négociation avec Ayrton Senna. Le français joue l’intox annonçant que la Scuderia avait déjà ses pilotes pour 1994 et 1995. Les négociations se sont arrêtées là, mais Montezemolo a rapidement été mis au courant de la manœuvre et exprima sa déception sur le dossier Senna.
Début 1995, les deux têtes chercheuses de l’équipe Italienne découvrent que les deux pilotes Ferrari, Williams et Benetton sont en fin de contrat en 1995. La priorité est donnée à Michael Schumacher. Jean Todt est chargé d’engager le champion du monde 1994 à l’époque.
L’allemand signera son contrat en Août 1995, sur une base de deux ans. Mais Montezemolo, qui a en souvenir Niki Lauda, qu’il a dirigé 20 ans auparavant, décide que le duo Schumacher – Berger serai idéal. Car Benetton ne serait pas aussi forte face à Williams en 1996.
Les négociations avec Berger vont bon train. L’autrichien ne dis pas non à une cohabitation, surtout qu’on le paye le même tarif pour une année de plus avec option pour 1997.

Mais Jean Todt a une autre vision de la chose. Ayant bien observé l’équipe Benetton en 1994 et 1995, le français pense que Michael Schumacher est le seul à pouvoir gagner des victoires et qu’il lui faut une deuxième pilote, qui ressemble au profil de Johnny Herbert. Ce sera Eddie Irvine.
Montezemolo se laisse séduire, mais prévient à Todt que l’échec sera sanctionné en 1997.

La saison 1996 sera loin d’être celle que le patron de Ferrari avait imaginée. Irvine est mis sur la touche et Montezemolo discute avec Damon Hill.
Discuté avec le futur champion du monde 1996 n’était pas innocent à l’époque. Car Montezemolo pensait que Michael Schumacher allait faire les deux ans de son contrat, touché le maximum d’argent et partir chez Mclaren Mercedes en 1998. Et puis Damon Hill dans la même voiture que le champion allemand, l’idée plait à Montezemolo.
Une proposition de 10 millions de dollars sera annoncée à Hill, qui est en négociation avec Williams. L’affaire ne se fera pas, court circuité par Jean Todt qui prolonge le contrat de Irvine. Parce que Michael Schumacher l’avait demandé lorsqu’il a prolongé son contrat jusqu’en 1998.
Le titre manqué de 1997, et le début de saison de Ferrari l’année suivante ne plait pas vraiment a Montezemolo.
Schumacher arrive en fin de contrat et Mclaren Mercedes est dans une meilleure posture que la Scuderia pour séduire l’allemand.
Après un bras de fer de plusieurs semaines, Jean Todt arrivera a prolongé le contrat de son pilote de une année.

1999, ne se déroule pas comme l’allemand l’avait prévu. Son équipier Irvine gagne des courses et termine régulièrement sur le podium. Pour le pus grand bonheur de Luca di Montezemolo qui voit son équipe gagné des courses avec ses deux pilotes.
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Au nom de Senna

« Senna a gagné trois titres de champion du monde et je veux calquer ma carrière sur lui » a déclaré Fernando Alonso mardi sur la chaîne de télévision espagnole Telecinco.
Le nouveau double champion du monde a conclu : « de toute manière, McLaren sera ma dernière équipe. »
Alonso, Hamilton et enfin Bruno Senna, 3 pilotes héritiers de Ayrton Senna.

Depuis qu’il est pilote, Fernando Alonso a une idole, c’est Ayrton Senna. C’est le brésilien qui a poussé le petit espagnol à faire de la course automobile. En Espagne en 1999, on comparait déjà les résultats en Formule Nissan du jeune pilote de 17 ans à celui de Senna en F3 en 1983.
L’annonce de Alonso semble logique, car son arrivée chez McLaren a toujours été désiré par lui. Il veut piloter chez McLaren pour imiter son idole, comme Montoya l’a fait sans succès.
Mais contrairement au colombien, Alonso arrive avec un palmarès unique dans cette équipe qui a toujours fait piloter les plus grands champions ces 25 dernières années, à l’exception de Michael Schumacher.
De plus, il est intéressant de constater que de 2003 à 2006, Alonso a signé 14 victoires. Entre 1985 et 1988, Senna a aussi signé 14 victoires. Parallèle amusant.

