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Note du Mardi – La grande stratégie de l’Arabie Saoudite autour de la F1

notedumardi-900x6757165869066367047722.jpgL’annonce d’un GP d’Arabie Saoudite de Formule 1 en 2021 cache une stratégie nouvelle du pays et plus largement de la région. Objectif est de devenir une puissance mondiale.

Un investissement total supérieur à 600 millions d’euros

Le déroulement de cette course sera en deux temps : Premièrement, pour 2021 et 2022, la course se déroulera de nuit sur le circuit urbain de Djeddah. Puis à partir de 2023, il est prévu que la course se déroule vers un circuit qui sera construit à Qiddiya. Dans l’ensemble l’accord est d’une durée de 5 ans pour minimum estimé de 45 millions d’euros par an.

Cet investissement en F1 est la deuxième phase de l’Arabie Saoudite, après l’annonce en mars de Saudi Aramco, le géant pétrolier du pays, comme sponsor à hauteur de 50 millions par an. Mais, il y a un troisième temps.

Quelques jours après l’annonce du Grand Prix de Formule 1, le ministère des sports du pays a annoncé la création de Saudi Sports Compagny, afin d’acquérir les droits sportifs des principaux sports mondiaux. L’accord avec le GP de F1, comprend également des droits TV pour un investissement estimé de 30 millions d’euros par an.

Ainsi donc, l’investissement total du pays en Formule 1 entre 2020 et 2024 est estimé à 625 millions d’euros (125 millions par an).

Toutefois, toute cette stratégie sportive est le fruit d’une politique stratégique commerciale imposée.

Une réaction à une réunion géopolitique

Début Mars 2020, Vienne, les 23 pays producteurs de pétrole se réunisse pour évaluer leur stratégie future sur le cours de bourse du baril de pétrole. L’Arabie Saoudite, leader du groupe propose de baisser de 1,5 millions de baril/jour jusqu’à la fin 2020 afin de soutenir les prix. Le refus de la Russie a provoqué une vive réaction. En Avril 2020, l’Arabie Saoudite passe de 9.8 à 12 millions de baril/jour. Faisant effondrer le prix du baril passant de 51,86 dollars à 22,74 dollars. Actuellement le cours est stable autour de 35 dollars.

Les stocks de Saudi Aramco sont estimés à 154 millions de barils, mais c’est un niveau historiquement bas. Le plus faible depuis 2004. L’objectif est donc d’augmenter ce stock. Plus largement, le plan s’est mis en place pour permettre à Saudi Aramco de se diversifier également dans la banque d’investissement écologique. Cette hausse est destinée à financer ce changement de stratégie, qui utilise la Formule 1 comme vecteur d’image.

Un projet majeur d’investissements avenir

Début 2020, un accord entre l’Arabie Saoudite et Abu Dhabi indique la création d’un fond souverain commun, permettant de rentrer dans le top 10 des puissances économiques mondiales (16ème place aujourd’hui au cumul). Il est une réponse à une analyse du Fond Monétaire Internationale présidant la faillite des pays du pétrole à l’horizon 2034.

Le fond Souverain d’Arabie Saoudite (PIF) dispose de 320 milliards de dollars d’actifs, tandis que le fond d’Abu Dhabi (DIA) dispose de 700 milliards. Notons que le premier fond souverain mondial est celui de Norvège avec 1090 milliards de dollars d’actifs. L’ambition des deux alliés est de cumuler 3000 milliards de dollars d’actifs d’ici 10 ans. Cela signifie d’importants investissements futurs.

