Les tribulations d’un Bourdais à Jerez

Après qu’il eut encore été plus lent de 0,678 secondes au tour le Mercredi, Sébastien Bourdais hier a réalisé une performance significative hier en s’approchant de 25 millièmes de seconde du temps de Scott Speed lors des essais d’hiver sur le circuit de Jerez pour le compte de la Scuderia Toro Rosso.
Au total, Bourdais a parcouru 158 tours soit tout juste 700 kilomètres en deux jours. Aujourd’hui, il peut augmenter encore une fois son potentiel lors de cette dernière journée de test qui, si il termine devant les pilotes titulaires actuel, permettra de voir le vrai potentiel du triple champion ChampCar.

Les médias français n’ont pourtant qu’a peine soulignés sa présence et même ses performances depuis 2 jours. Pour Bourdais ceci reste un mystère. Surtout qu’un observateur anglais a annoncé à l’AFP que Bourdais « pilote très bien », tout en ajoutant, « Je ne comprends toutefois pas les réactions de la presse Française. Cette voiture n’est pas une Ferrari, donc logiquement il ne fera pas le meilleur temps ! »

En outre il a souligné que le pilote de 27 ans n’est pas familier avec les monoplace de F1, plus légère que celle de Champ Car, et surtout d’un style de pilotage différent. Enfin, il devait s’habituer le premier jour avec l’électronique qui n’existe pas aux USA.

Vu tout de cela, le Français a été jusqu’ici « super positif », comme Bourdais l’a lui-même retenu : « On doit comparer mes temps à ceux des pilotes qui sont dans la même voiture. »
Mais si il devait en effet se placer encore une fois dans l’ombre de Liuzzi ou de Speed lors de cette troisième journée, ce sera fichu pour lui. Par contre en cas contraire, cela lui ouvrira les portes de la F1 en 2008. Même si son contrat 2007 lui autorise de piloter en F1 si une opportunité se présente.

« Si cet essai était venu plus tôt, j’aurais peut-être pu conduire une année déjà prochaine pour Toro Rosso. » déclare Bourdais.
Mais la fameuse clause de libération du Français a expiré le 15 septembre et il n’aura donc finalement aucune chance de piloter en F1 en 2007.

D’ailleurs, il s’est résigné entre-temps à ce qu’il ne puisse pas tout de suite pénétrer avec un Top team en Formule 1. Un revirement de mentalité salutaire que le Français a enfin compris: « J’aurais volontiers aimé piloté pour une grande équipe pour mes débuts en F1, mais on doit rester réaliste : Quand j’arriverais ce sera probablement avec une petite équipe »

Source : TotalF1.com
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