L’autre pilote qui se revendique comme l’héritier du légendaire pilote brésilien, c’est Lewis Hamilton.
La revendication va jusqu’au couleur de son casque, qui ne laisse aucun doute. En 1994, le 1er Mai, le jeune Lewis qui n’avait que 10 ans a couru dans son petit terrain qu’il avait derrière la maison de ses parents, pour pleurer le décès de son pilote préféré.
L’histoire de sa rencontre avec Ron Dennis restera unique dans l’histoire du manager anglais. Car c’est le jeune garçon qui à 12 ans, lui demande s’il veut s’occuper de lui pour suivre sa carrière.
Depuis, une relation s’est installée en presque dix ans. Ron Dennis voit en lui le nouveau Senna et cultive la légende. Car jamais un jeune pilote, depuis Senna justement, n’avait autant fait parler de lui dans les formules d’apprentissages.
Hamilton veut trouver sa Lotus à lui pour débuter en F1, comme Senna en 1985. Le pilote veut faire une forte impression tout de suite.

L’héritier par le sang sera Bruno Senna, qui a beaucoup étonné par sa performance cette année en F3 Anglaise. Pourtant, il a manqué le titre de peu.
Pilote arrivé tard en course automobile, mais qui a toujours pratiqué le karting depuis qu’il a 5 ans, il pilotera pour ART l’année prochaine en GP2, et tout le monde verra s’il est le digne héritier de son oncle, mais aussi de Nico Rosberg et de Lewis Hamilton dans cette équipe.

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Hyundai en F1 en 2010

Il y a quelques jours, une rumeur liait le constructeur automobile coréen Hyundai à une possible arrivée en F1 en 2010.
Bernie Ecclestone lui-même a avoué être en discutions avec le constructeur. L’arrivée de cette marque automobile asiatique est à mettre en parallèle avec l’officialisation du nouveau circuit qui sera construit en Corée pour accueillir un GP en 2009. Et pourtant, Hyundai et la F1, c’est une vieille histoire.

Nous sommes en 1997, le constructeur est dans une offensive commerciale importante en Europe. La marque cherche un moyen de se faire une image. C’est alors que les coréens s’inspirèrent de Renault et surtout de Ford.
En effet, au départ Hyundai voulait devenir motoriste en F1. L’idée était de racheter l’artisan Judd, qui conçoit les moteurs Yamaha cette année-là. Rapidement d’ailleurs, Tom Walkinshaw fait une approche pour que le constructeur fasse un choix entre le moteur Judd et le moteur Hart V10 prévu pour 1998 et qu’il essaye désespérément de vendre à Volvo.

Des approches sans suite à l’époque, mais en Septembre 1997, une nouvelle a été reprise par la plupart des médias de l’époque.
La Corée voulait construire un circuit à Sepoong, au sud de Séoul, près de Gunsan. Le circuit, long de 4,571 km, s’inspire dans sa configuration générale des tracés de Barcelone et Estoril. Harvey Postlethwaite, directeur technique de Tyrrell à l’époque, a apporté au premier tracé quelques corrections essentielles qui ont été adoptées par les promoteurs du circuit. Jacques Villeneuve, champion du monde à l’époque a aussi été consulté dans ce projet.
Le circuit devait accueillir un GP en Octobre 1998. Le projet d’une somme de $100m a finalement été mis de côté pour favoriser le circuit de Sepang en Malaisie.
Pourtant, ce circuit était en partie financé par Hyundai et le géant de l’électronique Samsung. La crise asiatique de 1997/1998 mettra un terme à ce projet.

Mais depuis 4 ans, le premier constructeur de la péninsule coréenne regarde de nouveau vers le sport. Car le programme WC est un échec, et le rapprochement entre Illmor et KIA n’a pas abouti en 2002 pour une arrivée en ChampCar.
Côté F1, le constructeur a rapidement approché Minardi en 2002. À l’époque, la petite équipe italienne, propriété de Paul Stoddart depuis 2001, est équipée d’un moteur Asiatech, sur la base du V10 Peugeot. L’idée de Hyundai est donc de racheter Minardi par le biais de Asiatech.
À ce moment-là, une rumeur disait que les projets que Asiatech proposaient pour 2003 étaient financés par un constructeur. On parlait déjà de Hyundai.
Ensuite le constructeur a essayé d’acheter Jaguar fin 2004, et enfin les 30% de Williams, que Patrick Head, le directeur technique historique de l’équipe détient encore dans l’équipe.