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BusinessBookGP 2016 – J-1 – L’Edito

BusinessBookGP2016D’une ère à une autre. Hier Red Bull Racing, aujourd’hui Mercedes AMG F1. La Formule 1 depuis 2011 n’offre guère d’autres scénarios qu’une seule équipe dominant les autres. La différence étant que l’avancée technique de la marque allemande est inquiétante pour le nouvel horizon que la discipline souhaite viser. Le nouvel intérêt de cette année 2016 est l’arrivée dans le paddock de l’équipe américaine Haas F1 Team. Après avoir perdu Caterham fin 2014 et récupérer Manor (ex Marussia) sur le fil l’an dernier, une nouvelle ère pour les jeunes équipes apparaît au grand jour, avec un arrière goût politique.

Depuis 2014, les budgets des équipes augmentent encore et toujours. Le total est chiffré, dans l’édition 2016 du BusinessBook GP, à 2,719 milliards. En hausse de 5% par rapport à la saison précédente. La répartition des droits TV étant si inégalitaires et les primes accordées aux constructeurs si importantes que les écarts sont importants. Trop peut être.

Après avoir augmenté de 50 millions d’euros en moyenne depuis 2014, les budgets 2016 débutent une période de stabilité. Reste que les moteurs et la recherche de performances techniques impactent les budgets des équipes du milieu de tableau. Au point que l’influence des pilotes apportant des budgets est toujours plus importante. Au contraire des tops pilotes qui augmentent encore leurs salaires.

En 2016, le cumul des salaires représente environ 166.3 millions d’euros, en augmentation de 7.5% par rapport à la saison précédente. Les trois classes de pilote, visibles depuis 2010, ont chacune leur destin. En moyenne les champions du monde gagnent 23.4 millions d’euros (19,5 millions l’an dernier). La seconde classe est stabilisée  entre 1,5 et 4 millions. Enfin les pilotes apportant un complément de budget sont remboursés en frais de déplacements. Les exceptions étant Nico Rosberg et les deux pilotes Toro Rosso.

Cette édition 2016 du BUSINESS / book GP est un ouvrage disponible en français et anglais à partir du 25 Avril, séduisant plus de 250 lecteurs chaque année. Bonne saison et merci de votre confiance.

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L’avenir de Marlboro en question

Le e-magazine Grandprix + (www.grandprixplus.com) fait état que Marlboro prépare la fin de son contrat avec Ferrai plus rapidement qu’initialement prévu. Le contrat actuel, signé en 2006 et valable jusqu’en 2011 aurait une valeur de 1, 1 milliards de dollars.

Ce contrat solide à permis à la Scuderia d’anticipée l’avenir et de prévoir l’évolution de la Formule 1 et ses investissements. Sauf que la rumeur d’un changement de stratégie en début d’année perturbe l’avenir de l’union. En effet il apparait que le manufacturier de tabac ne souhaite plus apparait sur les monoplace et sur quelques machine que ce soit (Ducati en MotoGP), même de manière subliminale, de crainte que l’Union Européenne ne soit plus stricte encore sur la vente de produit tabac à l’avenir.

En Mars 2008, une réunion entre Ferrari et les représentants de la maison mère Altria a conclue à un plan de retrait progressif de la marque Marlboro à l’horizon…2009

Le départ de Phillip Morris, permettra d’offrir plus d’espace à d’autres sponsors, comme Santander par exemple.

Source : Grandprix.com

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BP et Repsol de retour à la F1 ?

Selon Motor Sport Aktuell des changements dans le monde du sponsoring pétrolier surviendront. En effet il apparait que McLaren Mercedes pourrait passer au pétrolier BP, Mobil 1 chez Williams. Et Petrobras pourrait quitter l’équipe de Grove pour Honda. Bref du rififi dans le marché de l’or noir.

Les pétroliers sont actuellement en pleines croissances, dû au cours du baril ces derniers temps, et bénéficient de beaucoup de liquidités. Mobil 1, alias Exxon Mobil investit de plus en plus, tout comme Petrobras. Absent du collège mondial, BP souhaite revenir en Formule 1, après l’avoir quitté à en 2005, sous la marque CASTROL, alors sponsor de Williams F1.

