Lors d’une récente sortie médiatique, le président de Ferrari, Luca di Montezemolo a indiqué que la Formule 1 devait désormais prendre en compte le climat économique en Europe et fortement réduire ses coûts dans un avenir proche.
« La situation économique mondiale et celle de l’Europe en particulier, est très grave et le monde de la Formule 1 ne peut pas ignorer les faits. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps : nous devons nous attaquer de toute urgence et avec détermination sur les questions des coûts. Ferrari est en accord avec la position de la FIA qu’une intervention drastique est nécessaire. Nous sommes absolument convaincus que, comme je l’ai toujours dit, les équipes et le détenteur des droits commerciaux doivent travailler ensemble avec la Fédération Internationale sur ce point. Ce n’est plus le moment de s’enliser dans des discussions stériles ou les méandres des ingénieurs, habituellement concernés à défendre les intérêts de quelqu’un ou d’un autre : la question doit être abordée au plus haut niveau, sans plus tarder. » Explique le président de Ferrari sur le site officiel du constructeur.
Un premier coup de semonce dans un environnement délicat que représente l’atmosphère de la Formule 1. Neuf équipes sur 12 ont signé les Accords Concordes devant régir les droits commerciaux pour 2013 et jusqu’en 2020. Mais, avec l’introduction en bourse Singapour prévue pour l’horizon du mois de Septembre, la situation devient donc difficile à tenir en réunion.
Une des idées qui retient l’ensemble des équipes est la possibilité de vendre une monoplace cliente, Sauber et Force India sont contre pour des questions évidentes de compétitivité, certaine équipe ont même menacé de poursuite envers un tribunal de l’Union Européen. Toutefois, Bernie Ecclestone l’a promis à Luca di Montezemolo et Ferrari lors de la signature des Accords Concordes. Ce point précis pourrait être l’objet d’un passage en force.
Une annonce est attendue d’ici 30 jours d’après plusieurs échos. Red Bull, Ferrari, McLaren, Mercedes, Lotus et même Williams (pourtant à l’origine hostile) sont d’accord sur le principe de fournir une monoplace cliente dans les plus brefs délais. Reste à savoir le prix.
Malgré tout, la sortie lors du GP du Canada de Bernie Ecclestone sur le sujet précisément des voitures clientes, fait échos à la prise de conscience du patron italien sur la situation économique de la discipline à court terme.
6 Responses to La F1 sous pression économique cherche solution rapide