Finalement, la réglementation du gel moteur pour 2007 à 2009, oblige le constructeur coréen a annoncé son arrivée en 2010.
Le constructeur, on le sait maintenant, observe la stratégie de Toyota et surtout de Renault pour pouvoir l’imiter.
Le projet coréen fera sûrement beaucoup parler, comme à l’époque celui de Toyota.
Une chose est désormais sûre, Samsung est depuis 2 ans intéresser par le sponsoring en F1.

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Schumacher-Williams, il y a 10 ans…

La semaine dernière, Sir Franck Williams a avoué dans une interview à un quotidien anglais qu’il avait souhaité, à une époque, Michael Schumacher dans son équipe.
Que cela datait de 1995 pour 1997.

Les dessous ce cette affaire :
Lorsque Nigel Mansell a été limogé de l’équipe Williams fin 1994, malgré un contrat de $17m pour 1995, l’équipe s’est concentré sur Damon Hill, vice champion du monde 1994 et David Coulthard.
L’année 1995 était l’année où Williams et Benetton devait cohabiter avec Renault pour le titre de champion du monde.
Pourtant chez Williams, on n’a jamais vraiment cru en Damon Hill.

En 1994, avant le début de la saison, Franck Williams avait déclaré a propos du fils de Graham, qu’il était le futur champion du monde anglais.
Pourtant courant 1995, la confiance entre les deux british était au plus bas. C’est alors que Franck Williams tenta une approche auprès de Michael Schumacher.
Damon Hill négociait son contrat 1996 avec une grosse augmentation de salaires, passant de $2m à $7m. Mais Williams trouvait que cela était trop pour un pilote qui n’avait jamais été champion du monde et qui gagnait des courses parce que l’équipe lui fournissait la meilleure voiture du plateau. Alors que dans le même temps, il se faisait régulièrement battre depuis le début de saison 1995 par Michael Schumacher et sa Benetton évolution 1994.

Les contacts entre les deux parties sont arrivés bien avant ceux entre l’allemand et Ferrari, mais n’ont duré que 15 jours.
Williams proposait un contrat de deux ans à Michael Schumacher pour $13m de salaire par an.
À ce moment-là, Benetton lui en propose $15m pour 1996 et lui rappel que son contrat, signé en 1993, court jusqu’à cette année-là.
Williams lui propose alors de lui léguer la somme pour 1997, avec la garantie d’avoir la meilleure voiture du plateau et le statue de numéro 1.

Quelques semaines plus tard, Ferrari entra en scène avec les résultats que l’on sait. Entre temps, Damon Hill avait signé son contrat 1996, et Franck Williams négociait avec David Coulthard pour 1996 et 1997. Mais durant ces négociations avec Schumacher, Ron Dennis lui piqua l’Écossais. C’est alors que Villeneuve arriva en F1 avec un salaire record pour un novice de $6m par an durant 2 ans.

Résultat, 1996 devait être composé du duo Hill – Coulthard, et 1997 de Schumacher – Coulthard, Jacques Villeneuve n’étant considéré que comme une solution de remplacement, tout comme Frentzen, auprès de qui, l’équipe Williams était en contact depuis 1994.

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Midland, Wolf 30 ans après… ?

Le parallèle est peut-être troublant, mais pas si irréalisable que cela. En effet les deux équipes, avec 30 ans d’écart, se ressemblent de manière troublante. En 1976, Walter Wolf rachète les actifs de l’équipe Hesketh pour 450.000£ et prend 60% de l’équipe Williams pour 140.000£. Avec un budget de $2m de l’époque, l’équipe Williams-Wolf finira dernière avec 0 point inscrit. Mais une petite équipe d’ingénieur fût créée sous la houlette de Harvey Postlethwaite pour créer la première vrai Wolf qui a offert 3 victoires a Jody Schekter et un rôle de top team jusqu’en 1979.