Hors les pétroliers signent très souvent des contrats long termes. Schell a renouvelé son contrat avec Ferrari en 2005 et discute pour un nouveau partenariat quinquennale avec la Scuderia. De son coté Mobil 1, sponsor majeur de McLaren depuis 1995, a renouvelé son contrat en 2006 et pour une durée de cinq ans. Les conditions du contrat actuel sont de 35 millions d’euros annuel. Une manne et un partenaire technique luxueux pour McLaren, mais aussi très proche de Mercedes. Ce qui pourrait expliquer cette histoire. Il n’est pas impossible que BP se substitue à Mobil 1 à l’horizon 2010 ou au delà.

Coté Petrobras, des rumeurs d’alliance avec Bruno Senna et Toro Rosso, n’ont pas été démentis. Actuellement sponsor de Williams, à hauteur de 16 millions d’euros, le contrat entre les deux parties date de 2000 et se renouvelle tout les trois ans. Honda serait sur les rangs. En effet il apparait que le constructeur nippon souhaite que son projet earthdream, soit aussi associer à un pétrolier, à la manière de Ferrari avec Shell et Marlboro.

Mais, le pétrolier brésilien n’est pas le seul sur les tablettes de Honda. Repsol c’est déclaré, discrètement, intéressé par la venue de Fernando Alonso chez Honda en 2009. De son coté Petronas arrive en fin de contrat en 2009 avec BMW Sauber et se pose des questions de renouvellement.

Avec les pétroliers chinois, mais aussi Gazprom dans le viseur, les services marketings en Formule 1 auront l’embarras du choix pour convaincre.

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Revenus d’Hamilton en 2009 : 32.3M€

650.000 euros par semaine, voici ce qu’annonce le Mirror hier soir à propos des revenus de Lewis Hamilton. Décryptage.

Courant 2007, l’agent de Kimi Raikkonen et consultant dans les contrats de Lewis Hamilton, Steve Robertson, a déclaré : « Lewis Hamilton peut être au niveau de Tiger Woods niveau revenus, soit 100 millions de dollars par an ». L’annonce avait fait sourire, mais ce n’est plus le cas.

Récement, TomorrownewsF1 avait évalué la valeur d’image de Lewis Hamilton à 96 millions d’euros.

Avec son salaire de 13 millions d’euros (hors primes) et un contrat de 5 ans d’une valeur de 100 millions d’euros, Lewis Hamilton s’assure un avenir serein. De plus, ayant vendu son image à EA Sport pour un jeu vidéo, les revenus du pilote anglais avaient été estimés à 18 millions d’euros pour 2008.

Et bien, cette estimation était sous évaluée !

En négociation pour avec Reebok, filiale du groupe Adidas, Lewis Hamilton signera un contrat de 3 ans pour 12,6 millions d’euros (4,2M€/an). Egalement en négociation avec le groupe Pepsi, le pilote anglais remplacera David Beckham, qui avait signé un accord de 3 millions d’euros par an.

Ajoutons, son contrat de 1,5 millions d’euros avec Vodafone et le contrat de 1 millions d’euros de Tag Heuer.

Nous ne savons pas si ces contrats seront effectifs dans l’immédiat, mais nous pouvons projeter les revenus de Lewis Hamilton en 2009 en ajoutant son salaire de ses revenus sponsorings. Total : 32.3 millions d’euros (51M$).

L’objectif d’Anthony Hamilton est clairement d’imité David Beckham, qui cumule entre 16 et 25 millions d’euros de contrats publicitaires.

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L’après Marlboro en question pour Ferrari

La rumeur se confirme, à l’horizon 2011, il n’est pas impossible que le dernier cigarettier présent en Formule 1 abandonne son sponsoring. En effet il est de plus en plus probable que cette marque de cigarette ne soit plus jamais visible sur la Ferrari F2008 de l’année et des années prochaines.

