Un moteur standard politique

(Note : Article écrit hier avant mon souci technique, merci Amaury pour ton aide) L’affaire du moteur unique et de la rumeur autour de Renault, laisse planer un doute. Un mélo politique, une manipulation médiatique d’influence.

Un véritable bras de fer s’organise autour des moteurs de Formule 1. Au moment ou la FOTA prône l’allongement de la durée de vie des blocs, la FIA souhaite un projet standard. Aider en cela par la crise et la prise de conscience du cas Honda (dans la forme et non dans le fond). Toutefois, hier, une rumeur indiquant que Renault est intéressé par le moteur standard a étonné tout le monde.

Selon la FIA, cinq équipes ont indiquées qu’elles envisageraient de s’inscrire au programme standard FIA, lancé par Max Mosley avec le concours de Cosworth. Le cahier des charges indiquant un minimum de quatre pour atteindre l’équilibre. Signifiant, qu’en plus des équipes privés (RBR/STR/Williams et Force India ?), un constructeur est intéressé.

Malgré tout, il faut aussi penser que depuis une semaine, Max Mosley parle de 12 équipes en Formule 1, et que tout les projets dont il fait la promotion tournent autour d’une perspective de 24 monoplaces, alors que la réalité expose une diminution à 16 monoplaces, voir moine dès 2009. Rendant cette rumeur d’autant plus caduque, qu’elle entre dans un programme politique fondé sur une base simple :

Renault n’a toujours pas confirmé sa présence en 2009 et plus, de manière officielle, rejetant une valse de spéculation autour de sa participation en Formule 1. D’ailleurs, la rumeur indique Renault, mais ce dernier a refusé de commenter son intérêt pour le moteur standard. Mais il serait toutefois logique, car la marque au losange, via Mecachrome, avait postulé pour l’appel d’offre FIA. Allant au bout de son idée de réduction des coûts initier par Flavio Briatore et encourager par Carlos Ghosn, depuis 2005.

Car rappelons que la présence de Renault en Formule 1 n’est pas essentiellement due à ses résultats en piste. Mais à la résultante d’une baisse significative des coûts, afin de rendre l’équipe autonome. Depuis 2006, le budget de l’équipe française restant stable.

Une manœuvre d’appui de la FIA face à la FOTA et son unité, en vue de la réunion de Monaco ce mercredi. Max Mosley et la FIA multipliant les annonces, discrètes ou non (qui a entendu parler de la répartition de 40M€ pour toute les équipes de F1 ? Pourtant c’étant vendredi au beau milieu de l’affaire Honda.) Une nouveauté politique, avec un but bien définit : affaiblir le plus possible la FOTA.

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