L’équipe Midland ressemble beaucoup à l’équipe Wolf, car Alex Schnaider a racheté l’équipe Jordan pour $25m et fit débuter une EJ15, pour en 2006 faire débuter une machine conçue en partie par Dallara. Cette monoplace reste un échec et l’équipe prépare 2007.
Tout d’abord elle aurait recruté Mike Gascoyne, disciple de Postlethwaite, et enfin, pourrait hériter du moteur Ferrari l’année prochaine.

En effet l’équipe russo-canadienne a noué des accords depuis l’hiver 2004, mais la marque italienne préféra se marier à RedBull, plus belle et surtout plus riche. Mais le nouveau directeur technique de l’équipe du taureau rouge, Adrian Newey, ne veut pas du moteur italien dans sa RB3 de 2007, alors un transfert vers Toro Rosso semble logique. Mais la fourniture du moteur de la Scuderia en parallèle à Midland pourra assurer l’avenir de la motorisation italienne.

Car la concurrence est féroce et les autres constructeurs proposent des moteurs pour $15m, alors que la Scuderia facture les siens $30m.

Alors, une Midland équipée d’un moteur Ferrari, conçue par Gascoyne et conduite par un pilote de classe mondiale, cela permettrait de se battre au niveau de RedBull et Williams pour 2007.
Reste à savoir si ce n’est pas juste un rêve… Pourtant, des négociations auraient débuté entre Jean Todt et Alex Schnaider depuis le GP d’Indianapolis.

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Schumacher – BMW, une longue histoire

1 milliards de dollars, voila ce que propose Bmw à Michael Schumacher d’après la revue F1 Racing. En faite $100m de salaire pour l’année 2008 à rajouté $900m environ de publicité, produits dérivés que le champion allemand représentera dans le monde.
Pourtant contrairement à l’idée reçut, Bmw et Michael Schumacher c’est une longue histoire qui remonte a 1994.

Durant l’hiver 1993, Flavio Briatore fait le forcing auprès des constructeurs allemands comme Audi, Bmw et Mercedes pour équiper la Benetton de Michael Schumacher. A l’époque le jeune pilote est une starlette mais commence à avoir beaucoup de notoriété dans son pays. Audi a été le premier a décliné l’offre de Briatore. Restait Bmw et Mercedes.
La marque à l’étoile était le constructeur historique de Schumacher. Sans lui il n’aurait jamais fait de F1 en 1991, mais Mercedes a d’autre projet avec Sauber pour 1994. Reste BMW.
La firme bavaroise n’a plus fait de F1 depuis 1987 avec l’équipe Brabham et le 4 cylindres Turbo. Pourtant en 1992, BMW a étudier un V12 et l’a fait tourné dans une monoplace spécialement dessiner pour un retour prévu en 1993. Ce V12 était aussi compact qu’un V8 d’après certaines sources de l’époque et développait une forte puissance, « plus que Honda et Ferrari » disait t’on du coté de Munich.
Le projet d’équiper la Benetton de Schumacher pour 1994 a séduit les dirigeants de la marque bavaroise, mais le rachat de Rover prévus 6 mois plus tard a fait abandonné le projet.

Pourtant l’idée d’embaucher Michael Schumacher chez Bmw n’a jamais été abandonnée. En 1999, la marque allemande va fournir l’équipe Williams à partir de 2000 et fait une proposition à Michael Schumacher, alors en fin de contrat avec Ferrari et plutôt lassé à l’époque. Un contrat de 5 ans de $125m total lui sera proposé, mais le pilote déclina l’offre, « je ne veux pas repartir de zéro avec une équipe » avait t’il dis à l’époque.
Mais après une saison 2005, plus que décevante, Bmw refait une offre envers MS. La somme, trop faible n’a pu être validé par l’agent du pilote, Willy Weber.

Pour sur l’annonce du milliards, cela semble incroyable, mais faisable, car BMW n’a qu’une envie, devenir le N°1 mondiale de la voiture de luxe dans le monde et distancé Mercedes. De plus le salaire annoncer de $100m ne serait que sur une année, et ne dépendrait pas du budget de l’équipe F1 en elle-même mais d’une rallonge du constructeur.
Concernant les $900m, ont peu pensé que Schumacher, si il accepte, sera l’équivalent de Lauda chez Ferrari dans les années 90, ou de Prost en 1994 et 1995. Un vendeur.
Schumacher vend pour $100m par an de produit dérivés, et une campagne de publicité mondiale se chiffre a $10m minimum pour une star maintenant.

