C’est idéologique, lorsqu’un pilote est transféré chez Ferrari c’est pour la passion et non à des fins spéculatives. Courir pour Ferrari est une finalité pour nombreux pilotes, mais la réalité est que le transfert chez Ferrari s’accompagne d’un bon en avant salarial non négligeable.
Que l’on s’y trompe pas, lorsque Stefano Domenicali, annonce que les chiffres divulgués du salaire de Fernando Alonso sont faux et que la réalité du marché est bien différente, nous avons tous peine à pensé que le double champion du monde, chez Ferrari, puissent être payé au SMIC. En faite le discours est le même à chaque fois.
En 1995, lorsque les chiffres du salaire de Michael Schumacher se rependait dans la presse (25 millions de dollars à l’époque), Ferrari, via la voix de Jean Todt, expliquait que c’était la crise et que le marché n’appelait pas à augmenter le salaire du pilote allemand. Toutefois, le pilote a bien touché 20 millions de dollars en 1997, et bien plus par la suite. Même histoire avec Kimi Raikkonen en 2006, lorsque le chiffre de 1 million de dollars par semaine a circulé. Jean Todt, encore lui, expliquait que le pilote était, en faite, moins payé que chez McLaren…Ce qu’a infirmé Steve Robertson quelques mois plus tard, dévoilant un contrat record de plus de 250 millions de dollars sur trois saisons. Le cas est similaire avec Fernando Alonso.
Le double champion du monde espagnol a signé un contrat de trois saisons ferme, d’une valeur de 30 millions d’euros (brut) et une prime de titre de 20 millions d’euros. Soit un total de 150 millions d’euros, comme annoncé par la presse il y a quelques jours. Ce contrat ajoute deux années en option. L’option a rarement le même tarif que le contrat initial, souvent revue à la hausse.
Détail intéressant, Fernando Alonso n’a pas cédé ses droits d’image, c’est-à-dire que Ferrari ne peut pas exploiter l’image de son pilote pour ses produits dérivés et vis versa. Indication importante, car Michael Schumacher avait accepté cet accord par le passé, avec le succès commerciale que l’on connait. Fernando Alonso a donc signé un contrat de pilote classique, avec prestations commerciales obligataires, et sera rémunéré pour son pilotage.
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