Négocié en 2004 et signé en 2006, ce contrat record entre Ferrari et Phillip Morris, estimé à 1 milliard de dollars sur 5 ans, ne respecte pas les clauses de spécifications. Clause qui précise que la marque Marlboro doit apparaître au minimum sur 4 GP qui autorise l’apparition de la marque américaine. Hors, Bahrein a supprimé ce droit, La Chine aussi, tout comme l’Espagne l’année dernière. Restera plus que Monaco en 2008.

Selon Autoweek, le patron du marketing de Phillip Morris a indiqué que
Le logo Marlboro « n’apparaîtra plus sur les Ferrari jusqu’à la fin de l’année ». Il a donc été décidé que le logo en code barre sera permanant jusqu’à nouvel ordre.

Le plus gros sponsor de la F1, présent depuis 1972, pourrait fortement se poser des questions sur sa présence en Formule 1. Sa marque ne s’affiche plus sur les monoplaces Ferrari et le principe du « code barre » est une bonne idée, mais qui tombera vite dans l’oubli du consommateur d’ici 2011.

De plus, la forte impression d’être la tirelire de la Scuderia depuis plusieurs années semble ne plus amuser Altria Group, la holding dirigeante du groupe Phillip Morris. La seule alternative pour la Scuderia est de recruté à moyen terme Fernando Alonso, qui avec son pouvoir d’attraction va permettre de remplacer le sponsor tabac.

En effet, Kimi Raikkonen, malgré son titre de champion du monde, n’a pas attiré de sponsor autour de lui, comme initialement prévu dans le business plan de son recrutement par Jean Todt. Aucun sponsor Indien et Chinois n’a signé avec Ferrari pour s’afficher avec Raikkonen. Le cas de Felipe Massa est similaire. L’ombre du pouvoir marketing de Michael Schumacher plane encore autour de Maranello.

Ferrari n’a pas choisi de prendre la même orientation que ses concurrents, qui depuis 2005 voir 2006 ont démarchés une nouvelle génération de sponsor, aussi généreux que le tabac naguère, mais plus exigeant aussi. Ferrari, elle, de par le passé n’a jamais gardée ses sponsors, même petit, plus de trois saisons. Ces derniers choisissant d’aller ailleurs et obtenir un impact plus important que la renommée de l’équipe la plus prestigieuse qui ne fait guère d’effort de promotion pour ses partenaires.

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Orange et la Formule 1 : c’est non

Ce matin, sur Eurosport, dans l’émission Echosport, la directrice sponsoring Orange France, Severine Lecrix de la Salle a affirmée que Orange et la Formule 1 c’est non.

L’opérateur français, troisième au niveau mondial dans les mobiles, qui dispose d’une partie des droits de la Ligue 1 française pour 200 millions d’euros environ. A parler du fameux dossier de sponsoring en Formule 1.

En effet, Orange était présent en Formule 1 de 2000 à 2002 avec l’équipe Arrows. Mais ce contrat avait été signé avant que France Télécom ne rachète pour 41 Milliards d’euros l’opérateur anglais en 2001-2002. Depuis la rumeur d’un retour en Formule 1 avec l’équipe Renault c’est alimenté sans avoir été confirmée.

Selon Severine Lecrix de la Salle, Orange de sponsorisera pas la Formule 1 pour plusieurs raisons :

La Formule 1 est un sport élitiste qui ne correspond pas à l’impact de masse que Orange souhaite. Enfin, Vodafone, son principal concurrent dans le secteur mobile est fortement présent depuis 2002. De plus, Orange est dans une politique de diffusion d’événements sportifs, et la Formule 1 n’est pas l’objectif principal.

Toutefois, Orange y pense et pourrait revenir si l’occasion se présente.

A noter qu’en fin d’émission le GP d’Australie de Formule 1 a obtenu, selon un baromètre, 377.17 Unité Bruit Médiatique (UBM)

Voir la vidéo d’Echosport ici

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Le retour d’une ère pour le sponsoring

Le transfert de Mutua Madrilena de Mclaren à Renault a beaucoup étonné. Surtout venant d’une entreprise qui ne fait des affaires qu’en Espagne, et qui souhaite amélioré son image à l’échelon internationale pour de futurs investissements.

