BP et Repsol de retour à la F1 ?
Selon Motor Sport Aktuell des changements dans le monde du sponsoring pétrolier surviendront. En effet il apparait que McLaren Mercedes pourrait passer au pétrolier BP, Mobil 1 chez Williams. Et Petrobras pourrait quitter l’équipe de Grove pour Honda. Bref du rififi dans le marché de l’or noir.
Les pétroliers sont actuellement en pleines croissances, dû au cours du baril ces derniers temps, et bénéficient de beaucoup de liquidités. Mobil 1, alias Exxon Mobil investit de plus en plus, tout comme Petrobras. Absent du collège mondial, BP souhaite revenir en Formule 1, après l’avoir quitté à en 2005, sous la marque CASTROL, alors sponsor de Williams F1.
Hors les pétroliers signent très souvent des contrats long termes. Schell a renouvelé son contrat avec Ferrari en 2005 et discute pour un nouveau partenariat quinquennale avec la Scuderia. De son coté Mobil 1, sponsor majeur de McLaren depuis 1995, a renouvelé son contrat en 2006 et pour une durée de cinq ans. Les conditions du contrat actuel sont de 35 millions d’euros annuel. Une manne et un partenaire technique luxueux pour McLaren, mais aussi très proche de Mercedes. Ce qui pourrait expliquer cette histoire. Il n’est pas impossible que BP se substitue à Mobil 1 à l’horizon 2010 ou au delà.
Coté Petrobras, des rumeurs d’alliance avec Bruno Senna et Toro Rosso, n’ont pas été démentis. Actuellement sponsor de Williams, à hauteur de 16 millions d’euros, le contrat entre les deux parties date de 2000 et se renouvelle tout les trois ans. Honda serait sur les rangs. En effet il apparait que le constructeur nippon souhaite que son projet earthdream, soit aussi associer à un pétrolier, à la manière de Ferrari avec Shell et Marlboro.
Mais, le pétrolier brésilien n’est pas le seul sur les tablettes de Honda. Repsol c’est déclaré, discrètement, intéressé par la venue de Fernando Alonso chez Honda en 2009. De son coté Petronas arrive en fin de contrat en 2009 avec BMW Sauber et se pose des questions de renouvellement.
Avec les pétroliers chinois, mais aussi Gazprom dans le viseur, les services marketings en Formule 1 auront l’embarras du choix pour convaincre.