CVC, et le vieux rêve de Bernie Ecclestone

Les coulisses de la Formule 1 prennent un air d’affrontement politique. Dernière nouvelle, passée totalement inaperçue dans les médias français : la CVC souhaite prendre le contrôle total de la F1.

C’était en 1981, au sommet de la guerre FISA-FOCA, cette dernière, dirigée par Bernie Ecclestone, souhaite que la FISA ne s’occupe plus de rien. L’association dirigé par l’anglais souhaitait, aidé en cela par un avocat Max Mosley, à prendre le contrôle total de la F1, de la partie commerciale à la partie réglementaire. Finalement, sous l’impulsion d’Enzo Ferrari, un statu quo sera signé en 1981, avec les fameux Accord Concordes qui délimitent clairement les rôles de la FISA (le règlement technique) et la FOCA (l’aspect commercial).

Nous sommes en 2008 et le même schéma se reproduit. Le fond CVC, déçu par la tournure des événements au sains de la FIA depuis l’affaire Max Mosley, décide de prendre les choses en mains. Objectif, selon le magazine Auto Motor und Sport est d’utiles son droit de véto envers la FIA, en vertu de son statut de propriétaire des droits de la Formule 1. Ayant décidé que la discipline n’est plus géré selon les Accords Concordes signé en 1998.

Par ailleurs, CVC veut plus d’influence sur les règlements de la Formule 1. En effet, le fond a fortement critiqué la FIA par lettre interne à propos de la gestion de l’équipe Super Aguri. Les coûts sont trop important en Formule 1 et le fond CVC pense que c’est à cause des règlements de la FIA. De plus les équipes veulent aussi avoir un droit de véto pour empêché certain règlement technique. Ce qu’empêche énergiquement la FIA depuis plusieurs années.

Enfin le dernier litige concerne le système KERS qui débutera en 2009. Initialement, toutes les équipes étaient en majorité d’accord sur le principe de sa mise en place, mais maintenant c’est du 50/50. Pourquoi ? Simplement parce que la FIA n’a imposé de limite de coûts a ce projet et les équipes doutes de l’utilisé du projet, surtout dans l’idée d’obtenir 80 cv en appuyant sur un simple bouton et si c’était plus justement ? Le CVC est mécontent du développement de la Formule 1.

Un des responsables du fond, Donald Mackenzie, n’est pas satisfait des dernies développements de son investissement. Non seulement, l’affaire du scandale Mosley nuit clairement à la F1, mais il n’y a pas encore d’Accord Concorde signé entre la FIA et les équipes. L’ancien accord entériné en 1998 à Monaco a expiré l’année dernière, et tout le monde s’impatiente. Ne parlons pas de la farce des affaires d’espionnages. Il apparait que le CVC est lasser par la politique commune de certaines équipes envers la FIA.

Le CVC est propriétaire de 84% de la SLEC qui possède tout les droits commerciaux de la Formule 1, de 100% de Allsport Management, qui gère le sponsoring circuit et le Paddock Club depuis fin 2006. Toutefois n’oublions pas que l’ombre de Bernie Ecclestone plane encore au dessus de la Formule 1 et que le fond est conseillé par l’argentier de la Formule 1.

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