Honda F1 – l'avenir sous le modèle Williams F1

Les jours passent et l’avenir de l’équipe Honda reste floue, toutefois quelques indications sur les ambitions de l’équipe sont avouables. L’ex équipe Honda Racing F1 à un modèle en Formule 1 : Williams F1.

L’équipe de Grove est la dernière survivante d’une idéologie, souvent copiée mais rarement égalée. Forte de 600 personnes, deux souffleries et d’un outil moderne, Williams produit et conçoit son propre châssis. Coté budget, l’équipe anglaise disposera en 2009 d’une enveloppe de 250 millions de dollars.

Un modèle qui inspire Nick Fry et qui semble séduire le board de Suzuka. En effet, cela préserverait le personnel et permettrait de construire une monoplace de A à Z. Coté moteur, Ross Brawn, chargé du projet, négocie avec Mercedes, un programme sur une base de trois années, sauf que les conditions du constructeur à l’étoile pourraient faire capoter l’idée.

Pour l’instant, le fabuleux projet basé sur l’idéologie Williams est séduisant, sur le papier, mais peu réalisable dans la réalité. Trouver 250 millions de dollars par an n’est pas une chose facile, l’équipe n’a toujours pas de sponsor par exemple, des solutions peuvent être trouvés, mais l’idée d’imiter Williams F1 est une erreur stratégique. Honda souhaitant ne pas licencier son personnel à Brackely coince face à des solutions finalement limitées.




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0 Responses to Honda F1 – l'avenir sous le modèle Williams F1

  1. Felipe MASSACRE dit :

    « L’équipe de Grove est la dernière survivante d’une idéologie, souvent copier mais rarement égaler. »

    Cette phrase est viciée par deux fois de la même faute grossière de grammaire. Il y a en effet confusion entre l’infinitif et le participe passé. Cette faute est très courante. Après correction, cela donne : « L’équipe de Grove est la dernière survivante d’une idéologie, souvent copiée mais rarement égalée. »

    Il existe un moyen pour éviter la confusion entre l’infinitif d’un verbe du premier groupe avec sa forme conjuguée ou un participe quand phonétiquement la prononciation est identique. Il suffit de remplacer le verbe du premier groupe par un verbe du deuxième ou du troisième groupe pour savoir comment écrire sans faire de fautes.

    La même phrase écrite correctement avec des synonymes : « L’équipe de Grove est la dernière survivante d’une idéologie, souvent reproduite mais rarement atteinte. »

    Si les verbes sont mis à l’infinitif, on voit tout de suite que c’est forcément le participe passé (phrase précédente) et non l’infinitif : « L’équipe de Grove est la dernière survivante d’une idéologie, souvent reproduire mais rarement atteindre. »

  2. Limacher Marc dit :

    tout ça pour une phrase…
    et autrement le billet t’en pense quoi Felipe Massacre ?

  3. Felipe MASSACRE dit :

    La grammaire, ce n’est peut-être pas important pour toi, cher Marc mais il me semble que la crédibilité d’un site Internet amateur et sa réputation tiennent aussi à ça et pas seulement aux questions de fond. Et comme j’aime bien le site tomorrownewsf1.com que je consulte tous les jours, je pense qu’il est du devoir de ses lecteurs de faire disparaître ces petites imperfections. Les fautes que j’ai relevées (en partie corrigée : il reste à féminiser « copié » et « égalé » puisque les deux mots se rapportent à l’équipe de Grove) sont très courantes et si je peux donner un truc pour éviter qu’elles soient reproduites, c’est aussi rendre service.

    Pour répondre à ta question sur l’article et pour te montrer, en ce qui me concerne, que le fond est aussi important que la forme, je dirai ceci. Je crois que l’écurie Honda ou ce qu’il en reste est malheureusement condamnée. Le contexte économique actuel ne se prête guère au rachat d’une écurie de formule 1. Les grands constructeurs souffrent et l’engagement dans la compétition automobile ne constituent plus leur priorité. D’un autre côté, le retrait de Subaru en WRC ou celui de Kawasaki en moto GP constituent des exemples importants de la crise que traversent les sports mécaniques.

    Quant à suivre l’exemple de l’écurie Williams, je n’y crois pas une seconde. Malgré la prudence des grands constructeurs due au contexte économique mondial, il me paraît peu probable à court terme qu’on revienne à une formule 1 artisanale dont l’écurie Williams constitue le dernier vestige. A moins que la politique de réduction des coûts continue. Elle est souhaitable pour la survie de la formule 1. Avec le recul, on peut dire que l’arrivée des grands constructeurs aura fait plus de mal que de bien. La deuxième plaie, c’est l’arrivée de marques étrangères au sport automobile et qui se servent de la formule 1 à des fins publicitaires. Ces gens n’en ont rien à faire de la formule 1. C’est l’exposition médiatique des grands prix qui les intéresse. La discipline reine du sport automobile est devenue un patchwork de choses disparates qui n’a pas la saveur des glorieuses saisons où le plateau était beaucoup plus homogène.

    Amicalement.

    Felipe MASSACRE (30 ans de passion pour la formule 1)

  4. jeewee dit :

    Il faudrait corriger cette phrase de Felipe MASSACRE :
    « et l’engagement dans la compétition automobile ne constituent plus leur priorité. »

    « et l’engagement dans la compétition automobile ne constitue plus leur priorité. » :mrgreen:

    Sur le fond 😀 , tout à fait d’accord. Même si l’ex-écurie Honda sera sans doute rachetée pour l’euro symbolique ou presque, les investisseurs vont peut être y réfléchir à deux fois avant de s’engager dans cette aventure risquée avec une équipe sans doute déjà trop grosse…

    Quant à la présence des constructeurs en F1, elle a été largement souhaitée, il n’y a pas si longtemps, par le duo Mosley/Bernie. Un duo qui navigue à vue.

  5. Felipe MASSACRE dit :

    Je n’écris jamais directement dans les forums mais d’abord dans le traitement de texte en ligne de Google (ça permet notamment de prévenir les fautes de frappe ou d’orthographe). Ensuite, je copie et je colle mes commentaires dans l’espace du forum réservé aux publications des lecteurs. Je fais des aller-retours entre les deux textes jusqu’au moment où ce que j’ai écrit me convient pour être publié.

    En relisant mon brouillon, je vois que ma phrase entachée d’une faute était différente à l’origine et que j’ai oublié de remettre le verbe au singulier dans le commentaire publié. Dans mon brouillon, j’avais écrit : « Les grands constructeurs souffrent et leur présence, voire leur engagement dans la compétition automobile, ne constituent plus leur priorité. » Ceci explique que le verbe soit au pluriel dans la version publiée.

    Amicalement.

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