GP de Chine, Bernie Ecclestone au secours de son business model

A peine le Grand Prix du Canada perdu, presque à jamais, Bernie Ecclestone vole au secours de celui de Chine. Autrement plus stratégique pour l’argentier de la F1, mais devenu un gouffre financier pour l’Etat de l’empire du milieu.

Les responsables de l’épreuve chinoise ont fait allusion d’un retrait à partir de 2011 du calendrier de la Formule 1. La cause est connue : une mauvaise vente des billets, et le peu d’intérêt pour les locaux envers un sport qu’ils ne semblent pas comprendre. Imaginons que lors du dernier GP, ornée du drapeau rouge, les places étaient gratuites pour le dimanche !

Alors que la piste pouvait atteindre 600.000 spectateurs sur trois jours, l’édition 2008 n’a fait que 271.000. (Ironie c’est moins que le GP du Canada sur la même période et en mode payant). L’investissement est trop élevé pour un retour sur investissement ridicule. D’autant plus que le sponsor de l’épreuve depuis 2004, le pétrolier Sinopec, ne renouvellera pas son bail de 15 millions de dollars annuel au delà de 2009.

Fanaticf1.com avait dévoilé les retours sur investissement du circuit de Shanghai, évalué à 125 millions de dollars, pour un investissement public de 40 millions (sous forme de location auprès de la FOM). Mais les pertes s’accumulent depuis quelques années. Au point de non retour.

 » Nous avons un contrat jusqu’en 2010 et une option pour 5 ans de plus « , indique Bernie Ecclestone au Financial Times, confirmant que le dernier mot reviendrait au dirigeant politique de Shanghai.  » Nous allons parler avec eu de ce sujet, et de voir comment nous pouvons les aider. »

Curieux de voir la confirmation d’une stratégie, car cette précieuse aide aurait été bénéfique pour Montréal. La Chine, plus tard L’Inde, sont à la base du business model de la Formule 1 et voir partir un pilier du projet serait une catastrophe.

Alors quelle solution pour le GP de Chine ? Une solution imitant le GP de Belgique ? (Mise à jour à la charge de l’Etat belge mais promotion avec un partenaire) Le Paul Ricard (rachat de la piste), ou alors un avatar du GP de Turquie ? (reprise des droits FOM mais circuit à la charge de l’état turcs).




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