Nous avons appris que certains motoristes sont entrés en contact avec la FIA récemment afin de savoir si le mélange entre deux essences homologuées pouvait donner naissance à un troisième carburant homologué de fait. Réponse de Charlie Whiting : non.
Cette prise de position a un impact énorme sur le plan de bataille de plusieurs équipes : à savoir utiliser un carburant de qualifications et un carburant de course, ce premier offrant un surcroit de puissance proche de 2 à 3%. Quelques pétroliers, d’après nos informations, avaient déjà dépensé plusieurs centaines de milliers d’euros en recherche au moment où le refus de la FIA est tombé.
Il reste possible de faire appel à deux types d’essence différents pendant le même week-end, dans la mesure où ils sont homologués. Mais dans ce cas, il faudra que tout le circuit de carburant soit nettoyé à fond (pompe, réservoir, durits). Une opération certainement trop fastidieuse à réaliser au soir des qualifications.
A la fin des années 90, Williams-Renault avait été sanctionnée par la F1 pour avoir utilisé de l’essence non conforme : en fait, une pompe à essence avait été mal nettoyée après un changement de formulation.
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