Cette histoire entre Fernando Alonso et Mutua Madrilena n’est pas la seule, d’autres sponsors de l’équipe Mclaren ont choisis de suivre le double champion du monde ailleurs : Hugo Boss, Tag Heurer et Santander seront ses sponsors personnels.

C’est une révolution dans le cercle des sponsors Mclaren, qui depuis 10 ans avait instauré un nouveau système de sponsoring corporate, incluant l’image du pilote en plus du sponsoring de l’équipe.

L’affaire Mutua Madrilena en est la résultante. Les pilotes ont reprit le pouvoir en terme d’image et d’attractivité.

En plus de Alonso, Kimi Raikkonen a réussit à garder Tag Heuer dans sa galaxie de sponsor pour 2008 et vient de prolonger jusqu’en 2010 pour devenir un des ambassadeurs de l’horloger dans le monde. Ce sera la première fois depuis 1986 qu’un pilote NON Mclaren en F1 fera la promotion d’une montre pour l’horloger Suisse.

Révolution ? Non la fin d’une omerta du sponsoring qui dure depuis plusieurs années et qui consistait à taire les accords commerciaux entre un pilote et un sponsor. David Coulthard est toujours sponsorisé par Tag Heuer depuis son départ de chez Mclaren. En 1999, Olivier Panis était (selon la rumeur) sponsorisé par Breitling, alors que Alain Prost avait des liens avec Tag Heuer et le groupe LVMH.

Les sponsors sont présent en Formule 1 pour faire de l’image et les pilotes sont redevenus attractifs.

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L’avenir de ART Grand Prix en F1 ?

Hier, le site automoto365.com s’interrogeait : ART Grand Prix franchira t’elle le pas de la F1 ? La réponse est OUI…mais…

Pour que l’équipe française passe en Formule 1, Nicolas Todt et Fréderic Vasseur sont conscient que la marche qu’il reste à franchir est très importante. Techniquement et surtout financièrement. Alors trois solutions se présentent pour cette jeune équipe.

Premièrement, devenir un partenaire d’un constructeur, comme l’a été Prost GP par exemple avec Peugeot. Mais pour cela il faut que ART trouve un nouveau constructeur qui souhaite investir en F1 avec une équipe nouvelle. Ce qui est tout simplement impossible par les temps qui court.

Deuxièmement, devenir le team B d’un constructeur. Le projet est séduisant. Reste à trouver le constructeur qui souhaiterait aider l’équipe. En effet lorsque l’on parle d’équipe B, on estime que des synergies techniques et financières peuvent s’établir. A la manière du projet Direvix.

Dernière solution, trouver un partenaire financier fort et racheté une équipe. Solution qu’avait choisie le sponsor BAT, pour crée BAR avec Graig Pollock, sur les cendres de Tyrrell en 1998. Reste à trouver l’équipe en question et le partenaire. Prodrive est une cible plus que tentante et à moindre coût. Et, ART peut aussi compté sur son actionnaire depuis 2007. En effet, le capital d’ART/ASM se répartit maintenant comme suit: Fréderic Vasseur (35%), Nicolas Todt (35%), le Sheikh Salman bin Hamad Al-Khalifa (30%). Qui valorise l’équipe à environ 6 millions d’euros actuellement.

Ce prince, déjà actionnaire, via son fond souverain, de l’équipe Mclaren à hauteur de 30%, pourrait devenir un partenaire fiable et surtout axé sur le long terme.

Cette dernière solution serait intéressante, car elle permettrait à Nicolas Todt de suivre les trace de Ron Dennis, qui avait, avec l’aide de Marlboro, fusionné son équipe Project Four avec l’équipe Mclaren en 1980.

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