La bourse de Paris à sa clôture hier soir, a accusé une baisse de 3,4%. Les places de Francfort, Milan et Londres ont aussi subit le coup. Selon le Crédit Suisse, le risque se chiffre à 40 milliards pour les banques européennes. La chute du mirage Dubaï est un énorme coup de massue sur l’économie. Surendetté, elle est en faillite.
Dubaï la magnifique, depuis le début des années 2000, l’Emirat, vitrine des Emirats Arabes Unis (EAU) ne peut plus payer ses créanciers. La dette se monte à 80 milliards de dollars, peut être même 90 milliards selon certains analystes financiers. Un moratoire a été signé, l’Emirat devra rembourser 50 milliards dans les trois ans. Au pays de l’or noir, Dubaï n’a ni pétrole ni gaz, au contraire d’Abu Dhabi. Donc son développement a été basé sur le commerce maritime (4ème port du monde), l’immobilier, les services financiers, le tourisme (compagnie aérienne Emirates) et les loisirs, le tout dans le désert.
L’aide d’Abu Dhabi
Heureusement, à près de 100km de là, Abu Dhabi reste très prospère et aidera Dubaï dans sa crise. En 2008, les revenus de cet Emirat, via le pétrole, sont estimés à 110 milliards de dollars par le FMI, et devrait atteindre les 80 milliards en 2009. Abu Dhabi se prépare aussi à l’après pétrole en développant son industrie, l’éducation et le tourisme culturel. Une solidarité fiscale entre les deux cités a déjà été entendue.
L’impact sur la F1
Cette nouvelle hier, est un indicateur sur le sponsoring présumé d’Emirates envers Brawm/Mercedes GP. L’imaginaire collectif y a cru, mais ceci pourrait être remis en cause. Le sponsoring de la compagnie aérienne (elle aussi endettée), pour la Coupe du Monde 2010 de Football, facturée à 50 millions d’euros, ne sera probablement pas honorée ou à perte. Dans le même temps, le fonds Dubaï International Capital (DIC), dispose de 12 milliards de dollars d’investissement et ralentira ses investissements, qui maintenant semble loin d’être souverain.
Au-delà de cela, c’est la confiance des banques envers un environnement de dette qui inquiète. Le fond CVC est très endetté, et voyant Dubaï, qui fonctionnait comme un fond d’investissement géant chuté de cette manière, les questions relatives à la stabilité financière future de la Formule 1 laisse beaucoup de questions.
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