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Note du Mardi – Une alternative au budget plafond ?

Note du mardiLes discussions entre les équipes et les émissaires de Liberty Média, soulignent une stérilisation du fond sur la forme. Le projet d’un budget plafond de 150 millions d’euros ne trouve pas échos favorable. Démontrant qu’il faudrait probablement changer d’approche sur ce contrôle des coûts.

C’est en 2008, que pour la première fois le principe d’un plafond financier de 150 millions est exposé par la Fédération Internationale de l’Automobile. Un projet politique qui a été poussé à l’extrême en 2009 avec le concept d’un plafond de 45 puis 65 millions d’euros. Un programme qui a permis aux équipes HRT, Manor et Caterham de s’introduire en Formule 1. Devant l’échec premier, le principe du RRA (contrôle des coûts) entre 2010 et 2012 a imposé un statu quo budgétaire. Toutefois l’absence de projet de contrôle a provoqué le malaise et fait explosé le principe.

Des constructeurs trop présents

Depuis 2014, entre 3 et 4 équipes disposent d’un budget supérieur à 350 millions d’euros. Le reste évolue autour d’une sphère comprise entre 90 et 250 millions d’euros, selon le Business Book GP. Un écart énorme, d’autant que dans le détail, le budget provient essentiellement des propriétaires.

En effet, Mercedes-Benz investit 250 millions d’euros par an dans son équipe, Red Bull, 200 millions, Ferrari a bénéficié d’un investissement du groupe FIAT-Chrysler de 100 millions d’euros par année entre 2015 et 2017 et compense avec un investissement massif de Philip Morris dès 2018. Enfin McLaren entre 2015 et 2017 bénéficiait de 300 millions de Honda. Budget dont il ne dispose plus en 2018. L’investissement des actionnaires principaux représente environ 50% du budget d’une équipe de pointe.

L’exemple de l’UEFA

En 2011, l’UEFA a mis en place en réponse à l’endettement de la majorité des clubs, faisant face à la concurrence de la Ligue des Champions, le principe du Fair Play Financier. Sur le principe, les clubs devaient limiter à 45 millions d’euros leurs dettes sur l’exercice 2013/2014 et 2014/2015 et ensuite 30 millions d’euros sur les exercices 2015/2016, 2016/2017, 2017/2018. Sont déduites les dépenses pour les centres d’entraînements, la formation et le football féminin (à partir de 2015).

Les clubs sont ainsi obligé de présenter leur compte et devant le doute sont obligés de revenir proposer un budget cohérent et les preuves qui vont avec. La réponse à cela a été un doublement, voir un triplement des revenus sponsorings. Aujourd’hui le top 10 des grands clubs participant à la Ligue des Champions ont des sponsors maillots au minium de 25 millions d’euros, voir 50 à 70 millions pour les plus riches et il n’est pas rare de lire que le sponsoring cumulent 200 millions d’euros de revenus. Un club comme FC Chelsea gagne aujourd’hui 185 millions avec seulement 15 sponsors et vise 360 millions avec seulement 30 partenaires.

Un autre projet pour la Formule 1 ?

En s’inspirant du Fair Play Financier, nous pouvons imaginer un plafonnement des investissements des constructeurs dans leur équipe. Par exemple 100 millions d’euros pour 2018, puis 50 millions d’euros pour 2019 et 2020. Une solution d’autant plus facile que sur la période, les moteurs devraient être gelés pour permettre aux constructeurs d’investir sur la prochaine génération de motorisation F1.

L’objectif est de permettre aux constructeurs de redynamiser le marché du sponsoring dans la discipline. McLaren n’a plus de sponsor principal depuis 2013, Lotus n’a jamais réussi à séduire un partenaire principal entre 2012 et 2015. Aujourd’hui un sponsoring commercial principal se négocie entre 15 et 25 millions d’euros. Deux fois moins que les prix souhaités il y a 5 ans.

Pire, le manque de performance des équipes commercialement parlant montre que le concept marketing né il y a une décennie est à bout de souffle. Non avoir une motorisation d’un constructeur ne permet plus nécessairement d’obtenir des sponsors.

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Vers la fin des primes constructeurs en F1 ?

dollarsSelon les plans secrets de Bernie Ecclestone, dévoilés par le journal Times, la fin des bonus pour les constructeurs est dans l’air. Pour équilibrer le système.

