Le bon moment des négociations

Jenson Button a indiqué que ce n’était pas « encore le moment. Pas le bon moment car nous avons beaucoup d’autres questions à résoudre avant de commencer à penser à l’avenir. » La question que l’on se pose est justement : quel est le bon moment ?

Du point de vue du pilote cela repose sur deux facteurs : Le premier est l’exploitation des performances de la monoplace. Pour son intérêt, le pilote doit être plus performant que sa monoplace afin d’avoir l’avantage. Si il attend que la monoplace s’améliore pour obtenir des résultats, l’équipe aura l’avantage. Le second est que suite à cette (ou ces) performances en piste il faut qu’un autre prétendant arrive pour que cela se conjugue comme étant « le bon moment » pour le pilote dans ses négociations. Il bénéficie d’un avantage sur l’équipe, car il plus performant que son équipier, il exploite bien sa monoplace par rapport aux possibilités de celle-ci et comble de bonheur il dispose d’au minimum une offre alternative (virtuel ou non peu importe).

Du point de vue de l’équipe cela repose aussi sur les deux mêmes facteurs : Dans un premier temps il faut que le constructeur développe une monoplace compétitive. C’est un facteur essentiel pour obtenir l’intérêt d’un top pilote. Ainsi, si le pilote dans cette monoplace réalise de bonne performance en parallèle du développement continue de la monoplace, l’équipe aura un atout dans ses négociations. Le second facteur est également une liste de prétendant. L’idéal c’est d’en avoir plusieurs. Pourquoi ? Car cela flatte le pilote que l’on souhaite renouveler d’avoir plusieurs prétendants (quoi qu’ils en disent) et lorsque qu’une rumeur dans les médias devient insistante, c’est le top départ.

Pour allez plus loin et vous plonger dans la peau d’un agent de pilote de Formule 1, je vous propose de relire cette Note du Mardi avec intérêt en cliquant ici




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