Au plus tard en 2013, Bernie Ecclestone envisage qu’il y aura 20 courses en Formule 1 tout les ans. Le GP de Rome, au centre d’une polémique en Italie (voir : GP d’Italie : Milan soutien Monza), sera inscrit sur la liste d’ici trois ans.
Bien que dès Décembre 2009, Maurizio Flammini, le promoteur de la course romaine, indiquait que son projet était complémentaire de Monza. L’histoire nous rappelle que cela n’a jamais été le cas. Un chiffre pour débuter : 30 millions d’euros. C’est ce que payera Rome tout les ans pour accueillir son Grand Prix. Soit 10 fois plus que Monza. Un premier argument.
Depuis toujours, Bernie Ecclestone met en concurrence des circuits pour obtenir le maximum. Donington et Silverstone sont des exemples récents. L’axe Paul Ricard – Magny-Cours – Le Mans dans les années 90, le Nurburgring et Hockenheim en Allemagne, voir la menace d’un Grand Prix à Las Vegas ou New York pour Indianapolis dans les années 2000 et même le GP du Japon entre Fuji et Suzuka. Lorsque Bernie Ecclestone n’obtient pas ce qu’il souhaite d’une partie, il va voir ailleurs pour faire pressions.
L’histoire sera la même pour Rome et Monza. L’analogie avec Barcelone et Valencia est troublante. D’un coté un circuit populaire et qui rapporte peu à la FOM et de l’autre un Grand Prix, haut de gamme, mais qui rapporte beaucoup. Monza n’a qu’une capacité de 50/60.000 places, et ses infrastructures n’ont pas vraiment évolué depuis plusieurs années. Ecclestone ne pouvait pas attaquer ce bastion, protéger semble t’il par les Accords Concordes depuis 25 ans, mais cette fois-ci la bataille d’Italie va débuter.
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