Twitter est l’outil de communication qui a révolutionné l’information de la Formule 1 depuis trois ans, environ. L’oiseau bleu est une bénédiction pour les fans, les journalistes en raffolent et les équipes l’utilisent comme un outil de communication, reste qu’il est presque impossible d’imaginer une Formule 1 sans Twitter. Toutefois, il est nécessaire que la discipline soit active et non plus passive.
Un événement marquera une évolution pour l’avenir. Spa-Francorchamps 2012, un tweetpic de Lewis Hamilton de sa feuille de télémétrie par rapport à Jenson Button secoue le paddock et les médias. Depuis cette tempête, dès le Grand Prix suivant, en Italie, Martin Whitmarsh, le patron de McLaren, posait la question d’ajouter une clause « Twitter » dans les futurs contrats des pilotes de Formule 1. Il semblerait que ce soit désormais le cas.
Certaines équipes commencent à réfléchir à comment monétiser leurs implications sur Twitter et aussi sur Facebook. Côté média par contre, les télévisions n’utilisent pas encore les réseaux sociaux comme élément du futur. En 2012, le deuxième écran est entrain de révolutionner les consommations de la télévision. Les personnes consomment l’image par le commentaire. Mais, l’avantage de Twitter doit être aussi utilisé pour être réactif et augmenter la visibilité de la Formule 1.
En Décembre, ESPN avait annoncé son intention d’intégrer les ralentis vidéo dans ses tweets, via un accord avec Twitter. Dans les faits, en échange de 30 secondes de vidéo, il faudra voir 5 à 8 secondes de publicités. L’idée fait son chemin et la Formule 1 pourrait bien s’en inspiré.
En effet, le ralenti lors d’un Grand Prix casse le rythme du déroulement de la course. Avec les publicités, l’essentiel est perdu et le plaisir de regarder une course ne tient alors que sur l’intensité des commentaires. Pourquoi ne pas mettre se ralenti sur Twitter ? En plus, avec un peu de publicité avant le ralenti, cela permettrait aux partenaires de la Formule 1 (UBS, Rolex etc…) d’être plus visibles, qu’aujourd’hui auprès des spectateurs.
Le modèle économique et la monétisation existe donc bel et bien. Les nouveaux partenaires de la Formule 1 déboursent 30 millions d’euros par année, pour utiliser l’image de la discipline. Sans que la majorité des fans ne s’en aperçoivent vraiment. Le retour sur investissement pourrait être limité donc. Faire un ralenti officiel des Grand Prix sur Twitter, permettrait de présenter un réel retour sur investissement et de permettre enfin à la Formule 1 d’entrer dans cette ère sociale.
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