Dossier : le Business de la NFL partie 2

Mais ce n’est pas tout. En plus des revenus TV et Radio, distribués par la NFL et les revenus provenant de la billeterie, il existe ce que les américains appellent « revenus locaux », à savoir les revenus provenant du sponsoring, du parrainage de stades, des concession (ventes de boisson, parkings, nourriture) et autres. Ainsi, les meilleurs clubs peuvent retirer jusqu’à 100 millions de dollars de revenus annuels du sponsoring. Les petits clubs obtiennent malgré tout 50 millions de dollars de ces revenus.
Par exemple, Pepsi avait signé un contrat avec NFL de 560 millions de $ pour 5 ans, sa filiale Gatorade a signé un contrat de 8 ans pour la somme de 480M$, Electronic Art a obtenu les droits pour faire un jeux vidéo pour 300M$ sur 5 ans. Dernièrement Samsung a investit comme partenaire de la NFL, 10M$ pour 2 ans.

Les franchises gagnent très bien leurs vies, celle de Minesota Vikings, la plus petite équipe de NFL dispose d’un budget de 164M$ et des bénéfices de 15,6M$ soit le même budget que certain grand club européen, comme Barcelone, Inter milan et Liverpool. Si jamais l’idée d’acheter cette franchise vous tente elle vous coûtera 658M$. La plus grosse équipe, économiquement parlant, la franchise Washington Redskins qui avec un budget de 287M$ et des bénéfices de 53,8m$ est certes inférieur au budget de Manchester United et du Real Madrid, mais l’équipe est évaluer a 1, 264 milliards de $. D’ailleurs sur 32 équipes que compte la NFL, toute annonce des sommes éblouissante dépassant les 180M$ de budget pour 50% des franchises.

Cotés salaires des joueurs, en moyenne chaque franchise dépense 71M$ pour payer ses joueurs, soit un total de 2,3 milliards de $ annuels. En moyenne un petit joueur gagne entre 500.000$ et 5M$ de salaire, tout dépend du poste qu’il occupe.
Payton Manning et le joueur de football américain le plus payer de la ligue avec des revenus de 42M$ l’année dernière, dont 34,5M$ de prime divers.
Champ Bailey avec 20M$, Jevon Kearse et LaVar Arrington avec 17M$.
Les salaires sont gérés par le Salary Cap, qui permet aux équipes de ne pas dépassé les budgets. Les primes ne sont pas comprises dans ce Salary cap. Beaucoup de joueur signe un contrat de plusieurs années (généralement 6 ans) et avec une prime à la signature. Les plus gros transferts arrivent à la somme de 100M$. Il n’y a pas de transfert pendant le contrat comme cela se pratique en Europe.

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