La Chine : Menace financière sur la F1

Depuis deux jours à Washington se tiens une réunion entre les Etats-Unis et la Chine sur un dialogue économique stratégique et des tensions se sont fait jour car la Chine a beaucoup d’argent en réserve et compte bien s’en servir pour investir à tout va. Et un projet de F1 ressort évidement.

Déjà il y a deux années, un consortium de l’empire du milieu souhaitait racheter les 75% de la SLEC détenus par les Banques pour 1,4 milliards de dollars, mais Bernie Ecclestone a refusé, car l’offre était une coquille vide financière à but spéculatif.
C’est-à-dire racheté une entreprise avec de l’argent que l’on a pas et avoir un acheteur qui lui a de l’argent qui rachète l’entreprise en question souvent 20% plus chère que le prix que la première entreprise avait acheté virtuellement. Un peu le système Adidas avec Bernard Tapie qui avait demandé au Crédit Lyonnais de trouvé un acheteur pour la célèbre marque aux trois bandes et la banque avait vendu la marque à une de ses filiales qui a revendu le double à Robert Louis Dreyfus, et dans l’opération le Lyonnais avait fait une belle plus value illégale.

Bref la Chine a, malgré cet épisode récent, de l’argent et compte bien l’investir. Tout d’abord dans des fonds d’investissements Américains et Européen comme Carlyle, pourquoi pas Sequoïa, et le CVC, actuel propriétaire qui sont dans le collimateur. Un circuit à Hong Kong a été annoncé discrètement aujourd’hui en projet et enfin, certain constructeur chinois se verrait bien faire de la F1 d’ici 5 ans environ. Déjà que le projet de circuit de Singapour est en partie financé par des fonds chinois, cela démontre l’ampleur de l’influence économique.

Des projets de rachats ou d’investissement d’équipe sont dans l’air et l’alternative des Emirats Arabes Unies est l’exemple de la riposte du monde de la F1 à l’argent communiste.

300 milliards de dollars (230 milliards d’euros) en stock dans sa réserve, la Chine dispose de capitaux pour manger des entreprises et investir massivement dans l’industrie. Reste que, comme l’annonce les économistes américains, cette fortune est virtuel, et surévalué car la Chine est dans une bulle spéculative, comme Internet l’a connu il y a 7 ans. Alors le pays investit avant que cette « bulle » n’explose et ruine son économie.

Reste que, un constructeur chinois en F1, deux circuits chinois au calendrier et une société chinoise à la tête de la SLEC a de quoi inquiété. Même Bernie Ecclestone, c’est dire…

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