Edito F1 – Le reveil douloureux des théories

Douce Formule 1, que celle qui attirait les marques en ne faisant rien. C’était dans les années 80-90. Depuis, le krach économique a réveillé en sursaut le rentier de Bernie Ecclestone et la chute de Honda, mélangé avec les menaces d’autres constructeurs de quitter la discipline n’arrange pas les affaires. L’idée d’attirer les constructeurs était logique, des marques prestigieuses ne pouvaient donc que séduire des sponsors prestigieux. L’équation redoutable sur le papier, qui a fonctionné un temps avant de s’effondrer comme un château de carte. Honda est en difficulté et que la fermeture définitive de l’équipe est estimée à 65%.

Risqué ou pas, adapté ou non à l’environnement de la F1, cette décision sera largement analysée sur TomorrowNewsF1.com.

Les gains de ces pertes ? Vraisemblablement la possible arrivée d’une troisième voiture et surtout cette équipe USF1 à l’horizon 2010. L’optimisme règne, mais il faut se méfier. Le souvenir de Prodrive rend méfiant tout nouveau projet. Mais les gains reviendrons aux autres constructeurs, qui en plus de baisser leur coûts, gagneront plus d’argent à terme avec le chute de Honda. Une théorie redoutable.

Toutefois, l’affaire Honda relève que la Formule 1 est aussi un sport politique, avec de mystérieuse force occulte qui empêche Nick Fry d’avoir une vision franche de la situation qui l’entoure. L’illusion de croire pourvoir séduire des sponsors majeurs en ces temps de crise ne relève que de la communication de presse et de la promesse politique justement.

Bernie Ecclestone devra faire le deuil de son idée sur la Formule 1. C’est un échec majeur, toutefois il est à lui de ne plus faire de politique et du business et relancer son sport et enfin le faire passer au 21ème siècle. Il y a du pain sur la planche.




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