Spa Francorchamps, puis le circuit d’Hockenheim ont vus leurs promoteurs faire faillite il y a quelques semaines. Mais un homme est entrain de sauver la F1, Bernie Ecclestone.
Pourquoi l’argentier de la F1 agit t’il comme cela depuis un certain temps ?
Une affaire qui n’a pas beaucoup fait de vague, reste le rachat de la FOM l’entreprise gérant la Formule 1 par une holding Anglaise CVC. D’infos en intox, nous savons qui sont vraiment ces curieux investisseurs.
En faite c’est Ecclestone lui-même par un tour de magie juridique et comptable qui a récupéré sa société pour une bouchée de pain.
En 1999, le petit homme à la chemise blanche souhaitant pérénisé l’avenir de la F1, décide de vendre 12,5% du capital de son entreprise à une Banque pour 375M$. Puis quelques mois après, une autre banque acquière 37,5% pour 960M$.
Puis en 2001, l’entreprise EM.Tv rachète la F1 pour 1,5 Md$ qu’elle vendra au groupe Kirsh 2md$ peut de temps après.
Malheureusement, le groupe du géant allemand de la télévision fait faillite et ces banques créancières se retrouve avec la F1 à gérer. 75% pour être précis.
Alors depuis ce temps, Ecclestone s’évertue à récupérer son bien à moindre prix, résultat acquit l’année dernière où par le biais d’entreprises écrans fiscalement domiciliées dans des paradis fiscaux, il récupéra 84% du capital de l’entreprise FOM.
Mais le souci principal, reste les circuits. Car dans une folie inflationniste, Ecclestone croyait que les Etats européens allaient soutenir financièrement leurs circuits, comme cela se passe pour les circuits exotiques. D’ailleurs depuis l’affaire du circuit de Silverstone, tous les circuits européens ont vu leurs investissements doublé. C’est à cause de cela qu’il a sauvé Spa et Hockenheim de la faillite, en proposant de racheter ces circuits ou du moins en devenir le promoteur.
Mais cette stratégie, signifie aussi au Groupe des Constructeurs qui l’affronte depuis 5 ans que aucuns circuits ne doit partir dans un championnat parallèle au cas ou celui-ci se réalise.
Le contrat du GP de Belgique et Allemagne étant de long terme et récemment renouveler.
L’intersaison va être un tournant pour l’avenir de la F1, la compétition entre les constructeurs et Bernie Ecclestone verra sûrement la réussite de son entreprise. Une histoire de politique économique à la sauce F1.