Les deux hommes se respectent, mais ne souhaite pas collaborer ensemble dans la même équipe. Ses hommes sont Fernando Alonso et Michael Schumacher, et déjà leur duo risque d’être tendu.
La présence du champion allemand dans l’ombre de Maranello a longtemps été une source de discussion dans le paddock. Kimi Raikkonen avait même émit le souhait que l’implication de Schumacher soit moins importante en 2009. L’image et l’ombre du pilote allemand, véritable mythe vivant pour la marque italienne, l’empêche de se tourner vers l’avenir. Fernando Alonso l’a bien compris.
Durant toute la journée du jeudi, les hommes de la Scuderia ont construit l’histoire d’un mythe autour de Fernando Alonso. Une nouvelle ère débute. Jamais le nom de Michael Schumacher n’est mentionné dans les déclarations et communiqué pour l’avenir. Pour une simple et unique raison : Fernando Alonso a souhaité ne plus voir Michael Schumacher dans les garages Ferrari durant les GP à l’avenir.
Ceci explique la déclaration de Schumacher sur son site web : « J’ai été impliqué dès le début dans la décision de faire venir Fernando chez Ferrari et j’ai toujours aimé l’idée. Je suis sûr que Fernando va bien se sentir chez nous, et je ne peux que dire : Bienvenue Fernando ! » Une belle déclaration, qui n’a toutefois rien d’amicale.
En effet, elle est en contradiction totale avec la communication de Ferrari depuis 48h. D’un coté nous avons, la Scuderia qui explique que les meilleurs pilotes du monde doivent piloter pour elle et que Fernando avec ses deux titres est le meilleur du monde donc devait naturellement piloter pour l’équipe italienne, et de l’autre un ancien pilote, qui explique que sans lui, Fernando Alonso ne serait jamais venu chez Ferrari. Etre impliqué c’est participé activement, et pas passivement savoir.
Enfin dire « chez nous » indique clairement qu’Alonso doit se faire sa place et qu’il est un invité de la famille, alors que Schumacher est un membre.
Ce qui reste troublant est que Willy Weber souhaite entretenir l’image magique de son pilote avec Ferrari. L’avenir le mettra en retrait de la Scuderia, mais son avis sera toujours entendu. Finalement Ferrari n’est pas près à passer à un autre mythe.
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