« Genii et moi à titre personnel sommes actionnaires de la nouvelle écurie. Ce n’est pas 49%, mais ce n’est pas non plus 6 ou 7% » indique Gérard Lopez au journal luxembourgeois l’Essentiel.lu. Précisant son rôle dans l’organigramme d’Enstone.
La reprise par Renault de l’équipe Lotus s’accompagne d’une redistribution des cartes. Genii Capital est apparu sur l’arrière de la monoplace. Discrètement. Il faut dire que l’influence de la société luxembourgeoise avait considérablement chutée depuis 2014. L’an dernier malgré une injection de 15 millions d’euros dans le budget de Lotus F1, la présence opérationnelle de Genii Capital se résumait à la stratégie, le business et une présence en conseil d’administration de Gerard Lopez. Débutant ainsi une transition douce.
Il faut dire que l’homme était largement absent. Présent le plus souvent sur 8 ou 9 courses dans la saison, il n’était apparu qu’à deux reprises l’an dernier. Préférant miser sur son projet personnel baptisée Nekton. Une structure d’investissement et trading pétrolier dont il détient 50% du capital.
Pour 2016, Lopez sera présent sur une douzaine de courses. L’homme indique aussi à l’Essentiel.lu qu’il est en charge de la stratégie commerciale par rapport aux gros partenaires et des nouvelles technologies. Il est également membre du conseil d’administration de Renault Sport F1 Team (ex Lotus F1 Team). Laissant entendre un partenariat sous la forme d’une redevance annuelle pour service de continuité dans l’écurie d’Enstone.
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