L’affaire Prodrive/ Renault F1

1999, Benetton et BAR se disputaient les faveurs d’un retour de Renault en F1. La marque Française était partit à la fin de l’année 1997 sur une victoire et comptait revenir. Mais durant cette année 99, les deux équipes se disputaient les faveurs de Renault pour bénéficier le plus tôt possible du prestigieux V10 que le constructeur Français élaborait dans ces bureaux d’études.

A la tête de Benetton cette année là, David Richards, qui était arrivé en fin d’année 1997 et qui avait l’ambition de fusionné Benetton avec son entreprise Prodrive. Surtout que à l’époque la famille Benetton souhaitait se débarrasser de leur équipe, qui était à vendre depuis 2 ans au prix de $90m.
A l’origine David Richards dans l’équipe championne du monde 1995 était une erreur, car l’anglais était en rapport avec British Américan Tobacco, pour entrer en F1. Deux projets ont été proposés aux dirigeants du manufacturier. Le premier projet était celui de Graig Pollock, l’agent de Jacque Villeneuve, qui consistait à construire une équipe de toute pièce sur la base d’une autre équipe. Et le projet Richards qui consistait à faire comme Marlboro avec Ferrari, c’est-à-dire devenir un sponsor actif, avec pour cible la rivale de Ferrari à l’époque : Benetton.
Le projet de l’homme de Prodrive ayant échoué, il c’est quand même retrouvé à la direction de l’équipe Anglo-Italienne 6 mois plus tard.

Le projet de Prodrive en F1 ne date pas d’hier, car, déjà, alors qu’il était chez Benetton, Richards pensait fusionner les deux entreprises sur le même principe qu’il souhaitait réaliser plus tard avec BAR. En 2003, l’anglais voulait racheter les 35% que Graig Pollock, mais celui-ci en demandait trop chère ($35m), et les projets de Honda étaient différent de ceux de David R. Celui-ci a donc été viré à la fin de saison 2004.

Mais voila que maintenant l’équipe Renault a un avenir en pointillé. Carlos Ghosn a annoncé début Février que Renault en F1 se serait en F1 qu’au coup par coup, année après année. Donc le projet de Prodrive de racheté l’usine d’Enstone prendrait tout son sens. Car d’un coté Renault réaliserait une bonne opération financière (achat de part dans l’équipe) et aussi cela lui permettrait de remplacer Flavio Briatore avantageusement.
Reste maintenant à savoir comment le montage financier se réalisera. Car l’usine d’Enstone ne coûte rien à Renault F1, car auto financé par les sponsors, alors que Viry est financé entièrement par la marque au losange.
A moins que les futurs Accords Concorde de 2008 accorde un budget de $60m à l’équipe française ce qui permettrait de baisser l’investissement moteur de moitié.

L’affaire Prodrive/Renault ne fait que commencer.

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