L’idée de prolonger la durée de vie des V8 actuels par la FOTA est intéressant à étudier sur le fonds et la forme, autour de l’aspect coûts et consommation en carburant.
Logiquement, un moteur tournant moins vite consommera moins de carburant. Une logique difficile à évaluer en Formule 1. Mais faire baisser la puissance de 10 à 15% et le régime de 1.500 tr/min permettrait d’obtenir un réservoir plus faible qu’aujourd’hui. La FOTA utilise l’argument de la réduction de la consommation pour retarder le moteur bi-turbo. Les constructeurs de la FOTA discutent aussi beaucoup sur l’utilisation du KERS. Une idée est de permettre de réaliser 40 à 50% de la course en mode électrique. Mais, l’ensemble est d’accord pour dire que le système de récupération d’énergie 2009, qui sera encore utilisé l’an prochain, doit être rentabilisé avant de passer à une autre technologie novatrice. Mais gourmande en finance.
Un moteur de plus faible puissance, 670cv environ, dérivé du moteur V8 actuel, permettrait aussi d’allonger sa durée de vie d’un Grand Prix ou deux. Ce qui limiterait encore le nombre de blocs moteur par saison (actuellement à huit) à cinq, comme le souhaitait la FIA l’an dernier. Les coûts diminueront aussi autour de 3,5 à 5 millions d’euros (6,5 à 8 millions aujourd’hui) pour la location moteur auprès des équipes.
Les constructeurs de la FOTA peuvent aussi se mettre d’accord sur le gel total en 2013-2014 de leur moteur, afin de concentrer leurs efforts budgétaires sur le prochain moteur Turbo. Reste une question :
Pourquoi ne pas appliquer l’idée, expliquée ci-dessus, pour 2011 et 2012, au lieu de 2013-2014 ? Voilà la partie que pourrait utilisé comme argument la FIA.
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