Mi-décembre, lorsque McLaren dévoila son line-up 2015, Jenson Button est un pilote soulagé. Au prise dans une guerre des nerfs avec Ron Dennis, ce dernier lui avait annoncé à Abu Dhabi qu’il était d’accord pour prolonger son contrat d’une seule année, avec une option pour 2016.
L’épilogue c’est toutefois transformé en compromis entre les deux parties. La proposition de Ron Dennis de revoir son offre pour Button, avec un salaire 6 millions d’euros de salaire et 10 millions d’euros de primes, en Septembre 2014 a été une douche froide pour Richard Goddard (l’agent du pilote) et le champion du monde 2009. Durant l’été, Ron Dennis avait proposé 12 millions d’euros de salaire et 4 millions sous forme de primes, avant de revoir à la baisse son offre. Goddard, afin de déterminer des alternatives de négociations, est allé voir chez Williams (qui n’a formulé aucune offre concrète), tandis que Lotus proposait 5 millions d’euros et un variable de 40.000 euros par points, soit la même rémunération que Kimi Raikkonen en 2013. Trop peu pour un pilote touchant 16 millions d’euros par saison (Source BusinessBookGP).
L’offre de septembre 2014 étant dans l’air et les alternatives peux nombreuses dans le paddock, Goddard ébauche l’idée d’accepter l’offre de Ron Dennis pour 2015, mais démarcha Toyota pour obtenir un complément de salaire. Le constructeur japonais proposait 2 millions d’euros de salaire et une prime d’un million en cas de victoire aux 24h du Mans de Button. Cette manœuvre de l’agent anglais était une provocation. Button ne pouvait pas piloter à la fois pour Honda et Toyota dans la même saison. La rivalité entre les deux entreprises étant ce qu’elle est au Japon, si Button remporte les 24h du Mans en 2015 et aucune victoire avec McLaren-Honda le contraste serait trop important.
Ainsi, Ron Dennis a indiqué à Jenson Button qu’il acceptait de le prolonger pour 2015, avec une option pour 2016, contre l’accord de principe d’être exclusivement concentré sur la Formule 1 et Honda.
Pour 2015, Jenson Button touchera 8 millions d’euros de salaire, 500.000 euros de primes pour chaque victoire (sans limitation) et une prime de 4 millions d’euros en cas de titre constructeur ou pilote.
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