La Fédération française du sport automobile (FFSA) a annoncé jeudi dans un communiqué avoir « suspendu » l’inscription du Grand Prix de France au calendrier du Championnat du monde 2008 de Formule 1.
En 2006, d’après le livre d’or de la Formule 1, le plateau coûtait 11,4 millions d’euros et, selon un mécanisme contractuel, il atteindra 18,1 millions en 2011, cette hausse programmée (10% par an) entre dans le budget global du GP (23 millions d’euros en 2006 avec le surcoût du concert de Roger Waters). Au nom de la FFSA, organisatrice donc de l’événement, Jacques Régis dénonce cette progression automatique.
Un souci la précarité des trois partenariat (Renault, Total et Michelin), évalués à 10.000 spectateurs (dont 50% pour Renault). Le retrait de Michelin plombe encore un peu ce partenariat pour cette année.
De plus le Conseil Général a versé 3 millions d’euros pour une série de travaux. Ce n’est qu’une petite étape en raison du retard accumulé par la précédente gestion (Roland Hodel). Des travaux à court terme, doivent être financés par le même système du Conseil général, toujours réticent évidement. Avec une communication minimal, au lieu de cela, dans les semaines post GP de France 2006, une avalanche de lettres recommander et de constats d’huissier à déferlé sur la FFSA pour dénoncer des détérioration d’environnement et autre dégradation de site.
Enfin cet ancestral problème qu’est les embouteillages. Souvenez vous que Flavio Briatore est arrivé en retard lors des essais privés du vendredi matin l’année dernière et que la situation devient de plus en plus grotesque.
Alors on le voit que Magny Cours vie sous perfusion depuis plusieurs années et que rien n’a été vraiment fait pour sauver ce circuit. Alors l’avenir pourrait être un GP de Paris, près du parc Eurodisney.
Mickey à Marne la vallée a acheté 850 hectares de terrain. L’entreprise n’en a gardé que la moitié, pouvait t’on lire sur la revue Capital de Mars 2003, le reste a été vendu à des promoteurs immobiliers moyennant de confortable plus value, avec l’idée de créer un véritable centre urbain aux portes d’Euro Disney. A l’époque ce fameux parc immobilier était en manque d’idée pour rentabiliser ses terrains. Mais depuis une semaine l’idée d’un circuit et d’une véritable citée des sports mécaniques comme peut l’être Indianapolis est dans l’air.
Alors un Grand Prix de France made in Bernie Ecclestone ? Pourquoi pas, car l’argentier a fait la même chose avec le GP de Belgique et son idée pourrait être de gardé que six Grand Prix en Europe : Angleterre, France, Belgique, Allemagne, Italie et Espagne, sur les 20 que comptera le futur calendrier.