Depuis l’été, la rumeur du départ de Luca di Montezemolo pour épouser une carrière politique devient de plus en plus forte. La crise en Italie est de plus en plus difficile et le premier ministre, Silvio Berlusconi, perd pied. Ses alliés commencent à quitter le navire et la pousser de la Ligue du Nord inquiète outre mesure. Pire le pays est en crise économique.
Après la Grèce hier, L’Irlande aujourd’hui, le Portugal peut-être demain, L’Italie sera-t-elle aussi sur la liste ? Selon l’éditorialiste Oscar Giannino, dans l’hebdomadaire Panorama, proche du pouvoir en place (propriété du groupe de Silvio Berlusconi), la dette publique de l’Italie augmente de 150.000 par minute, soit plus de 200 millions d’euros par jour !
L’endettement représente 120% du PIB (86% pour la France), ainsi le budget 2011, adopté par la Chambre des députés le 19 Novembre dernier chiffre à environ 80 millions d’euros les intérêts de l’Etat Italien (45M€ pour la France) à rembourser en 2011. La croissance patine à 1%. Une situation empirique et pour la première fois les patrons de FIAT et Ferrari critique la politique du gouvernement Berlusconi. Sergio Marchionne et Luca di Montezemolo estiment que rien n’a été fait pour l’économie. Pire, FIAT est obligée de contracter un prêt pour un total de 4 milliards d’euros pour assurer son avenir (au lieu d’être garantie par l’Etat Italien, comme la France avait aidée Renault et PSA en 2009).
Montezemolo ne parle pas, laisse faire les choses pour le moment mais, semble pousser par ses amis politiques du centre-droit. Il a même déclaré en Novembre « le one-man show Berlusconi est terminé. » au point que les amis du Cavalière voient en lui une menace. Souvenir de la critique d’un ministre italien du gouvernement actuel après la défaite de Fernando Alonso à Abu Dhabi…manipulation politique.
Reste que si Luca di Montezemolo quitte Ferrari qui pour le remplacer ? Peut-être Stefano Domenicali qui prendrait du galon. Mais alors qui pour remplacer Domenicali ? Peut-être que Fernando Alonso a lancé une indication sur l’avenir alors qu’il était interrogé par la radio espagnole Onda Cero. « Peut être qu’un jour je retravaillerais avec Flavio…. »
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