Si le concept de pilote sandwich lui plait, Schumacher pourra enfin s’unir avec BMW, sur 10 ans c’est plus que probable, voir 5 ans.
Quoi de plus normal de proposer cela au plus grand champion de tout les temps ?

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Les pilotes payant en F1

De tout temps, en Formule 1, certain pilote payait leur volant pour courir une course, voir un championnat pour les plus riches. Certains étaient client Ferrari, Maserati dans les années 50, puis Cooper, Brabham et Lotus dans les années 60.
Mais avec l’arrivé des sponsors en 1968, la Formule Un a découvert une nouvelle race, ceux des pilotes payants.

Le premier fut Joe Siffert, qui était soutenu à hauteur de 20.000$ par Heuer, un horloger suisse. Depuis d’autre pilote on débuté en payant leur volant pour faire une saison, Peterson en 1970, Lauda en 1972/1973 et même James Hunt, auquel Lord Hesketh dépensa $2m pour assouvir sa passion pour la F1 et lancé la carrière du pilote anglais. Durant les années 70 le tarif pour une saison était de 100.000$, puis le début des années 80, avec l’arrivé de puissant sponsor, constructeurs et surtout l’influence de la soufflerie fit grimpé les tarifs. Ayrton Senna paya 250.000$ en 1984 pour ses débuts chez Tolmann. Dans le même moment, certain pilote arrive aidé d’un constructeur, comme Gerhard Berger qui de 1984 à 1986 fut aidé par BMW.
En 1986, Teo Fabi chez Benetton avait 500.000$ dans sa mallette pour courir.

Mais le premier pilote locataire/millionnaire, fut Nakajima, soutenu par le manufacturier de tabac Camel (propriété de Japan Tobacco). $1m par an entre 1987 et 1989 chez Lotus.
Ensuite De Cesaris était le premier européen a réussir a obtenir le million de dollars.
En 1991, Eddie Jordan demanda a ces pilotes de l’époque une enveloppe de $4m, d’ailleurs ce même Jordan avait facturé 250.000$ la course de Schumacher a SPA et même un contrat de $3.5m pour 1992. Depuis ce temps le tarif pour arriver en F1 fut de minimum $4m.
Mais un homme a fait plus que tout le monde, Aguri Suzuki, qui selon F1 Racing a déboursé $20m en 1992 pour piloter la Footwork. Estimation peut être mais début d’une escalade importante.

1995, Pedro Diniz débute dans l’équipe Forti qu’il finance a hauteur de $16m, puis ensuite ses passage chez Ligier, Arrows, Sauber était tarifé entre $8m et $10m.
En 1997, Ukyo Katayama, soutenu par Mild Seven entre 1994 et 1997 se procurait des volants chez Tyrrell et Minardi pour $10m et même $15m lors de sa dernière année chez Minardi en 1997.
Les pilotes asiatiques, même peut performant ont toujours été bien garnis financièrement. En 1998 et 1999, Takaji, a obtenu ses volants pour $12m chez Tyrrell et chez Arrows.
Le dernier en date, Alex Yoon, qui déboursa en 2001 pour faire la fin de saison avec Minardi $5m et puis $20m en 2002, le record.

Récemment, RedBull avait payer le volant de Christian Klien chez Jaguar : $15m en 2004, Verstappen avait obtenu le soutient de Trust qui déboursa $10m en 2003 et 2004. Baumgartner, pilote Hongrois réussit à obtenir $8m en 2003 et Actuellement Albers rapporte $10m à Midland et Monteiro $14m.

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Schumacher – Ferrari, 10 ans déjà

Lundi 5 octobre 1995, en soirée, Jean Todt accueil en grand secret Michael Schumacher à Maranello. Les bureaux et ateliers sont déserts. L’Allemand découvre le nouveau V10. Il est très curieux d’en savoir plus sur sa nouvelle équipe et de s’imprégner de l’ambiance. La visite se prolonge jusqu’à assez tard dans la nuit. En sortant Schumacher avoue a Todt : « C’est émouvant d’entrer pour la première fois chez Ferrari ». L’allemand est déjà à cet instant fan de Ferrari à 100%. Peut être même plus.

