Le transfert de Pat Fry est un paradoxe. Un paradoxe structurel pour Ferrari.
A l’heure ou les équipes cherchent à diminuer leurs effectifs à 250 personnes d’ici le courant de l’an prochain, le principe d’une double équipe de développement pose problème. Ce principe est destiné à développer une voiture par une équipe lors d’une année impaire, et une autre voiture lors d’une année paire. Ce qui rend les équipes plus efficace et augmente l’émulation entre les équipes de développement.
Sauf que ce principe, idéal sur le papier, a été contributeur de l’augmentation des effectifs ses dernières années. Imaginer qu’en 1998, l’équipe McLaren disposait de plus de 50 personnes à la technique (sur un total de 400 personnes). Ils étaient en 2005, un total de 150 ingénieurs dans les bureaux d’études. En comparaison, l’équipe Prost en 1999 avait 200 personnes environ dans l’usine, dont près de 30 dans le bureau d’étude.
Ce qui signifie qu’à leur des réductions de budget et de personnel, la démarche de Ferrari est à contre courant des valeurs nouvelles. D’un coté McLaren cherche à répartir son équipe de développement au mieux afin d’amortir la réduction d’effectifs, alors que Ferrari cherche à l’étoffer.
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