La succession au poste de la présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile oppose actuellement deux hommes : Ari Vatanen et Mohammed Bin Sulayem.
Deux hommes pour un poste, mais pas la même influence et chacun ne part pas au même niveau sur la ligne de départ. Certes Ari Vatanen, ex pilote de rallye (champion du monde 1981), très connu en France, a été un député Européen à la fin des années 90 et début des années 2000, mais dans son aventure pour le poste de Mosley, il est pour l’instant soutenu par l’AAA (Americain Automobile Association) qui a toujours montré son antagonisme envers l’actuel président de la Fédération. Une association puissante en nombre, qui regroupe beaucoup de clubs, mais qui manque d’influence encore.
De l’autre coté du ring nous avons Mohammed Bin Sulayen, connu pour avoir crashé une Renault au bout de 100m en ligne droite il y a quelques temps. L’homme est aussi puissant, car soutient au Moyen-Orient de Max Mosley et influent sur les fédérations et clubs en Afrique. Ce personnage opaque est devenu il y a quelques semaines, le N°2 bis de la FIA. Cette nomination interroge encore aujourd’hui. Mais il est surnommé « le roi de l’expansion » par ses collègues.
Mais il existe aussi un troisième homme, dans l’ombre. Annoncé par Max Mosley, souhaité même par ce dernier en privé : Jean Todt.
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