Le transfert Schumacher de Benetton à Ferrari se fera en plusieurs étapes, mais tout commença à Imola 1995 où le champion du monde déclare à des journalistes :
« Je n’effectuerai mon choix pour 1996 qu’en fin de saison ».

Dés avril 1995 on pense à lui du coté de Maranello. C’est Jean Todt qui souffle à Luca Di Montezemolo que pour respecter le plan de 5 ans défini en 1994, il faut à la scuderia un pilote de pointe. D’ailleurs ils sont cinq à être en fin de contrat à la fin cette année là. Damon Hill, Michael Schumacher, Jean Alesi, David Coulthard et Gerhard Berger .
Ferrari veut Schumacher.

Après avoir discuté avec Willi Webber, le manager de Schumacher, en toute discrétion, Di Montezemolo souhaite des garanties de la part de Marlboro et propose le plan Schumacher inspiré du plan Senna de chez Mclaren. John Hogan, le patron du marketing pour la marque au cowboy prend note avec attention.
En effet Luca Di montezemolo craint une offensive éclair de Ron Dennis sur Schumacher avec l’aide de Mercedes et avec le concours de Marlboro.
En sous main en parallèle de l’affaire Schumacher, Ferrari négocie avec Marlboro un contrat d’exclusivité pour 1997.

Bien élaboré la stratégie de Ferrari sera appliquée dans le paddock par Nikki Lauda, le lanceur de rumeur de l’équipe Italienne. Qui approche Weber avec de belle promesse.

A partir du 22 juin 1995, tout le monde se trouve être dans la confidence, surtout le patron de FIAT, Giovanni Agnelli, qui affirme à Di Montezemolo que l’échec dans cette affaire ne sera pas pardonné.
Le président de Ferrari, propose à Schumacher le même contrat que Ayrton Senna avait signé fin 1993. Sur cette base Willi Weber dresse un cahier des charges et sonde les partenaires de Schumacher dont Dreka, le sponsor casquette de l’Allemand. Il fait des études sur Marlboro et s’aperçoit que 35% des gens interrogés savent que la marque de tabac fait de la pub dans le sport. D’ailleurs l’étude montre que la marque et devant Coca Cola qui récolte 30%.
Le rendement reste intéressant et le coté magique de Ferrari attire le manager Allemand.

A l’époque Benetton ne réagit pas trop, enfin ne le montre pas, car Briatore pensait que son champion du monde exercerait son option pour 1996, tellement il avait participé à la conception de la B 196. A ce moment des chiffres circulent et sont à couper le souffle. Le seuil des 20M$ annuels vole en éclat et Weber est très imaginatif.
L’escalade agace beaucoup Briatore qui propose à l’Allemand et son agent un contrat de 2 ans et 15 millions de dollars par an. Mais Renault et Elf ne le soutiennent pas vraiment. En plus, Weber négocie aussi avec Williams pour connaitre l’envie de Ferrari sur son poulain. Résultat 12M$ proposé par Franck Williams par an pendant 2 ans.
Peut de temps après, en juillet, Ferrari annonce l’arriver de Shell comme sponsor technique de l’équipe à hauteur de 20M$, soit plus que ce qu’il donnait à Mclaren.

En dépit de tout, Benetton, Renault et ELF refusent de capituler pendant l’été 95. Beaucoup de zone d’ombre plane autour du contrat de Schumacher avec Ferrari et surtout Briatore sais que Ron Dennis attend au coin du bois. A l’époque Schumacher hésite entre une aventure chez Ferrari, une brillante campagne chez Benetton ou chez Williams et l’intérêt que Ron Dennis et Mercedes ont pour lui.
D’ailleurs comme pour jouer au poker, Ron Dennis lance un fax avec une proposition de 10M$ avec une prime de titre de champion du monde de 10M$ à la clé. Weber reçoit le papier et reste dubitatif.

