F1 – Renault F1 Team sous la pression du conseil d'administration

Le conseil d’administration de Renault va-t-il stopper l’aventure F1 de Renault UK ?

Le 18 Décembre 2008, une réunion exceptionnelle chez Renault avait pour but une mise au point précise du programme 2009. Rien n’a filtré, sauf une redéfinition des budgets d’Enstone et de Viry. La mission offerte à Flavio Briatore étant de tout faire pour réduire drastiquement les budgets en 2010 auprès de la FIA. Mais dans l’attente, des mesures avaient été prises pour réduire les effectifs de la section moteur de Viry, largement avant la date prévue. Depuis plusieurs rumeurs de retrait, même partiel, ont alimenté les médias de manière régulière.

Ces épisodes ont laissé des traces. Aujourd’hui, un virage stratégique s’annonce. Plusieurs rumeurs se répendent et aucun démenti de l’équipe française, pourtant prompte habituellement dans ses cas là. D’une session partielle, à total d’Enstone, en passant par une prolongation de seulement deux saisons, tout se raconte et rien ne se dément. L’annonce de l’arrivée d’un sponsor comme TW Steel, n’est pas rassurant, connaissant l’antériorité de l’entreprise dans ses engagements en sponsoring, l’inquiétude reste de mise.

Demain, 30 Octobre, le conseil d’administration de la marque au losange se réunira pour définir l’avenir de son équipe de Formule 1. Depuis l’annonce de l’intérêt de Gérard Lopez, nous avons appris qu’une réunion a été organisée avant le conseil d’administration. Dans quel but précis, si l’idée d’une alternative n’était pas dans l’air. Lopez a dévoilé ses intentions auprès de la marque, via un démenti qui n’a convaincu personne dans le paddock et pour cause. Le patron luxembourgeois a été dans la course pour le rachat de l’usine de Hinwil à BMW.

L’attente autour du moteur client est aussi de mise. Williams n’a plus souhaité attendre, et Red Bull hésite encore, mais attend la décision du conseil d’administration. La probabilité pour Renault de rester uniquement motoriste, à la manière de son aventure Williams-Benetton entre 1995 et 1997,  n’est pas impossible et loin d’être déshonorant. Une hypothèse solide car la division moteur du constructeur français a toujours été active depuis 1977, même après les deux retraits officiels de l’ex-Régie. De plus le gel moteur permet de rester un fournisseur d’unité moteur…




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