Renault et le management communication

Carlos Ghosn, lors d’un symposium à Tokyo sur les 150 ans de relations diplomatiques franco-japonaises a envoyé un message clair sur les aides gouvernementales envers l’industrie automobile. Estimant que sans ces aides, «  le secteurs automobile devra faire face à des destructions massives d’emplois. Cela ne se verra pas immédiatement, mais dans quelques années. « 

Bel exemple de réflexion pour un patron qui licencie 4.000 personnes pour assurer la rentabilité de son entreprise et aussi son confortable siège de PDG du groupe Renault-Nissan. Un groupe en difficulté, qui pèche à justifier ses investissements en Formule 1. Alors que les ouvriers chôment des mois entiers (payé à 50%), le constructeur dépense des millions d’euros en Formule 1. Nous ne cacherons pas l’agacement des syndicats sur ce sujet lorsqu’on leur en parle. Certains pensent même qu’il faut, comme en 1997, stopper la Formule 1 pour se concentrer sur les produits, qui souffrent actuellement et dont, l’avenir repose sur la seule Megane.

Toutefois il est intéressant de remarqué que la stratégie pour s’assurer les aides gouvernementales la même que Flavio Briatore a utilisé pour réduire les coûts en Formule 1 depuis deux ans auprès de la FIA.

Pendant ce temps là, alors que l’action est au plus bas, le constructeur français est une proie facile. Le 26 Novembre, le fond américain CRMC (Capital Research and Management Company), filiale de Capital Group Companies (CGC), détient désormais 13.917.795 actions Renault, représentant 4,88% du capital et des droits de vote du constructeur automobile français. CGC dispose aussi d’action Volkswagen, mais surtout 10% de Michelin, 5% de Rhodia, 4,4% de Latécoère et 5% d’Air France-KLM.




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