» J’ai un contrat de deux ans et je ne suis pas pressé de signer, même si c’est clairement mon intention, » a déclaré Fernando Alonso à SPA-Francorchamps, selon La Gazzetta dello Sport.
Cette déclaration fait le tour du monde. Dans Speedweek il est écrit une version plus nuancée.
» Dans mon contrat, j’ai encore deux ans, jusqu’à la fin 2016. En d’autres termes, je ne suis pas pressé de signer un nouvel accord (…). »
Ce qu’il faut comprendre de cette déclaration est simple :
Fernando Alonso souhaite continuer l’aventure avec Ferrari, mais pour honorer son contrat actuels car il a encore deux ans (2015 et 2016). En cela l’espagnol souhaite voir comment évolue la Scuderia lors des 18 prochains mois, avant de penser à une prolongation. En indiquant que c’est « clairement » son intention de renouveler son contrat, c’est un élément de langage qu’il ne faut pas assimiler comme un acquit. C’est une volonté verbale d’affirmer son implication pour 2015 et 2016, même si cela tourne court dans leur relation. Il est souvent utilisé pour prévenir une intention d’avenir. Une préparation des esprits. Un avertissement même.
Articles connexes
- F1 - Rossi affole Yamaha et vise Ducati
- Note du Mardi : Une valeur médiatique de 3 milliards pour convaincre
- F1 - un parfum de guerre froide chez Ferrari
- Transfert - Daniel Ricciardo ou l'absence de contrôle sur l'avenir
- Vettel et Ferrari