Afin de signer les accords Concorde 2013-2020, Ecclestone avait fait le choix de « diviser pour mieux régner. » En obtenant de Red Bull, Ferrari, Williams, Mercedes Benz et McLaren une prime négociée individuellement, obtenue en plus de leur résultat chaque saison. En 2012, lors des négociations l’impasse se profilait. Les constructeurs, à bout de souffle, après une lutte d’arrière garde via la FOTA sur les règlements, souhaitaient obtenir plus d’argents de la Formule 1, estimant que si la réduction des coûts n’était pas la solution, il fallait que la discipline offre plus. Sinon le retrait serait annoncé et dévastateur pour l’empire de Bernie Ecclestone.

En définitive, selon le BusinessBook GP 2016 Ferrari (qui avait déjà obtenu 70 millions de dollars de prime entre 2007 et 2009), a obtenu un total de 111 millions d’euros, Red Bull Racing un modique chèque annuel de 78 millions d’euros, McLaren environ 35 millions, Williams 30 millions et Mercedes AMG F1 environ 54 millions d’euros. Pire, Renault a également obtenu une prime d’environ 30 millions. Au total c’est bien 338 millions d’euros de primes distribuées en 2016 pour seulement 6 équipes.  De l’argent qui sera injecté sur l’ensemble des équipes, à part égale (d’après la première étude de répartition).

Toutefois, si l’idée des primes supprimées est dans l’air, pour équilibrer les forces (chaque équipe touchant 30 millions en plus), en définitive la prime spécifique que touche la Scuderia Ferrari de 90 millions d’euros sera maintenue, selon toute vraisemblance. L’exclusivité du cheval cabré à un prix que Bernie Ecclestone ne souhaite pas dissocier de la discipline.

L’ambition de Bernie Ecclestone dans la nouvelle répartition qu’il imagine est de s’inspirer de la Premier League anglaise. Le club de football qui touche le plus d’argent des droits TV n’a qu’un écart de 1,5 par rapport au dernier. Ce qui signifie qu’appliquer à la Formule 1, cela permettra à une équipe comme Manor de prétendre toucher jusqu’à 80 millions d’euros de droit TV par année. Soit son budget total pour la saison 2016.

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F1 – L’avenir de Pirelli

Octobre 2015, Le PDG de Pirelli, Marco Tronchetti et Bernie Ecclestone ont conclu un accord verbale pour faire prolonger l’aventure Pirelli jusqu’en 2019. Pourtant, rien n’a été depuis signé. Paul Hembery a annoncé que Pirelli n’avait pas encore pris de décision pour prolonger l’aventure avec le Formule 1, principalement à cause de pourparler technique avec la FIA. Reste que dans le principe, cette prolongation va un peu évoluer…

Fin février 2016,  le manufacturier italien et le club italien de l’Inter Milan ont annoncé leur prolongation pour 5 nouvelles saisons comme partenaire. Pirelli restera sur le maillot, mais ce ne sera pas contre un contrat record. Alors que la compagnie aérienne des Émirats-Arabes Unis, Etihad était d’accord sur le principe de sponsoriser le maillot Interiste contre 25 millions d’euros par saison, durant 4 ans, les dirigeants ont finalement prolongé avec Pirelli SpA, mais contre seulement 45 millions d’euros au total, soit 9 millions d’euros par année. Soit une baisse de 25% par rapport au précédent contrat. Un signe intéressant et le résultat de 18 mois de négociation.

Les dirigeants de l’Inter Milan ont rapidement stoppé les discussions sur une augmentation du partenariat avec Pirelli, mais sur les avantages que pourraient apporter le projet du club au manufacturier italien.

Aujourd’hui Pirelli en Formule 1 est un aigle à deux niveaux. Le premier est la fourniture pneumatiques, en échange d’une participation de 2,5 millions par équipe chaque année du contrat avec la Formule 1. Le second est un sponsoring circuit d’environ 20/25 millions d’euros par année.  Mais, le flot de critiques depuis le début de la fourniture en 2011, sur la qualité des pneumatiques ont fait évoluer les rapports. L’axe principal de Pirelli n’est plus réellement l’aspect financier, mais technologique et le manufacturier souhaite surtout répondre aux souhaits non plus de Bernie Ecclestone, mais de la Fédération Internationale. Un changement qui va se traduire probablement par une augmentation de la cotisation des équipes et une baisse du sponsoring circuit.

