Il y a des dates qu’on n’oublient pas. Le 1er Mai pour moi, est de celle-ci. Point de nostalgie dans ce texte, mais un constat, un manque.
Depuis 1994, la Formule 1 a beaucoup changée, trop même diront certains. Mais les pilotes sont toujours aussi bons et les voitures aussi performantes. Mais la passion s’envole au détriment du marketing et de la politique.
Ce blog parle surtout de marketing et d’argent, oui, mais cet intérêt vient de Ayrton Senna. Lorsque j’ai su en 1992 qu’il gagnait plus de 20 millions de dollars et qu’en 1993 il gagnait 1 millions de dollars par course, ma curiosité a quittée l’aspect technique des monoplaces pour les contrats et ce coté obscure de la Formule 1.
14 ans après, ce 1er Mai est encore un deuil, un respect pour un homme que j’admirais. Le seul même. Car depuis, peu de pilotes ont fait revivre la flamme. Seul Damon Hill (pour des raisons purement affectives et de respect après la mort de Senna) Jacques Villeneuve et son coté décalé, voir Juan Pablo Montoya, période 2002, m’ont rendu la même passion que certains d’entre vous, avez envers un pilote.
Toutefois je regarde les performances de Sébastien Bourdais et j’espère qu’il fera une belle carrière en Formule 1. Mais je regarde aussi Bruno Senna en GP2.
Ayrton Senna me manque, ce charisme, son sourire, son coup de volant (parfois agressif aussi), mais surtout sa magie. En effet, lorsqu’il pleuvait, les commentateurs disaient toujours : « etttt voilà Senna ! », c’était logique. Tout comme la chasse à la pôle position. Enfin ses duels avec Alain Prost ou Nigel Mansell resteront légendaires à plus d’un titre. Il y avait quelque chose de différent que l’on ne retrouve plus maintenant.
La course de Donington en 1993, restera dans la légende, tout comme d’autres d’ailleurs.
I miss you Ayrton