Bernie Ecclestone intéressé par le club de Chelsea ? C’est la révélation que l’argentier de la Formule 1 a avouée récemment à la presse. L’idée était de prendre le contrôle du club Londonien avec son ami Flavio Briatore qui de son coté n’en a pas été à son premier coup d’essais dans le domaine.
1997, Flavio Briatore est sur le départ. L’équipe Benetton est à vendre 90 millions de dollars et l’Italien sent le vent tourné. Une indemnité de 6,4 millions d’euros lui sera donnée et une nouvelle envie de business apparaît. Déjà en 1994, Briatore avait acheté l’équipe Ligier 10 millions de dollars pour la revendre le double à Alain Prost et refait le coup avec l’équipe Minardi en 1997.
Mais avant de crée Supertec, l’italien a eu une idée : s’orienté vers le football.
La vente de Ligier à Alain Prost ne c’est pas fait sans que l’Etat Français ne soit dans la confidence, car l’équipe était encore financée par des sponsors publics. L’interlocuteur de Briatore en France s’appelle Guy Drut. De ses contacts hivernaux avec le ministre des sports de Jacques Chirac, il a retenu la nécessité de trouver un club locataire au stade de France, à Saint-Denis, au-delà de la Coupe du monde 1998. L’installation d’une équipe anglaise, jumelée avec la Juventus de Turin est analysée comme un vrai indice de reconversion pour Flavio Briatore. Le projet ne verra jamais le jour.
En 2003, Bernie Ecclestone est riche, il a vendu 50% de la SLEC (société qui détient tous les droits de la F1) et après une tentative de rachat du championnat de tennis ATP et du ChampCar, l’idée d’un rachat de club de football lui est soufflée par son complice Briatore.
La cible est donc : Chelsea.
L’idée de Ecclestone est de racheter pour 83 millions d’euros la société Chelsea Village Ldt, mais les 126 millions d’euros de dette contractées par le club ne devaient pas être assuré par Ecclestone et Briatore même, mais par un système purement spéculatif qui aurait permis de vendre à des investisseurs une partie du club Londonien après une entrée en bourse.
Au final le projet Ecclestone/Briatore n’a pas reçu le feu vert, et c’est Roman Abramovitch qui dépensera les 83 millions d’euros, puis épongera les 126 millions de dette avant d’investir 180 millions d’euros pour composer son équipe.