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Note du Mardi : La méthode Nico Rosberg pour renouveler son contrat

Note du mardiIl est difficile de comprendre que la situation de Nico Rosberg chez Mercedes AMG F1 est déjà au renouvellement de son contrat. C’est pourtant le cas et c’est le fruit d’une astuce de son agent de papa, Keke Rosberg.

Lorsque Nico Rosberg paraphe son nouveau contrat avec Mercedes GP, nouvellement créée sur les cendres de la glorieuse et éphémère Brawn GP, la base financière est déjà connue des deux parties. Quelques mois auparavant, l’allemand avait prolongé avec Williams pour 2010 contre un salaire de 9 millions d’euros. Une simple option indicative pour les deux parties.

Le fruit d’un héritage vieux d’une douzaine d’années

Keke Rosberg en plus d’avoir été un pilote d’expérience durant la première partie de sa carrière est devenu un agent de pilote JJ Letho et Mika Hakkinen, voir Olivier Panis, depuis vingt cinq ans. Avec des hauts et des bas et beaucoup d’expériences accumulés face à Frank Williams, Flavio Briatore et Ron Dennis. L’arrivée de son fils en Formule 1 en 2006 est d’ailleurs le fruit d’un projet né en 2003, lors du premier essai de Nico avec Williams. Un contrat de trois saisons (2004/2005/2006), avec le plus souvent la troisième année en option et au salaire indicatif (1 million de dollars en 2006). Ce premier contrat sera indicatif pour le reste de la carrière du pilote allemand.

Touchant un salaire de 8.5 millions d’euros en 2010 et 2011, Nico Rosberg avait disposé d’une augmentation en 2012 (10 millions d’euros). Quelques mois plus tard, c’est un nouveau contrat de trois saisons (2013/2014/2015) qui est signé. Puis en 2014, un nouveau contrat de trois saisons est paraphé jusqu’en 2017, sur le papier. En réalité l’allemand est en fin de contrat cette saison. A chaque fois le salaire de la dernière saison devient la base de travaille pour le prochain accord.

José Mourhino fait la même chose dans le football

La méthode s’inspire de celle du coach José Mourhino qui avait signé avec Chelsea une prolongation de 7,5 millions d’euros, avant de signer à l’Inter Milan pour 7 millions d’euros par année. A chaque fois que The Special One prolonge son contrat avec un club, le salaire est indicatif sur son futur contrat dans un autre club. Dernièrement il avait prolongé avec le FC Chelsea jusqu’en 2019 contre un salaire de 17 millions d’euros.  6 mois plus tard, le portugais était limogé de son poste. Toutefois, son futur contrat avec Manchester United table sur 18 millions d’euros environ.

Pour Nico Rosberg, l’indication 2017 de son contrat signé en 2014 devra se justifier. Jusqu’à présent il y était parvenu. L’enjeu est un nouveau contrat de trois saisons (2017/2018 et 2019), mais en réalité un contrat jusqu’en 2018. Réponse d’ici le Grand Prix de Monaco.

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Gulf Oil signe avec Manchester United

C’est une première. Une référence d’un sport dans un autre sport et la ligne définitivement franchie concernant le développement de partenariat dans le milieu du football. Pour la première fois, un pétrolier historique de la course automobile va devenir un sponsor d’un grand club anglais et en fait référence dans sa communication.

Gulf Oil, en plus d’avoir obtenu le partenariat (incongru) avec l’équipe Aguri de Formule E, a annoncé avoir signé avec Manchester United, pour devenir un partenaire mondial et annonce la couleur dans sa communication : « Gulf est considéré comme une marque emblématique dans le milieux du sport automobile, mais cela est vraiment une opportunité excitante pour Gulf d’étendre au-delà de nos commandites de sports mécaniques et d’être présent sur la scène mondiale. »

Le lien entre Manchester United et Gulf le voici : Réunir deux marques avec un héritage incroyable, une fierté dans l’excellence de la performance et la capacité à écouter les souhaits de leurs clients.

