Willy Weber, le remake de 1997

Certains l’ont peut-être lu sur des sites de F1, mais Willy Weber compare cette année à celle de 1997, qui fut pour lui horrible. Mais détrompez-vous, il ne parle pas vraiment de sport, mais plutôt de Business.

En effet, souvenez-vous Jerez 1997 : Michael Schumacher est leader du championnat avec un point d’avance sur Jacques Villeneuve. Schumacher domine le début de course, mais le québécois le rattrape et tente le dépassement qui fera sa légende.
Schumacher abandonne tout espoir de titre de champion du monde ce jour-là.

Dans le paddock, son agent Willy Weber a une mine sombre. Toute la scuderia est abattue par l’épreuve.
Une heure plus tard, l’agent de Schumacher prend son mobile et gesticule énergiquement, combiné téléphonique à l’oreille.

La mauvaise nouvelle du titre de Villeneuve lui a fait perdre de l’argent, beaucoup d’argent.
L’Allemand avait fait faire fabriquer 200.000 casquettes spécifiques pour fêter le nouveau titre de Schumacher en 1997.
Un chiffre d’affaires de €6m envolé en fumée et surtout €2m environ à rembourser car les commerçants de toute l’Europe avaient pré commandés la casquette avant Jerez.

À l’époque, Schumacher vendait 450.000 casquettes tous les ans. Aujourd’hui, c’est 1 million depuis 2001.
Mais d’après les analystes économiques allemands, Willy Weber a refait le coup de Jerez 1997, en faisant fabriqué 500.000 casquettes avec 8 étoiles ou bandes !

À 35€ pièces à la vente, c’est €17,5m de chiffre d’affaires qui parte en fumée avec le moteur Ferrari de Suzuka !
Pour les affaires, c’est une catastrophe car Weber comptait bien capitaliser sur ce dernier titre pilote pour vendre en 2007, 1,5 millions de casquettes, voir 2 millions.

Cette affaire prouve que la F1 est encore un sport imprévisible.

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