Quel Avenir pour L’IRL?


1993, Les USA attaques l’Europe de la monoplace et annonce que le circuit de Silverstone fera partie des futures épreuves du championnat d’Indycar. Michael Andretti champion Indy 1991, le meilleur pilote américain du monde débarque chez Mclaren tandis que Nigel Mansell, champion du monde F1 1992, arrive en Indycar. Bernie Ecclestone pour la 1ère fois est pris de panique.

Pourtant cette extension en Europe ne se fera jamais, et les équipes du championnat se brouille avec l’organisateur de la course des 500miles, Tony George décide de capitaliser sur SA course en décidant de ne pas sélectionner les équipes « CART » au profit de jeunes sans expériences. La colère des patrons du championnat qui décident d’organiser une course de 500 Miles sur l’anneau de Fontana le même jour, mais avec de vrai star.

A partir de ce jour, la concurrence c’est fait plus importante entre les deux championnats. Dans un premier temps, le CART avait l’avantage, mais l’année 2002 va voir l’arrivé d’un pilote américain, Sam Hornich Jr qui va réveillé les instincts du publics, puis l’arrivé du Team Penske, la plus grande équipe des USA ,qui décide de participé aux championnat en 2002.
L’attrait des 500 miles était trop grand, et les constructeurs japonais Honda et Toyota qui fournissaient le CART l’année d’avant passe en IRL en 2003 et leurs équipes CART avec elles.
La série devient enfin une vrai série et la compétitivité des voitures fait un bon en avant.
Les budgets explose passant de 4M€ à 40€ pour les meilleurs équipes, la série est au top.
En 2001, un accord entre l’IRL et la F1 avait été trouvé pour profité de la diffusion nationale de l’un et l’autre. Pourtant rapidement la série va s’essouffler.

Certes les sponsors sont présent en force et dépense 8M€ pour être principal annonceur d’une voiture en comparaison des 2M€ en Champ Car (ex CART) moribond.
L’arrogance de l’IRL va se présenté lors de l’OPA sur le ChampCar quelle a voulu réalisé en 2003 en proposant 60M$ mais sans les garanties d’organisations.
Mais le coup de grâce viendra des motoristes, car Nissan se retire en 2002, Chevrolet et Toyota en 2006 reste plus que Honda, par la force des choses.
De plus le championnat n’attire personne dans les tribunes contrairement à la série concurrente qui réunit 200.000 personnes par week end. A part les 500miles et ces 400.000 spectateurs, rien.
Alors quel avenir pour l’IRL ?

Les répercussions financières de la scission de la principale et florissante série de monoplaces aux Etats-Unis en 2 instances dirigeantes, l’IRL et le ChampCar, menacent maintenant les équipes de l’IRL. Il y a un mois Eddie Cheever annonçait avoir perdu le soutien de son sponsor principal Red Bull et cherchait à se diversifier en Grand-Am pour assurer la survie de son équipe. Récemment, le Chip Ganassi Racing s’est séparé de 9 mécaniciens après avoir déclaré n’engager en 2006 que 2 monoplaces en place des 3 cette année. Les bruits de paddock rapporte que Target le sponsor titre de l’équipe insisterait pour voir Ganassi engagé une monoplace en ChampCar. Le Panther Racing, qui engageait Tomas Scheckter et Tomas Enge cette saison et détenteur de 2 titres IRL en 2001 et 2002 avec Sam Hornish Jr, a été contraint de licencier tout son staff. L’équipe a perdu son motoriste Chevrolet qui s’est retiré de l’IRL et son sponsor principal depuis 1998 Pennzoil qui n’a pas renouvelé le contrat à expiration. Alors que le ChampCar, après 2 années de restrictions et de réorganisation, bénéficiera en 2007 d’une toute nouvelle monoplace et ne cesse de progresser en audience, l’IRL ne doit en 2005 le maintient de sa notoriété qu’aux «500 miles d’Indianapolis» et à l’avènement Danica Patrick. Combiens de monoplaces et de pilotes seront présents sur les grilles de départ en 2006 ?

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