Devenir partenaire mondial de ManU signifie un contrat de trois ans et 3 millions d’euros minimum par année.

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Note du Mardi – CNBC et CNN, l’autre télévision

Note du mardiDepuis quelques années la télévision est devenu un partenaire visibilité de la Formule 1. Non pas comme diffuseur des courses, mais comme un relais d’information et plate-forme sponsoring.

CNBC a signé un accord avec l’équipe Sauber F1 Team pour la saison 2016. Depuis 2010, c’est la troisième équipe après Virgin/Marussia/Manor et Lotus à devenir partenaire du réseau de télévision américain. Dans le même temps, après plusieurs saisons de collaboration avec Caterham, CNN a signé un accord avec McLaren depuis 2015.  Dans le même principe, Williams qui pendant longtemps avait un accord avec Reuters a signé depuis 2014 avec le magazine Esquire. Si la forme change, le fond reste le même : Obtenir des exclusivités en misant le principe de « l’inside » donnant de la valeur au partenariat. Mais pas que.

Il y a 20 ans, le concept est né

En 1994, la petite équipe Simtek annonce un accord avec la chaine musicale MTV. A l’époque l’accord était estimé à 10 millions de dollars et était largement visible sur le capot moteur des petites machines anglaises. Après la faillite du team mi-1995, Benetton et Jordan ont fondu sur le groupe Viacom (propriétaire de MTV) pour obtenir le concours de la chaine musicale. La surprise fût grande de découvrir que l’accord n’avait qu’une valeur de 3 millions de dollars et que ce n’était qu’un échange de visibilité avec l’espoir de signer des partenariats nouveaux. Cela a été le cas avec Air Korea et Russell Athletic qui ont acheté de la publicité sur le réseau MTV et fait la promotion de Simtek.

En 2001, Prost Grand Prix signe un accord du même genre avec PSN (qui était déjà visible chez Minardi l’année précédente).Un accord d’une valeur de 10 millions de dollars sur le papier (6 millions de sponsoring et 4 millions d’exposition médiatique), car la société n’a jamais honoré sa promesse. Mais le principe était là.

La première pierre vers le développement d’une marque

En signant avec CNN et CNBC les équipes partenaires signent sur le concept du placement de produit et l’exclusivité. Elles espèrent obtenir une visibilité accrue, destinée à compenser leur manque de visibilité sur la piste, tandis que l’image et la stature internationale de ces réseaux laisse espérer la signature de partenaires complémentaires.

Ce principe inspire d’ailleurs le football. Le Bayern Munich a copié l’idée pour augmenter sa visibilité sur le marché américain en signant un partenariat éditorial Microsoft/MSN, digital avec Yahoo, ainsi que plusieurs réseaux de télévision locaux et la chaine Fox Sport qui diffuse la Bundesliga.

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Stephen Ross s’intéresserait plus au Football qu’à la Formule 1

La réunion des cinq plus grands clubs de Premier League à l’hôtel Dorchester de Londres pourrait mettre fin aux doux rêve de Bernie Ecclestone de reprise de son empire F1.

Sous l’invitation de Stephen Ross, le vice-président de Manchester United, le président de Chelsea, le PDG d’Arsenal, le directeur général de Manchester City et Liverpool ont été conviés à une réunion qui a été dévoilée dans une série de photos par le tabloïd The Sun aujourd’hui.

Selon le quotidien anglais, les plans de Ross seraient le plus grand projet économique du football anglais depuis la création de la Premier League en 1992. Signifiant même la fin de la Ligue des Champions de l’UEFA. La Coupe Internationale des Champions est une bien mauvaise nouvelle pour Bernie Ecclestone qui comptait sur le milliardaire américain pour reprendre les parts de CVC Capital et même la majorité des parts de la Formula One pour assurer l’avenir.

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Pendant ce temps Petrobras redéfinie sa stratégie sponsoring

Le pétrolier brésilien PETROBRAS a décliné l’offre d’être un sponsor premium pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 et à stopper son partenariat avec le Fédération de Football Brésilienne. La société redéfinie ses investissements.

L’effort financier pour devenir partenaire des JO 2016 et du Football a été jugé trop important par le conseil d’administration de PETROBRAS. Ce contre temps décisionnel met en difficulté la crédibilité des membres du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Rio pour séduire les plus grandes sociétés du pays. L’ambiance est à la modestie et la stratégie de la marque brésilienne en plein bouleversement.

