La Hollande, l’autre pays de la F1

Après les pilotes payants, une équipe et maintenant un gros sponsor comme ING, la Hollande est devenue un pays qui vit pour la F1 et qui investit des millions d’euros dans ce sport. Pourquoi les entreprises Hollandaise investissent en F1 ?

La F1 et les Pays-Bas se sont rencontré en 1994, quand le pilote Jos Verstappen arrive en F1 chez Benetton. Le pilote sera le seul à représenter son pays durant 10 ans et démarchera des sociétés hollandaises comme Philips, Trust, ou encore la société de paris Eurobet et Lost Boys. Pourtant ce petit pays sera organisateur d’un Grand prix durant presque 30 ans entre 1952 et 1984, mais aucun pilote de talent n’avait vraiment émergé en F1.
Le cas de Verstappen fera découvrir des vocations à la nouvelle génération comme Robert Doornbos et surtout Christian Albers.
Ces pilotes arrivés en 2005 en F1 sont à la base d’une véritable deutch connexion en F1.
Alors pourquoi les entreprises aident ces pilotes ?

Dans le cas de Trust par exemple le but était de profiter de la notoriété de Verstappen et surtout de la F1 pour se faire mieux connaître auprès du grand public. L’opération a réussi car le CA ayant augmenté de 25% entre 2003 et 2004 avec un gain de notoriété significatif.

Le cas de ING est similaire à d’autres sponsors. Annoncé il y a 15 jours par Renault comme partenaire financier principal de l’équipe durant trois ans a partir de 2007, et un chèque de €135m global, la banque surtout connu en France pour ses services par Internet et téléphone souhaite devenir une grande banque internationale et proposer ses produits financiers dans des pays où elle n’est pas présente. D’où son implication en F1, comme avant elle HSBC et le Crédit Suisse.
De plus ce qui est intéressant de constater c’est le dynamisme des filiales de grandes entreprises internationales qui investissent dans le sponsoring. Le cas de Lease Plan Hollande nouveau sponsor de Spyker l’année prochaine est un cas a retenir, tout comme les sociétés qui sponsorise Albers et Doornbos. Surtout RedBull Hollande pour ce dernier

L’arrive de Spyker est aussi intéressante car ce petit constructeur qui construit 50 voitures par an depuis 2000 dans sa nouvelle version, a racheté pour $100m l’équipe MidandF1, ex Jordan avec pour objectif de faire connaître sa marque de voiture de sport dans le monde entier et ainsi développer son réseaux de vente.

Finalement ce petit pays est extrêmement dynamique et investi de $100.000 à $60m par an sur ses pilotes ou des équipes pour se faire connaître durant une courte période. Un cas d’école que des entreprises Allemandes et maintenant Espagnoles imitent.

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One Response to La Hollande, l’autre pays de la F1

  1. Pablo dit :

    Certaines équipes ont une vilaine manie de vouloir avoir une équipe B. Exemple RedBull. Il est dit aussi que Ron dennis voudrait racheter Prodrive pour en faire une deuxième équipe ! Je ne veux pas passer pour un pessimiste mais je pense que la F1 devient un parc fermer pour VIP en mal de sensation ! Un manager pour 2-3 pilotes, des équipes « B », échange de châssis, … on tourne en rond entre copains !
    On devrait interdire de genre de pratique, une équipe a ses pilotes, son châssis, et ses ingénieurs. Assumer ses victoires ou ses échecs ensemble, non ? Des équipes comme Mercedes n’ont pas besoin d’une équipe « bis » ! Un aveu de faiblesse ?
    La FIA limite les courses, les coûts mais « Qui dit équipe B, dit plus d’essais, plus de données, gain de temps,… ». Quel cynisme, non ?
    Ne faudrait-il pas changer toute la politique de F1 ? Avoir une autre approche ? La f1 était un sport, maintenant la f1 est devenu un business.

    Que penses-tu de cela ? Quel serait pour toi la F1 de demain ?

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