La situation se débloquera finalement quand Giovanni Agnelli intervient personnellement, en faisant une déclaration après un match de la Juventus de Turin : « Pour ce que je sais, Schumacher a déjà signé ». Effet d’annonce assuré, même si ce mensonge n’est qu’un vœu.
5 jours après l’annonce du patriarche de FIAT, l’avion privé de Schumacher fait escale à Genève pour signer son contrat Ferrari de 2 ans et c’est Marlboro qui payera le salaire du pilote Allemand durant tout son séjour sportif dans l’équipe, avec un accord de sponsoring de 55M$ à partir de 1997 sur les voitures rouges.

Un contrat de 25M$ pour 1996 et 1997 avec option. De plus Schumacher obtient la licence d’exploitation de la marque Ferrari et Ferrari celle de Schumacher.
Entre temps Schumacher a prolongé son contrat fin 1996 pour 20M$ et a signé un contrat de 4 ans en 2000 de 140M$ puis finalement un contrat de 150M$ pour 3 ans mi 2001 pour la période 2004, 2005, et 2006.

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Mclaren/Schumacher, les occasions manqués


Cette année, la presse a annoncé le transfère du Champion Allemand chez Mclaren en échange de Raikkonen, mais ce n’est pas la seule fois que l’on en parle.
Février 2005, Ron Dennis, Patron de Mclaren, Lors d’une conférence de presse a annoncé avoir eux des conversations avec Schumacher relative à son départ de Ferrari pour Mclaren. Les événements remontent à 2000.Le Mois d’après, Schumacher a laissé entendre que les contacts sérieux avec Mclaren ne remontait pas qu’à l’année 2000, mais étaient réguliers durant sa carrière. Retour sur cet épisode et comment Mclaren a laissé filer le plus grand champion de F1.

Fin de saison 1993, Mclaren est à la recherche du successeur de Ayrton Senna, Ron Dennis à une liste de 3 pilotes qu’il désire plus que tout : Prost, Schumacher, Barrichello. Prost refuse l’offre et Barrichello aurait coûté trop chère (10M$) à cause du rachat de son contrat à l’équipe Jordan F1. Restait Schumacher, Ron Dennis propose 5M$, mais le pilote allemand obtient la même somme chez Benetton et signe pour 3 ans dans l’équipe multicolores.

1995, Schumacher est double champion du monde et Mercedes, nouveau partenaire moteur de l’équipe de Woking veut Schumi. Un contrat de 10M$ par an lui est proposé. Mais l’offre de Mclaren n’est que la 4ème sur la liste, car Ferrari (25M$), Benetton (15M$) et Williams (12M$) offre plus au pilote. Les émoluments du pilote allemand étant de 14,6M$ avec ses sponsors et produits dérivés. Il signe chez Ferrari pour 2ans.

1998, Mclaren domine la F1 et Schumacher souffre avec la Ferrari. La 3ème proposition arrive sur le tapis. Une somme de 20M$ lui ai proposé pour 1999, mais le pilote allemand voulait que l’ensemble de son staff personnel (les ingénieurs Brawn et Bryne) le suivent dans le transfert et bénéficier d’une cellule commerciale d’exploitation d’image au sien de Mclaren. Proposition Refusée.

2000, Schumacher vit une mauvaise passe chez Ferrari durant l’été et Ron Dennis revient à la charge. Les propositions de 1998 étaient les mêmes et les exigences du pilote étaient acceptés.Mais là c’est le personnel de Mclaren qui refusa le transfert, qui selon elle auraient trop changé l’organigramme de l’équipe.

2001, Mclaren doit trouvé un remplaçant à Hakkinen. Celui-ci demande 20M$ pour 2002, mais il n’est plus motivé. Villeneuve, Schumacher Michael et Ralf et Raikkonen sont sur la liste. Villeneuve demande 20M$, trop chère et Ralf demande 10M$, un leurre.
Restait Michael Schumacher et Raikkonen. Une proposition de 3ans avec un salaire de 40M$ a été proposée au champion allemand, qui fit monter les enchères chez Ferrari à 50M$ et prolongea de 3ans dans la Scuderia. Raikkonen signe chez Mclaren un contrat de 3ans.

C’est la dernière tentative de Ron Dennis connu sur le plus grand pilote de tous les temps.Un rendez vous Manquer, du à la fois au calendrier technique de l’équipe Mclaren qui avaient Adrian Newey sous contrat et à la volonté commerciale pour exploité le Nom Schumacher au détriment de Mclaren.

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