Webber – Ferrari 2013 : l’étonnante réaction

Une ruse de sioux ? Depuis 2010 la méthode est la même et démontre l’ampleur du problème de relation entre Mark Webber et Red Bull Racing. La réaction de Christian Horner en fin de semaine dernière symbolise l’ambiance qui abrite le team autrichien depuis quelques mois. Une simple rumeur alliant Mark Webber chez Ferrari en 2013 et le Team Principal de RBR indique qu’il est prêt sur le champ à signer une prolongation de contrat avec l’australien. Une disproportion de propos.

Depuis deux ans la méthode est la même. Suite au Grand Prix de Turquie 2010, périlleux pour la communication de l’équipe Red Bull Racing suite à l’accrochage des deux pilotes. Le contrat de Mark Webber a été prolongé pour 2011 sur les mêmes bases que son équipier Sébastian Vettel. Le scandale a été évité et l’épisode a été l’objet d’un remake pour 2011.

Lors du GP d’Angleterre 2011, Mark Webber ne respecte pas les consignes d’équipes et provoque un mini-scandale dans l’équipe. Quelques semaines plus tard, un nouveau contrat avantageux est signé pour 2012. Une aubaine. Alors jamais deux sans trois ? Ce sera plus difficile.

En effet, depuis deux saisons, Webber bénéficie d’un traitement de salaire équivalent à celui de Sébastian Vettel. Selon le BUSINESS / book GP 2012, l’australien et l’allemand touchent 10 millions d’euros cette saison. Mais, à partir de l’an prochain, le double champion du monde touchera 16 millions d’euros. Une augmentation qui ne pourra justifier Webber pour 2012. Ce qui signifie qu’il y aura nécessaire un poste de N°1 et de N°2 dans l’équipe (en termes de salaire du moins) et une faveur envers Vettel.

La rumeur d’El Confidential, la semaine dernière, a été la seule information de la semaine dernière relativement croustillante. Elle a dont été l’objet d’un large relai. Cela ne signifie pas qu’il y a une crise chez Red Bull Racing au point de signer un pilote aussi tôt dans la saison. A moins que cette rumeur démontre l’ampleur du mal dans l’usine de Milton Keynes en ce début de saison 2012. Auquel cas, une prolongation serait cette fois-ci perçu comme un aveu de faiblesse et non de force, contrairement aux autres années.

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