F1 – Adrian Newey et Ferrari

Selon l’Express.de, Ferrari aurait fait une offre à Adrian Newey pour rejoindre Maranello. Une « proposition indécente » selon les dire de Luca di Montezemolo. Sollicitation toutefois refusé par l’ingénieur anglais. Pour la énième fois d’ailleurs.

Adrian Newey est l’ingénieur de plus cher du marché. On estime qu’il a cumulé depuis les années 90 un salaire de 90 millions de dollars (voir le graphique ci-dessous). Aujourd’hui son salaire est estimé à 7,5 millions d’euros annuels (sur une base de 10 millions de dollars négocié en 2006 avec Red Bull Racing). Il est estimé que la proposition de Ferrari tournerait autour de 10 millions d’euros annuels.

Newey Career F1

Toutefois,  Ferrari n’est pas à sa première tentative pour approcher Adrian Newey. Retour en 1993/1994. A l’époque, Ferrari étant dans une phase de reconstruction et Jean Todt était au commande. Le français, souhaitant remplacer John Barnard au poste de directeur technique, avait dressé deux noms sur une liste pour l’avenir de l’équipe : Ross Brawn et Adrian Newey. A l’époque, Newey était payé 250.000 dollars par Williams. Une proposition de 1 millions de dollars de Ferrari va redistribuer les cartes et pousser Williams à augmenter le salaire de son ingénieur star. Officiellement, Marigold, son épouse ne souhaitait pas vivre en Italie.

Ensuite, Todt c’est tourné avec Ross Brawn avec le succès que l’on sait. Mais, avec le retour en grâce d’Adrian Newey chez Red Bull Racing, l’intérêt de l’équipe italienne pour le génie anglais est sérieux. D’autant que l’organigramme technique avec l’introduction de Pat Fry redonne un accent anglais au village de Maranello. Reste à savoir si Newey franchira le pas un jour. Lui qui n’a jamais travaillé qu’avec des équipes basés en Angleterre.




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0 Responses to F1 – Adrian Newey et Ferrari

  1. Lotus62 dit :

    Vu les résultats, c’est un bon investissement.

    J’ai toujours été surpris de la disproportion des salaires des pilotes par rapport à ceux des ingénieurs.

    Si l’on compare (en 2010, les salaires des Pilotes de Mercedes GP et le salaire de NEWEY, on ne peut s’empêcher de penser que Red Bull a bien mieux fait de « chasser » Newey et de se contenter de jeunes pilotes (et de découvrir Vettel) plutôt que de payer des salaires fous à un Raikkonen, un Alonso ou un Schumacher.

  2. Drexter Sertorius dit :

    Il y en a un qui doit se sentir à l’aise chez Ferrari en apprenant qu’on se contente de lui faute de mieux (obtenir Newey en l’occurence).

  3. Loyola dit :

    Il n’est pas certain que Newey est envie de se confronter aux enjeux politiques toujours trés complexe chez Ferrari.

    Todt avait en son temps réussi a casser cet aspect et a imposer une lisibilité des pouvoirs car il y avait péril en la demeure.

    Nous ne sommes plus dans la même situation et les vieux démons se mettent de nouveau a roder.

  4. walda dit :

    Tout à fait d’accord avec Loyola. Il est vraisemblable que Neweay ait quitté Williams puis McLaren à cause de problèmes internes, de manque de liberté, etc. Rejoindre Ferrari irait dans le sens contraire de la liberté quasi-totale dont il jouit avec Red Bull.

  5. Newey demandait 10% de Williams pour l’après 1997. Ce bon vieux Frank a refusé tout net et Adrian Newey a signé son contrat record avec McLaren.
    Si Williams avait accepté ce sacrifice à Newey (relatif d’ailleurs), imaginons l’histoire…

  6. walda dit :

    Ha ? j’avais entendu une histoire de relation sur le plan technique difficile avec P. Head.

  7. L’affaire du 1 Mai 1994 et son procès n’a pas été du même point de vue d’un coté comme de l’autre…

  8. Loyola dit :

    Le passage d’un statut d’employé a associé est parfois la porte ouverte à bien des tensions, voir le révélateur de ces tensions.

    Quand cette demande vient du salarié elle est souvent le signe d’un problème de reconnaissance vécu par celui-ci et augure souvent d’un avenir difficile.

    Newey serait sans doute devenue totalement ingérable s’il avait obtenu ce qu’il voulait car de mon point de vue ce n’était pas que les symboliques 10% qui le motivé mais une prise de pouvoir beaucoup plus conséquente à la hauteur de ce qu’il considérait être son apport au sucés de l’écurie.

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