Ferrari, FIAT et la Bourse

Alors que les constructeurs sont de plus en plus présent dans la politique de la Formule 1, le groupe FIAT, lui c’est désengagé de Ferrari et prépare l’avenir, comme elle l’a fait pour la Juventus de Turin.

A l’époque de Michael Schumacher, FIAT offrait 85 millions de dollars à l’équipe Ferrari. Mais en 2003, la crise industrielle et financière du constructeur avait déjà allégée la facture à 20 millions de billets verts, avant de disparaitre en 2005, à un simple logo.

Toutefois, voyant la présence du constructeur sur la Yamaha de Valentino Rossi l’année dernière et cette année pour 8 millions d’euros par an, le retour de FIAT était salué par tout le monde, surtout chez Ferrari. En Vain.

Il apparait, d’après la voix de Luca di Montezemolo, que FIAT ne signe plus aucun chèque pour l’équipe :  » Nous ne recevons pas d’argent de FIAT. Je ne pense pas que les gens le savent ».

Réflexion étonnante lorsque l’on a appris que Lancia, la marque luxe morte vivante depuis quelques années du groupe italien, pouvait racheter Toro Rosso. L’aveu de Montezemolo, qui est aussi dans le conseil d’administration de FIAT est important.

Le modèle économique de Ferrari fait rêver les autres constructeurs, surtout Renault F1, mais Montezemolo exclu une introduction en bourse de Ferrari, comme il avait été un temps annoncé par le groupe italien : « Jamais, ou alors dans 10 ou 15 ans qui sait ? Mais pas maintenant », conclu le patron italien.

FIAT appliquera la même stratégie à Ferrari qu’à son équipe de Football de la Juventus de Turin. Un arrêt de financement pour obtenir une autonomie économique et ensuite une introduction en bourse.

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