Approché pour devenir un sponsor de niveau 1 (le plus important et donc proche de plusieurs dizaines de millions d’euros d’investissements), PETROBRAS deviendra un simple sponsor de niveau 3 (un partenaire à hauteur de 1 ou 2 millions d’euros).

La société a fait valoir comme raison principal de ce changement radical de politique d’exposition de sa marque qu’elle ne souhaite plus devenir sponsor de grands événements et organisations sportives. Elle a décidé de concentrer son investissement sur les partenariats d’athlètes professionnels visant pour les JO 2016 un soutien de 25 athlètes dans 15 disciplines différentes.

Cette stratégie est actuellement visible auprès de Williams F1 Team. La marque brésilienne contribue à hauteur de 4 millions d’euros au salaire du pilote Felipe Massa et se contente d’un partenariat modeste avec l’équipe d’une hauteur de 2 millions d’euros environ depuis 2014.

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SportMarks – FC Barcelone – Neymar et l’enjeu du renouvellement de son contrat

Neymar fait bien des envieux et son futur est encore incertain. - @Facebook

Terminant troisième du Ballon d’or 2015, le Brésilien Neymar est l’objet d’une convoitise importante de trois clubs, en plus du FC Barcelone qui vise une prolongation. Derrière le duo Messi, Ronaldo déclarant 65 et 54 millions d’euros de revenus en 2015, Neymar complète le podium avec des émoluments annuels estimés à 36,5 millions d’euros, dont 10 millions de salaire. L’enjeu pour le FC Barcelone est de renouveler le contrat du brésilien expirant en 2018. Malheureusement les tarifs vont exploser.

Opération Neymar

Selon la presse espagnole le Real Madrid préparerait une offre faramineuse : 35 millions d’euros de salaire, ainsi qu’une prime à la signature de 30 millions d’euros. La maison blanche proposant même 190 millions d’euros pour libérer le joueur de sa clause. L’objectif du Real est de trouver un successeur à Cristiano Ronaldo.

Le Real Madrid et le PSG fourbissent leurs armes

Côté Paris Saint Germain, l’autre prétendant, une offre d’un total de 150 millions d’euros pour attirer le joueur serait à l’étude. Les dirigeants parisiens estiment à 125 millions d’euros le transfert et 25 millions la prime à la signature. Le salaire ne serait pas encore connu, mais estimé à plus de 20 millions d’euros par an. Puisque l’objectif du PSG est d’être un club mondial, Neymar fait figure de candidat idéal.

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Une nouvelle ère pour l’Argentine

Argentina FlagLe retour de l’Argentine dans le calendrier de la Formule 1 revient sur le devant de la scène avec la déclaration du nouveau ministre du Tourisme. Il est vrai que le pays est désormais entré dans une ère de vérités, après le voile d’illusion de la période Christina Kirchner.

Ainsi les nouveaux dirigeants du pays souhaitent réhabiliter la crédibilité du pays sur la scène internationale. En Mars 2012, la présidente Christina Kirchner annonçait à la télévision publique qu’elle avait signée un accord avec Bernie Ecclestone de trois années (2013/2014 et 2015), sans que le circuit n’existe. Il n’a d’ailleurs jamais existé, malgré les l’espoirs d’ Ecclestone. Comme souvent sur la période Kirchner, c’était un effet d’annonce. Le fond de l’histoire était en réalité un symbole d’apaisement cachant une guerre énergétique entre l’Angleterre et l’Argentine concernant des puits de pétroles au Malouine (Falkan).

De nouvelles élections ont eu lieu en Novembre 2015. Une nouvelle ère débute en Argentine. Il y a eu la confirmation le 7 janvier de l’organisation avec l’Uruguay d’une candidature à la Coupe du Monde 2030 et l’ambition est de replacer l’Argentine sur la carte du monde sportif en misant sur son histoire. Celle d’une équipe de football deux fois championnes du monde et de Lionel Messi et de l’autre d’avoir eu un pilote 5 fois champions du monde de Formule 1, avec Juan-Manuel Fangio. L’approche sportive n’est plus politique, elle est économique et similaire à ce que pratique Abu Dhabi et Bahreïn.

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