La méthode Boullier

Eric Boullier McLarenLors de la présentation de la nouvelle McLaren-Honda MP4-30, le mot d’ordre pour cette saison a raisonné dans les médias : Un châssis innovant. Toute l’essence de la méthode Eric Boullier.

Lorsque le manager français pousse la porte de verre de l’usine de Woking, il découvre une équipe déprimée, partie pour une nouvelle ère. Une histoire similaire avec l’introduction de Boullier chez Renault/Lotus en fin d’année 2009. Le constructeur français débutait la saison 2010 avec une monoplace (R30) dépourvue de sponsor principal, reprenant les couleurs historiques. Sportivement l’usine d’Enstone était entrée dans un long déclin. Pas de victoire, ni de podium l’année précédente. L’histoire de la saison 2014 de McLaren propose le même scénario.

Une monoplace (MP4-29), sans sponsor principal, à la couleur grise, sportivement sortie d’une saison 2013 catastrophique pour l’histoire de McLaren et couronnant un déclin des performances entamé lentement depuis le dernier titre de champion du monde de Lewis Hamilton en 2008. Finalement 2014 a été plus positif, avec des podiums. Comme 2010 avec la R30.

Puis 2011. Le mot d’ordre de Lotus Renault GP était de produire une monoplace innovante, pour créer une nouvelle étape. La R31 a été difficile à mettre au point, à cause de son échappement au plancher, mais elle avait remplie son objectif d’image, à défaut de sportif. La MP4-30 inaugure un nouveau moteur (Honda) avec des innovations techniques annoncés. Ainsi, beaucoup d’observateurs estiment que la saison sera difficile. La philosophie reste donc la même qu’en 2011.

Une philosophie qui a toutefois nuancée dans le timing. Kimi Raikkonen était venu chez Lotus en 2012, tandis que Fernando Alonso prendra le volant dès cette saison. La suite ?

Ce qu’Eric Boullier a crée chez Lotus, se reproduira chez McLaren. A savoir :

  • Année 1 : Retour à la motivation de l’équipe et maintient de l’équilibre
  • Année 2 : Tenter de faire venir une star et miser sur l’aspect innovant de la monoplace.
  • Année 3 : Aller trop loin techniquement pour mettre en confiance le staff technique sur ses capacités et mettre les bases d’un ensemble compétitif. Maximiser par une communication innovante et de nouveaux types de partenariats. Sportivement s’inscrire comme un top team.
  • Année 4 : Consolider l’ensemble (confirmer être un top team) et augmenter d’un cran la compétitivité de l’équipe. Toujours miser sur la communication innovante pour forger une image forte.



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